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Cinéma : «L'étoile d'Alger» bientôt sur grand écran
Publié dans Info Soir le 25 - 01 - 2015

Projet ■ A l'inverse de certains professionnels du 7e art, qui décrètent que le cinéma algérien accuse du retard par rapport aux pays voisins, les néophytes parlent de regain et pas n'importe quel renouveau !
El Wahrani, de Lies Salem, Fadhma N'soumer, de Belkacem Hadjaj, Krim Belkacem, de Ahmed Rachedi, Parfums d'Alger, de Rachid Benhadj, Crépuscule d'ombres, de Mohamed Lakhdar Hamina, pour ne citer que ceux-là.
On peut d'emblée dire que ces productions donnent lieu, pour avoir de l'espoir, à d'autres produits filmographiques à l'avenir. Et qui dit avenir, pense prochainement en matière de production filmographique avec le prochain long métrage de Rachid Benhadj, L'étoile d'Alger, une adaptation du roman éponyme de Aziz Chouaki.
Tous ceux qui ont vu Parfums d'Alger du même réalisateur se souviennent de la charge quasi passionnelle émanant du film et du jeu des acteurs.
Après une première adaptation sur les plan-ches en France par Farid Ouncihouene, le récit investit le grand écran grâce à Rachid Benhadj. Le début du tournage commence au cours du mois de février.
D'une durée de 1 h45mn, le cinéaste a fait appel à de jeunes acteurs, qui évolueront aux côtés de vieux routiers du cinéma algérien, en l'occurrence Arslane, Zahir Bouzrar et Saïchi Fouzi. Rachid. Benhadj, pour une deuxième fois, va aborder la tragédie algérienne des années 90 et sans tabou la vie d'un jeune artiste algérois à la recherche d'une reconnaissance internationale. Pourquoi pas à la Michaël Jackson !
L'étoile d'Alger, c'est mettre le doigt à l'essentiel des attentes de la jeunesse algérienne à une époque où le pays s'enfonçait dans la violence. L'Algérie à la croisée de son destin, emportant dans son sillage les désillusions d'une frange de sa jeunesse. Rachid Benhadj confie que malgré les angoisses de la population, décrite par l'écrivain, il en découle du roman un débordement de lumière et d'espoir.
Ce que pourra voir le cinéphile durant 1h 45mn au mois d'octobre prochain. Le tournage se déroulera entièrement dans la capitale, suivant les référents spatio-temporels du récit de Chouaki. L'histoire raconte l'histoire de Moussa, un jeune Algérois épris de musique décidé à conquérir le monde. Un désir légitime lorsqu'on a autour de la vingtaine. Mais c'est compter sans la tornade politique secouant le pays. Moussa fait partie d'une fratrie de 14 enfants logeant dans un trois-pièces au cœur d'une cité populaire «Mer et soleil», un quartier à mi chemin entre Oued Ouchayah et la cité des Eucalyptus (Bachdjerrah dans le vocabulaire populaire).
Le jeune homme, bardé de sa foi en des lendemains qui chantent, ne lâche pas le morceau. Il sera le Michaël Jackson algérien. L'idole de la jeunesse américaine et du monde entier trône à travers un poster au-dessus du matelas en mousse tenant de lit pour Moussa. Il perce dans le showbiz, met sur pied un groupe musical, se produit dans des boîtes et discothèques. Moussa Massy est né ! Les châteaux en Espagne s'écroulent. L'étoile montante du rock algérien n'ira jamais à los Angeles, encore moins dans l'Etat de l'Indiana où a vu le jour son idole. Il reviendra sur ses espérances avortées, Alger broie du noir. Entre le zombretto, mélange de vin et d'alcool à brûler, les psychotropes et la parole déviée de sa quintessence, la ville devient la cité des deuils collectifs. Adieu les grandes espérances et avec elles l'amour. Arrive ce qui devait arri-ver.
Leila N.
La caméra de Rachid Benhadj et le verbe de Chouaki. Un langage pluriel pour une collaboration conjuguée du verbe et de l'image. C'est ainsi que l'on pourrait définir le travail du cinéaste et de l'écrivain pour la concrétisation du prochain film, dont la composition musicale sera confiée à Saïd Bouchelouche, celui-là même qui a écrit la musique de «Parfums d'Alger».
La production est chapeautée par le Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographique (FDATIC). Elle sera, comme l'a souligné le cinéaste, 100% algérienne et a pour but de montrer aux générations futures l'accomplissement professionnel de l'artiste algérien quant à son apport pour une dynamique cinématographique et un futur productif dans le domaine du 7e art. Un avenir qui n'aurait pu se réaliser sans l'engagement des artistes «pour vivre dans la dignité et la liberté ». Rachid Benhadj, comme Aziz Chouaki, sont nés respectivement à Alger et à Tizi Rached (wilaya de Tizi Ouzou). Les deux hommes ont suivi un cursus universitaire qui les a menés, pour le premier vers l'architecture et le cinéma, quant au second vers des études d'anglais, le journalisme et l'écriture littéraire. Rachid Benhadj enseigne à Rome dans la prestigieuse académie de Cinnéttita à Rome, il a à son actif Le pain nu, Touchia, La dernière scène et Les destinées suspendues.
Aziz Chouaki, lui, est l'auteur de plusieurs écrits, notamment Les Oranges, Baya, Alger à 20 ans et Le tampon vert. Sur fond d'exil, il y a leurs destins croisés qui s'accomplissent avec en arrière musique, Alger l'éternelle.


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