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Moins de pression à la campagne
Publié dans Info Soir le 12 - 04 - 2008

Réalité n Généralement, les troubles psychiques touchent beaucoup plus les habitants des espaces urbains soumis quotidiennement à des pressions relatives à leur mode de vie, que ceux de la campagne où règne plus de quiétude.
Promiscuité, embouteillages, rythme de vie accéléré, problèmes d'ordre professionnel, etc., les contraintes ne manquent pas dans nos villes. Et ce n'est pas tout. Les espaces de loisirs font, aussi, défaut. Lorsqu'on ajoute les entraves citées plus haut au manque flagrant des espaces de loisirs, on peut dire que les habitants de nos villes suffoquent sur le plan psychique. «Dans le milieu urbain, il y a toujours le stress et la pression sur les individus. Par exemple, les embouteillages dans la circulation automobile. Si vous circulez en voiture, vous pouvez vivre tous les jours le stress de la circulation, une moyenne de trois heures par jour perdues… Le travail où on est obligé d'arriver à l'heure, le surmenage, les problèmes d'ordre professionnel… C'est-à-dire que les gens sont toujours sous tension, ce qui favorise l'apparition de troubles psychiques», explique le vice-président de la Sarp. D'ailleurs, les habitants des villes profitent de leur congé pour se déplacer à la campagne en quête de quiétude, de calme et surtout de retraite. «Même les enfants sont stressés et ils attendent impatiemment les vacances scolaires pour aller chez leurs grands-parents à Béjaïa. Quant à moi, je n'ai qu'un mois de congé par an et je le passe aussi le plus souvent là-bas. Nous avons besoin de repos. La capitale est devenue insupportable ces dernières années», témoigne Arezki, fonctionnaire dans une administration publique à Alger. Des propos qui reflètent le malaise interne imposé par le rythme de vie urbaine sur les citoyens. «Ce n'est pas la ville qui dérange, mais ce sont les conditions de vie. Quand on voit la saleté partout, la promiscuité, le manque d'espaces verts, les embouteillages…on ne peut que stresser», intervient Saïd, également fonctionnaire. Contrairement à la ville, les problèmes psychiques sont moins fréquents dans les villages où rien ne presse les habitants à aller vite. Dans les villages, les problèmes du logement et de l'embouteillage ne sont pas posés. Les gens y vivent dans la quiétude, ce qui les met «psychiquement» sur les bons rails. Toutefois, d'autres problèmes d'ordre socio-économique tels le chômage, la pauvreté, la cherté de la vie et l'absence d'horizons nouveaux, notamment pour les jeunes, pourraient «contaminer» les villages. «Si les problèmes socio-économiques trouvent leurs solutions, la proportion des troubles psychiques à la campagne deviendrait insignifiante», estime M. Khaled. Il faut dire, par ailleurs, que les cas de suicide signalés périodiquement dans les villages sont révélateurs d'un malaise interne de la frange juvénile.

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