4,1% de croissance économique en 2023    La stratégie s'appuie sur les facilités pour réduire la facture d'importation    Le pétrole clôture la semaine dans le vert    La CIJ se prononce mardi prochain sur un recours du Nicaragua contre l'Allemagne    Les étudiants dénoncent le «soutien inconditionnel» de Macron à Netanyahu    De grands charniers et des fosses communes commis par Israël découverts à Khan Younes    Championnat d'Afrique de handball : Battue par le Zamalek, la JSE Skikda n'ira pas en finale    Ils sont au bord d'un abîme et de désespérance    Coupe de la Ligue (réserve) : la finale fixée au vendredi 10 mai    Visite d'inspection et de travail du wali aux chantiers    Assurer la régulation du marché    Journée nationale des personnes âgées Le CNDH salue    Une amie de la Révolution algérienne s'en est allée…    Hommage aux valeureux Moudjahidine de l'ALN    Soixantenaire de la Cour suprême: Consensus sur l'importance de la numérisation et de l'échange d'expériences pour l'amélioration du travail judiciaire    Ahmed Attaf reçu à Riyadh par le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas    Première édition du festival des sports d'Alger: la piste dédiée aux sports urbains attire les jeunes à Bab Ezzouar    Tournoi international de tennis: l'Algérienne Maria Badache et l'Espagnol Ganzales Galino Valentine sacrés à Tlemcen    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Lancement officiel du réseau associatif de la Démocratie participative    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Khenchela: 165 étudiants participent à la 14ème édition de la manifestation nationale universitaire "Marcher en Montagne"    Un investissement de 10 milliards DA pour renforcer la sécurité et la sûreté dans les aéroports    Agriculture/startups: lancement de la 4e édition du concours Africa Sipsa Innov Award    L'Emir Abdelkader, un homme d'Etat et de Savoir    Education: toutes les mesures prises pour le bon déroulement des examens de fin d'année    Chargé par le président de la République, Attaf prend part à Riyadh à la réunion du Forum économique mondiale    Algérie : 4,1% de croissance économique en 2023    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'élève à 34.388 martyrs    Algérie Télécom sponsor officiel du tournoi zonal d'escrime de qualification aux Jeux Olympiques 2024    L'amie de la Révolution algérienne Briou André Alice Jeanne n'est plus    Espagne: saisie de 25 tonnes de haschich dans un camion de melons en provenance du Maroc    Festival du film méditerranéen à Annaba : "130 ans de cinéma italien à travers le regard des critiques", objet d'une conférence spéciale    Un modèle de l'unité et de la cohésion du peuple algérien dans sa résistance à l'occupation française    La préservation de la mémoire nationale conditionnée par l'utilisation des technologies modernes    Chanegriha impitoyable à la préparation au combat    Les médias conviés à une visite guidée du Centre de formation des troupes spéciales    Le ministre de la Justice insiste sur la fourniture de services de qualité aux citoyens    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



50e anniversaire du cinéma algérien
Chronique d'une mort annoncée
Publié dans El Watan le 06 - 01 - 2008

A l'occasion de la célébration du 50e anniversaire du cinéma algérien à Annaba, l'histoire de cet art a été passée en revue lors du « Jeudi culturel », organisé par la direction de la culture. Des cinéastes, des réalisateurs, des acteurs et des historiens venus de divers horizons ont été réunis pour la circonstance au palais de la culture et des arts Mohamed Boudiaf.
En présence du public et des représentants de la presse, ils se sont succédé pour parler du cinéma algérien passé, présent et avenir. Longue est la liste de noms illustres, qui, au déclenchement de la guerre de Libération de l'Algérie, s'étaient armés d'une caméra. Ils ont, au péril de leur vie, fixé à tout jamais sur pellicule des scènes d'héroïsme des moudjahidine dans leur combat libérateur de la barbarie sanguinaire de l'armée coloniale, de la souffrance du peuple et de sa joie à l'indépendance. Ils ont bien accompli leur mission et l'ont poursuivie bien après. Une encyclopédie en quelque sorte, qui évoque le long chemin parcouru par le 7e art algérien, tout en dressant un tableau des acquis qu'il a enregistrés et de puis de son déclin. Une encyclopédie dont de nombreux passages ont été soigneusement cités par le Dr Ahmed Cheniki, enseignant universitaire et Djamel Eddine Hazourli. Les deux personnalités ont cité, dans l'ordre chronologique des événements de notre cinéma, des dizaines de noms d'hommes et de femmes de cet art comme René Vautier, Djamel Chanderli, Paule et Pierre Chaulet, Pierre Clément, Jacques Charley, Mohamed Lakhdar Hamina, Merzak Allouache, Aïssaoui, Bouabdallah, Ifticène… Pour connaître des pages d'histoires de notre cinéma, il fallait juste évoquer un des noms de ces réalisateurs. Il y a eu la Palme d'or décrochée au Festival de Cannes, la seule et première à ce jour pour l'Afrique, remportée par le film Chroniques des années de braise de Mohamed Lakhdar Hamina. La curiosité des participants était somme toute légitime et satisfaite par les nombreux détails révélés lors de ce jeudi culturel. En fait, MM. Cheniki et Hazourli avaient dans leurs gibernes respective un gigantesque vade-mecum du 7e art algérien. En les écoutant, nous avions le sentiment que d'autres pans restaient ensevelis dans une obscurité bien trop épaisse sur le déclin de notre cinéma. Tous deux ont parlé de la disparition des 360 salles de cinéma sur les 400 qui existaient au lendemain de l'indépendance et des différentes entreprises comme le Centre national du cinéma, le Centre algérien des industries cinématographiques, le Centre de formation cinématographique dès 1993. Des disparitions qui auraient pu servir comme base de travail pour écrire une chronique d'une mort annoncée, comme celle des films réalisés dont on n'entend plus parler ou d'autres détériorés. La mort du cinéma algérien. « L'image est le tremplin de la communication » a affirmé Djamel Eddine Hazourli, d'une voix presque éteinte, comme pour ne pas embarrasser. On a beaucoup reproché au Dr Cheniki d'être un analyste implacable de tout ce qui touche au cinéma et au théâtre en Algérie. Dans sa communication sur l'histoire du cinéma algérien 50 années après, on retiendra son sens de l'observation des événements et sa tentative de combattre l'oubli de certains. Les participants à ce Jeudi culturel de Annaba ont compris qu'hormis quelques événements ponctuels ou circonstanciels, la politique culturelle nationale a sombré corps et âme dans notre pays. Le cinéma en est la principale victime. Depuis la fin des années 1980, l'éducation cinématographique n'existe plus. Le 7e art s'est transformé en un vaisseau fantôme encalminé dans le port des illusions perdues des réalisateurs. Comme pour le sport, on vit de réminiscences des années « fastes » et des succès emmagasinés par Vautier, Chanderli, Frantz Fanon, Yacef Saâdi, Lakhdar Hamina, Amar Laskri, Bouamari, Mostefa Lachref, Allouache, Ahmed Rachedi, Bakhti et beaucoup d'autres. Des souvenirs aussi avec ces films qui ont fait et qui font toujours le bonheur des salles de cinéma à travers le monde, comme L'Algérie en flamme, Chronique des années de braise, L'Opium et le bâton, La Bataille d'Alger, Patrouille à l'Est, Le Charbonnier… Et dire que les têtes pensantes du Pentagone prennent en référence dans leur stratégie de lutte contre le terrorisme, le film La Bataille d'Alger de Pontecorvo. Ils suivent également et avec une grande attention la projection de tous les films sur les divers aspects de la vie réalisés par des Algériens, durant la période faste des lendemains de l'indépendance, et jusqu'en 1990.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.