La venue de l'Américaine Nicole Slack Jones jeudi dernier au soir au Dimajazz, ne pouvait mieux tomber. Un show de deux heures qui a coïncidé avec la journée mondiale de la fête de la musique célébrée le 21 juin. Pleine d'énergie et d'émotions, Jones accompagnée de son orchestre s'est avérée être une vraie bête de scène. Originaire de la Nouvelle-Orléans, Nicole Slack Jones, 33 ans, bercée depuis son plus jeune âge par la musique gospel et jazz (d'une famille de musiciens), est sans aucun doute la star de cette dixième édition du Dimajazz. Précisons que la moitié de son orchestre est déjà passé par la scène du Dimajazz, le guitariste, le tromboniste et la saxophoniste ont joué aux côtés de Boney Fields l'année dernière. Le cocktail blues/gospel avec une touche R'n'B, a immédiatement eu de l'effet sur le public. Assistée de deux choristes, Jones a communié avec son public, le faisant chanter ou danser, l'invitant à chaque fois à taper des mains. Chaleureuse et pleine de vie, elle reprendra dans une bonne partie de son concert le répertoire de ses idoles, dans une ambiance survoltée aux rythmes de plusieurs carrefours musicaux soul, funk, gospel ou jazz, tantôt elle imite les pas de Tina Turner, tantôt sa voix colle avec celle de Whitney Houston ou de celle d'Aretha Franklin, sans oublier une magnifique reprise de « This the man's wolrd » de James Brown. Infatigable et généreuse, elle proposa ses compositions originales Everything you need, Learning to love ou encore son fameux Bisou Bisou Bisou. Plus qu'un concert, ça a été un voyage au cœur des musiques noires américaines que nous a présenté Nicole Slack Jones. Beaucoup d'émotion. La joie se lisait sur son visage à la fin de son show où elle est restée plusieurs minutes à saluer le public.