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Une ville, une histoire
Sidi Ahmed Benyoucef (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 05 - 2004

Résumé de la 1re partie Le saint Sidi Ahmed Benyoucef a fait et continue de faire la célébrité de Miliana.
Le saint que la ville se targue d'avoir pour patron est né entre 1432 et 1440 de l?ère chrétienne, selon la version la plus courante, à Qalal Banu Rachid. Il est mort en 1524 ou 1527 à Biraz, aujourd?hui Al-Amira, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Aïn Defla.
Des généalogistes ? sans doute pour lui plaire ? lui donnent une origine arabe et le rattachent à la famille du Prophète. Mais en réalité, c'est un Berbère, ainsi que le montre le nom de certains de ses ancêtres : Yamdas, Tad' Yaâla, etc. Par ailleurs, on le rattache souvent à la grande tribu berbère des Maghraous. Son principal biographe, Al-Sabbagh, lui attribue des mots et même des phrases en berbère. Ainsi, il se faisait appeler ddada, mot berbère bien connu qui signifie «grand frère».
Ahmed est le nom de notre saint, Youcef serait le nom de son père ou de son grand-père, mais on ignore tout de ce personnage. La tradition orale entoure sa naissance de légendes. Selon un récit, Youcef, dont il porte le nom était son père adoptif, qui l'a recueilli à sa naissance. Comme il se doit pour un grand saint, Ahmed Benyoucef était orphelin de père et de mère. Le Youcef de la légende n'était pas très riche mais il nourrit le bébé du lait de sa vache et l'éleva en l'entourant d'affection.
Selon une autre légende, Benyoucef était le fils d'un santon du Gourara, un certain Mansour, surnommé Boukerkour, dont le tombeau est encore visité de nos jours. On rapporte que Mansour était déjà vieux quand Benyoucef est né : il était donc tourné en dérision par les gens qui doutaient de sa paternité. «Cet enfant est bien vigoureux, lui disait-on, comment peut-il avoir pour père un vieillard flageolant ?» Irrité par les plaisanteries et les sous-entendus, le vieil homme convoqua la foule et lui dit : «Je veux couper court à toutes les supputations sur la naissance de mon fils. Aujourd'hui même, devant vous, je vais le soumettre au sort !» Il demanda qu'on allume un brasier puis il alla chercher le bébé et le montra aux gens : «Je vais le jeter dans le feu : s'il n'est pas mon fils légitime, qu'il soit consumé, en revanche, s'il est de mon sang, qu'il ne lui arrive rien !» Devant la foule horrifiée, il jeta le bébé dans le feu. Il laissa passer un instant puis ordonna qu'on l?en retirât. Miracle : les langes avaient brûlé mais l'enfant n'avait aucune brûlure et souriait !
On a très peu d'informations sur l'enfance et la jeunesse d'Ahmed Benyoucef. Il a dû faire ses études dans son village natal, s'initiant aux principales disciplines qu'on apprenait alors : l'écriture et la grammaire arabes, le calcul, les sciences religieuses. Il aurait suivi, un peu plus tard, des cours de maîtres de son époque, notamment le mystique Ahmed Zarrouq Al-Barnousi qui l'a initié au soufisme, au mysticisme musulman, notamment à la tariqa (voie) des Chadouliyya. C'est Zarrouq qui l'a revêtu de la khirqa, la bure des initiés et qui lui a fait faire sa retraite spirituelle.
Après cette retraite, Ahmed Benyoucef prend la route pour pratiquer, selon les principes de sa tariqa, I'errance ou siyah'a qui va le conduire, durant une quinzaine d'années, à séjourner dans plusieurs villages et villes d'Algérie. Ses séjours dans l?Ouarsenis et le Djurdjura, en Kabylie, ont été les plus longs. (à suivre...)


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