Deux autres auteurs, D. Seurat et R. Bellamy ont également émis l'hypothèse que c'est le rapprochement de la lune de la terre qui a favorisé l'apparition de créatures gigantesques. Les rayons cosmiques et les pluies de radiation sont également responsables du gigantisme. Une preuve a été apportée à cette théorie quand en 1902 la ville de Saint-Pierre, dans les Antilles françaises, a été entièrement détruite par une éruption du volcan de la montagne Pelée. Un nuage violet, formé de gaz saturés de vapeurs d'eau, annonciateur du terrible drame, s'était formé au-dessus du cratère sans inquiéter la population qui a continué à vaquer à ses affaires. Une colonne de feu de 400 mètres de haut a enflammé les gaz provoquant une chaleur supérieure à 1 000°C. Tous les habitants sont morts, à l'exception d'un prisonnier, protégé par les épais murs de pierre de sa cellule. Quand la situation est redevenue normale et que la végétation et les animaux sont réapparus, on a constaté au fil du temps qu'ils s'étaient développés de façon anormale. C'est ainsi que le lézard copa, qui avait 20 cm de long avant la catastrophe, s'est mis à mesurer 50 cm et sa morsure qui était auparavant bénigne est devenue mortelle, comme celle du cobra. Les animaux domestiques ont subi également le phénomène : chiens, chats, poulets ont pris de la taille et du poids. Jusqu'aux êtres humains qui, bien qu'adultes et ayant achevé leur croissance, ont encore grandi de quelques centimètres. Le chef de la mission scientifique chargé d'étudier le phénomène a pris 6 cm et son assistant, qui avait 57 ans, 5,5 cm ! M. A. H.