Depuis la mise en service du tramway, plusieurs accidents et actes de vandalisme ont été enregistrés, nécessitant le lancement de nombreuses campagnes de sensibilisation afin de préserver ce nouveau moyen de transport de la ville de Sidi Bel Abbès. Le trafic sur les lignes du tramway de Sidi Bel Abbès a de nouveau été perturbé, hier peu avant 11h, en raison d'une collision survenue au quartier El Wiam, avec un véhicule léger dont le conducteur a pris la fuite, a-t-on constaté hier. Selon plusieurs témoins, le conducteur du véhicule n'a pas respecté les feux de signalisation au moment du passage du tramway au carrefour de la place El Wiam et a percuté l'avant de la rame du côté gauche. Fort heureusement, aucun blessé n'est à déplorer. Le tramway s'est arrêté momentanément avant de reprendre du service aux alentours de midi. Depuis la mise en service du tramway, plusieurs accidents et actes de vandalismes ont été enregistrés nécessitant le lancement de nombreuses campagnes de sensibilisation afin de préserver ce nouveau moyen de transport. En juillet dernier, alors qu'il était en pleine phase d'essais et de réglages techniques, le tramway avait enregistré son premier accident faisant un blessé grave. L'accident a eu lieu près de la gare routière dite «El Ghalmi», lorsque la victime qui franchissait imprudemment la voie du tramway, a été heurtée par une rame qui lui a occasionné diverses blessures à la tête. Outre les accidents survenus le long du tracé du tram, plusieurs actes de vandalisme commis par des énergumènes ont été recensés depuis le mois de juin. Après l'incendie d'une horloge au quartier de Benhamouda, installée dans le cadre des travaux d'aménagement du tramway, un autre acte de saccage a été commis, jeudi, au niveau d'un point de vente à Sidi Djillali. Selon les habitants de ce quartier, un jeune, probablement sous l'effet de psychotropes, a tenté de forcer la porte du point de vente avant que la police n'intervienne. Pour les usagers du tramway, la recrudescence des actes de vandalisme et l'incivisme de certains conducteurs ne pourront être jugulés que par une application stricte de la loi et des mesures coercitives envers les contrevenants. Il y a lieu de rappeler que les auteurs du saccage de l'horloge avaient écopé, à la mi-juillet, d'une peine de 3 ans de prison ferme assortie d'une amende 20 millions de centimes.