Leur mission a été mise en exergue cette année par l'Organisation internationale de la protection civile (OIPC) qui a choisi de célébrer la journée mondiale de la Protection civile le 1er mars (demain : ndlr), sous le thème « La Protection civile et la préparation de la société civile pour réduire les risques des catastrophes ». De ce fait, l'OIPC a pour objectif d'installer une culture de prévention au sein de la population. Dans un message adressé, cette année, aux membres de son organisation, le SG, Nawef Essalibi, a expliqué ce choix par les expériences et les études qui ont prouvé que les unités de la Protection civile et la défense civile et les services des urgences ne peuvent pas agir seuls sur le terrain. « Même dotés de gros moyens dans la sécurité du pays, des biens, ou de l'environnement, la coordination avec la société civile est devenue plus que nécessaire, surtout avec la mondialisation et l'évolution technologique », a-t-il souligné dans son message. Ces dernières années, les organisations de la société civile ont prouvé leur capacité dans la gestion des catastrophes naturelles et la prise en charge des réfugiés à travers le monde. Pour M. Essalibi, ces associations doivent être considérées comme intermédiaire entre le citoyen et les autorités publiques. Ainsi, l'OIPC vise, par ce thème, à impliquer chaque organisation pour réduire les pertes humaines, les dégâts socio-économiques et environnementaux. Pour ce faire, les pays doivent mettre en place des politiques, des plans et des programmes pour « renforcer les capacités des organisations afin qu'elles soient mieux placées pour intervenir en cas de catastrophes, promouvoir des activités et des actions qui atténuent les effets néfastes », ajoute la même source. Toutefois, le SG de l'OIPC estime que la société civile doit être encadrée dans un réseau national qui intervient sur terrain, selon les lois et les plans pour « que ces associations ne dévient pas et ne soient pas exploitées pour d'autres objectifs. « Il ne faut pas laisser les ONG seules sur le terrain », indique M. Essalibi. Cette démarche de l'OIPC a été soutenue par la direction générale de la Protection civile en Algérie qui a entamé, depuis environ une année, une étroite collaboration avec le Croissant-Rouge algérien.