Une adaptation théâtrale de L'aube Ismaël, récit poétique de Mohamed Dib, sera jouée, dimanche prochain à 17h30, sur les planches de l'Institut français d'Oran. L'initiative de mettre en scène cette œuvre dibienne revient à la compagnie Leïla Soleil Villeurbanne et à l'association marseillaise Momkin (Espaces de possibles), et cela avec l'Institut français et la compagnie algéroise Chrysalide. C'est Hadda Djaber qui a assuré la mise en scène de cette pièce, à qui les rôles principaux ont été confiés à Meryem Medjkane et Tarik Bourrara. L'Aube Ismaël nous entraîne dans un voyage initiatique où l'absence, l'exil, le silence, la quête et la renaissance sont constamment présents et nous interpellent. Cette traversée du désert – aux sens propre et figuré – par le mysticisme et l'universalité qu'elle dégage touche au plus profond. «Si la poésie de Mohamed Dib demande une attention soutenue, la musique qu'elle dégage suscite écoute et émotion», explique un communiqué parvenu à notre rédaction. Le communiqué nous explique également que l'adaptation proposée introduit un autre poème de Mohamed Dib, Feu sur l'ange de l'intifada «qui, par l'attente terrible d'une mère dont le fils parti le matin tarde à rentrer, n'est pas sûr de revenir le soir. Entre inquiétude et courage, elle se prépare à l'inéluctable». Le spectacle proposé fait suite à l'action de formation intitulée «Corps – Voix – Théâtre» qui a eu lieu cet automne 2016, tour à tour à AlgerTlemcen et Oran, et qui a été dirigée par Hadda Djaber, assistée de Meriem Medjkane. Notons que le 2 février prochain, cette adaptation sera rejouée sur les planches du Théâtre national algérien, à Alger.