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Histoires vraies
Histoire simple (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 06 - 2006

Résumé de la 1re partie n Une famille modeste et heureuse. Denis, un enfant choyé, voit grand. Il veut vivre comme un bourgeois. Dès 15 ans, il devient toxicomane et rackette sa propre mère.
Les choses s'arrangent en effet. Denis, qui a maintenant passé la trentaine, épuisé sa mère et rendu son père malade de honte, rencontre une jeune femme. Elle lui donne un enfant, il trouve un travail, jure que pour cet enfant, pour cette femme, il ne touchera plus à la drogue.
Mais il est allé trop loin et trop longtemps dans la toxicomanie. On ne se tire pas d'une maladie de ce genre sans aide, sans cure de désintoxication, sans psychothérapie. C'est long, cela demande une réelle volonté de s'en sortir, c'est un travail sur soi épuisant, une remise en question de toute sa personnalité. Certains en sont capables, pas tous, et en tout cas pas lui. Il replonge, s'arrête, replonge à nouveau. Les crises de manque sont terribles. Sa compagne les subit à son tour. De l'argent, toujours de l'argent pour obtenir sa dose. Et, s'il n'a pas d'argent, il se rabat sur des tubes de tranquillisants, sur l'alcool, pique des rages terribles à se cogner la tête contre les murs.
Papa et maman doivent pallier à nouveau le manque d'argent pour le manque de drogue. Les visites dans la petite maison familiale sont de plus en plus rapprochées et violentes. Les discussions, les affrontements ne mènent à rien. A bout de fatigue, à bout d'arguments, l'entourage cède.
En 1991, la situation est à son maximum. Le point critique est atteint. Un père maintenant à la retraite avec une retraite d'ouvrier spécialisé, certes, mais tout juste suffisante, ne peut pas continuer éternellement à donner à son fils cinq cents, voire mille francs par semaine. La retraite de papa y passe, les économies de maman y passent, le salaire de sa compagne y passe. Denis est à la recherche permanente du prix d'un shoot. Il souffre le martyre. Il lui arrive d'avaler des cachets pour la toux par poignées, pour un maigre soulagement passager.
Sa compagne, lassée de cette vie, ne peut plus assumer. L'enfant est mis sous la protection de ses grands-parents, à l'écart de ce foyer raté qui coule sans espoir. La communication avec un malade à ce stade de la dépendance est totalement impossible. Chez lui, tout n'est plus que mensonge, violence, lâcheté, agressivité. Denis se sert de tout, acculé, rendu à l'état d'un chien qui meurt de la rage.
Il a trente-trois ans. Il force la porte de la maison paternelle, cogne sur son père, réclame cinq mille francs d'un coup, toujours pour payer ce dealer qui le persécute. Et il obtient les cinq mille francs. Et le père ne porte pas plainte contre ce fils qui l'agresse. On ne dénonce pas son fils à la police. On ne fait pas mettre en prison un être malade, décharné, tremblant, vomissant, se tordant de douleur quand il n'a pas la dose salvatrice. Et les doses se rapprochent, le manque revient plus vite. La spirale infernale n'en finit pas d'entraîner Denis vers une fin dont personne ne connaît l'issue. Tout cela finira mal, dit la vox populi devant ce genre de cas. Il tuerait père et mère pour un gramme d'héroïne.
En effet. Sa mère, un couteau sur la gorge : «Arrête, Denis...
— Donne-moi le fric...»
Maman n'a plus ce maudit fric. Et le couteau entre dans la gorge. Tout juste. Il s'arrête à temps – blessure non mortelle, mais blessure grave tout de même. (à suivre...)


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