Si les parapsychologues reconnaissent sans difficulté l'existence de l'énergie spirituelle, comment peuvent-ils démontrer l'existence physique de celle-ci ? Peuvent-ils la canaliser ou, mieux encore, la photographier ? En 1939, un jeune ingénieur électricien soviétique, Semyon Kirlian, travaillait, dans un laboratoire de Krasnodar, dans le Caucase, à la réparation d'un appareil électrique, destiné aux soins médicaux. Par mégarde, il passe la main près d'une électrode et reçoit une petite décharge. Il retire vivement sa main, mais il a eu le temps de voir comme une sorte d'étincelle. Il est surpris et décide alors de refaire l'expérience et de placer une plaque photographique entre sa main et l'éclair. Au développement de la plaque, il aperçoit une sorte d'aura flamboyante, entourant ses doigts. Kirlian recommence l'expérience plusieurs fois, et à chaque fois, il obtient le même flamboiement. Il l'essaye sur sa femme et l'aura apparaît, mais quand il tente l'expérience sur des objets, il n'obtient rien. Il conclut alors que l'aura n'apparaît que pour les êtres animés ! Dans son appartement – un minuscule deux-pièces – il construit une sorte de machine qui permet de créer un champ électrique à haute fréquence, pouvant provoquer deux mille étincelles par seconde. Sa femme le seconde dans la préparation des plaques photographiques, mais bientôt Kirlian invente une visionneuse qui permet de vérifier son «effet» en direct : plus besoin de photographie pour voir l'aura qui se dégage des êtres animés ! L'«effet Kirlian» est né !