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Pollution sonore, cette nuisance autorisée !
Instantané
Publié dans El Watan le 30 - 10 - 2017

Les nuisances sonores dans les zones urbaines prennent ces dernières années des proportions inquiétantes.
Un geste qui ne semble pas produire d'effet sur le perturbateur qui ne s'offusque guère de la pollution sonore qu'il cause à son voisinage. Bien que la législation soit claire à ce sujet (v. décret exécutif n° 93-184 du 27 juillet 1993 portant réglementation de l'émission des bruits), les activités bruyantes ne sont pas sans conséquence sur la santé du citoyen. Dans son article 6 relatif à l'émission de bruit, la loi dispose que «toute personne physique ou morale exploitant des activités exigeant l'emploi des moteurs, d'outils, (…) d'équipements ou d'appareils générateurs de bruits de niveaux supérieurs aux valeurs limites (…) est tenue de mettre en place des dispositifs d'insonorisation ou des aménagements appropriés de nature à éviter d'incommoder la population ou de nuire à sa santé».
Mais quid de ce décret sur le terrain ? Y a-t-il application, du moins un rappel à l'ordre de la puissance publique lorsque le maître d'ouvrage est détenteur d'une autorisation d'ouverture de chantier dans son établissement ? Les directions de l'habitat et de l'environnement censées délivrer le quitus du lancement des travaux dans des zones d'habitation opèrent-elles des contrôles lorsque le maître d'ouvrage ne juge pas utile de se conformer aux dispositions en matière d'émissions sonores, à cause de l'utilisation d'un matériel extrêmement bruyant ? Lorsque celui-ci en fait à sa tête et n'hésite pas à envoyer valdinguer tous les riverains, troublant la tranquillité des vieux, vieilles jusqu'aux bébés ? Des interrogations qui, au demeurant, nous édifient sur le laxisme criant. C'est le cas de l'entreprise Socaram, qui passe outre le décret susmentionné, en dépit des griefs adressés au maître de l'ouvrage
. «Cette dernière n'a cure des désagréments qu'elle nous cause depuis plus de 6 mois», tempêtent des pensionnaires de l'immeuble et des propriétaires des villas alentour de la rue Omar Benaissa, n 60 et 62. «Même les week-ends, nous sommes incommodés par le bruit énorme de son matériel et nous n'avons pas droit au repos, le vacarme qu'elle génère dans son local est perpétuel», soulignent des locataires indignés de vivre ce calvaire non-stop. C'est un lieu commun de dire que le bruit est porteur de pollution environnementale, surtout avec cette nouvelle forme de jubilation qu'affichent des agitateurs au comportement extravagant, qui font péter des produits pyrotechniques, voire des bombes et des double-bombes à toute heure de la journée et de la nuit sans qu'ils soient le moins du monde interpellés par la puissance publique. Devant cette impunité, ces zigotos bravent l'autorité, redoublent d'insolence, tout en prenant plaisir à nuire aux autres. Une manière de coller on ne peut plus juste à la citation d'Eugène Marbeau : «Le mépris fait moins souffrir celui qui l'inspire que celui qui l'éprouve.»


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