Résumé de la 16e partie - L'ogresse, qui a enlevé Mqidech, l'engraisse pour le manger. Mais le facétieux garçon lui donne à tâter le manche d'un balai… Une semaine après, l'ogresse demande à tâter Mqidech. — Que veux-tu tâter, maman ogresse, ma main ou ma jambe ? — Qu'importe ! Mqidech, lui donne d'abord à tâter la queue d'une louche. — Voilà ma main ! — Comme c'est maigre, montre-moi ta jambe ! Il lui donne à tâter le manche d'un balai. — c'est toujours maigre ! Mais cette fois-ci l'ogresse ne veut pas attendre. — Ma patience est à bout, maigre ou gras, je dois te manger ! Mqidech est atterré. — Tu n'auras que des os ! — Je dis que je ne peux plus attendre ! demain, je vais appeler mes deux sœurs, nous te mangerons ensemble ! Elle ferme la soupente. Mqidech sait que cette fois-ci, il risque sa vie et que s'il ne trouve pas de ruse pour vaincre l'ogresse, il est perdu. Il cherche désespérément dans la remise un couteau, mais il ne trouve rien. Le lendemain, l'ogresse se lève de bonne heure. Elle réveille sa fille. — Lève-toi, tu dois égorger Mqidech et le préparer avec un couscous ! Le jeune garçon, qui n'a pas dormi, est aux aguets. Il sait qu'il n'a rien pour se défendre mais il compte sur son intelligence pour se sortir d'affaire — Prépare la grande marmite des fêtes, à mon retour, tout doit être prêt ! — Ne t'inquiète pas, maman, j'égorgerai Mqidech pour préparer un bon couscous… Mes tantes seront comblées ! Avant de partir, l'ogresse demande à voir Mqidech. — Ta main ! Il lui donne à tâter la queue de la louche. — C'est toujours maigre ! — Ta jambe ! — C'est encore maigre ! — Alors, laisse-moi le temps de grossir ! L'ogresse secoue la tête. — Non, aujourd'hui, tu vas mourir ! Elle sort. Aïcha, la fille de l'ogresse, ferme la porte. elle a pris un grand couteau de boucherie et ouvre la porte de la soupente. — mon petit Mqidech, viens par-là ! — Viens me chercher, Aïcha ! Elle se précipite. Mais elle trébuche et s'affale de tout son long. — Aide-moi à me relever ! crie-t-elle. — J'arrive, dit Mqidech. — Fais donc vite, maman ne va pas tarder à revenir. (A suivre...)
