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Portrait
Une figure emblématique
Publié dans Info Soir le 23 - 03 - 2004

Parcours Condamné à la prison à vie par Israël, il est libéré au bout de 8 années de détention après l?intervention du roi Hussein.
Cheikh Ahmed Yassine, 67 ans, était le fondateur et le guide spirituel du mouvement intégriste Hamas, qui a revendiqué des dizaines d'attentats anti-israéliens meurtriers. Malade depuis des années, il est la figure emblématique des Palestiniens et son portrait s'étale partout dans la bande de Gaza.
Il répétait à l'envi que le Hamas n'arrêtera les attaques-suicide qu'à la condition que l'armée israélienne cesse «de tuer des femmes, des enfants et des civils innocents».
Petit, portant la barbe et la calotte blanche des islamistes, le fondateur du Hamas était paralysé des deux jambes depuis l'âge de 12 ans. Il avait reçu un mauvais coup à la colonne vertébrale en jouant au football dans le camp de réfugiés de Chatti dans la bande de Gaza, où il habitait.
Depuis, il se déplaçait en chaise roulante. Ce père de onze enfants faisait partie des réfugiés expulsés du territoire, qui forme aujourd'hui Israël lors de la première guerre israélo-arabe, en 1948. Il est né en 1936 à Majdel, près d'Ashkélon. En 1948, son village, comme nombre d'autres, est rasé par les forces juives et il se retrouve dans la bande de Gaza, où il termine ses études secondaires.
Malgré sa paralysie, il part au Caire où il passe un an à l'université Aïn Chams. Faute d'argent, il doit interrompre ses études. Mais il y rencontre des fondamentalistes du mouvement des Frères musulmans. Dans les années 1970, il fonde sa propre organisation, le Moujama al-Islami, et commence à recruter des jeunes épris d'action.
A l'époque, Israël laisse faire, et même encourage en sous-main, les intégristes qui étendent leur influence dans la bande de Gaza, afin de faire pièce au mouvement Fatah de Yasser Arafat.
Au début des années 1980, dans la foulée de la révolution iranienne, cheikh Yassine crée une organisation intégriste plus radicale, Majd el-moudjahiddine (gloire des combattants de l'Islam). Mais il est arrêté en 1984 et condamné pour détention d'armes et d'explosifs. Il ne restera en prison qu'un an avant d'être libéré dans le cadre d'un échange de prisonniers.
Il va alors bâtir patiemment une nouvelle organisation, le Hamas, qui proclame son existence le 14 décembre 1987, au début de la première Intifada. Arrêté en mai 1989 par Israël, il est condamné à la prison à vie en octobre 1991. A ses juges, il lance : «Le peuple juif a bu au verre de la souffrance et a vécu dispersé dans le monde. Aujourd'hui, c'est le même peuple qui veut forcer les Palestiniens à boire à ce verre. L'Histoire ne vous pardonnera pas et Dieu nous jugera tous.»
Il sera libéré début octobre 1997 et banni en Jordanie après huit ans et demi de détention sur une intervention du roi Hussein de Jordanie. Ce dernier, outré par une tentative des services secrets israéliens d'assassiner à Amman le chef du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal, obtiendra la libération de cheikh Yassine contre celle des deux agents israéliens arrêtés en Jordanie.
Après un bref séjour dans un hôpital d'Amman, cheikh Yassine regagne Gaza. Il entretient depuis des relations en dents de scie avec l'Autorité palestinienne de Yasser Arafat, qui l'a brièvement placé en résidence surveillée à deux reprises, en décembre 2001 et juin 2002.


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