Comment prendre en charge la gestion des autoroutes ? Comment arriver à offrir les meilleurs services et le confort nécessaire aux usagers des autoroutes. Ces deux problématiques majeurs ont constitués les thèmes axiaux qui ont focalisé les débats lors de la journée d'étude sur l'exploitation de l'infrastructure autoroutière organisée, hier, en marge du 11e Salon international des travaux publics qui s'est déroulé du 21 au 25 de ce mois au Palais des exposions des Pins maritimes d'Alger. Cette journée d'étude, qui en est à sa 2e édition, avec pour thème «L'expertise nationale et internationale au service de l'exploitation de l'infrastructure autoroutière : cas de l'autoroute Est/Ouest», a été rehaussée par la présence du ministre du secteur, Farouk Chiali, et la participation d'experts locaux et étrangers dans le domaine autoroutier. Etaient présents aussi, des représentants d'entreprises et de sociétés chargées de l'exploitation d'infrastructures de transport à savoir le métro, les tramways et les aéroports. A l'entame des travaux, présidés par Ali Kelfaoui, directeur général de l'Agence de gestion des autoroutes (AGA), Farouk Chiali a pris la parole pour mettre l'accent sur l'intérêt de bien entretenir les infrastructures routières et surtout de bien les exploiter. Il a surtout souligné dans ce sens que «le développement durable de notre économie s'appuie fortement sur le réseau routier». Comme il a aussi fait savoir que le bon état des routes est devenu nécessaire surtout pour diminuer le nombre de morts sur nos routes. Et de rappeler à ce sujet : «Nous enregistrons en moyenne chaque année le décès de 4 000 personnes sur nos routes qu'emprunte un parc roulant de 6 000 000 de véhicules. Un nombre de décès trop élevé si l'on compare à ce qui se passe en France. Dans ce pays où le parc roulant est constitué de plus 30 000 000 de véhicules, le nombre de décès annuel est égal au nôtre.» Pour finir, le ministre a exhorté les responsables de l'AGA et du Cnpsr (Centre national de la protection et de la sécurité routière), de «s'appuyer sur l'expertise locale et internationale s'ils veulent remplir leur mission comme il se doit». Dans cette perspective l'AGA et le Cnpsr ont, à l'occasion de la journée d'études, procédé à la signature d'un protocole de partenariat. «Une coopération qui va permettre la mise en place d'une référence algérienne en matière de sécurité routière», nous ont indiqué les responsables des deux organismes. Z. A.