A.Lemili Le candidat indépendant préconise pour ce faire d'associer sans exclusive ni ostracisme toutes les formations politiques, les représentants de la société civile, lesquelles conviées dans un débat politique général devraient par conséquence consacrer de manière pérenne l'avenir du pays en y associant toutefois le peuple algérien qui reste seul souverain de son devenir. «Cette souveraineté doit s'exprimer à travers un référendum sur la charte finale née à partir des réponses et propositions nées au cours du débat national évoqué.» Faisant dans l'interaction avec le public, un exercice participatif à souhait dont il semble désormais faire sa signature personnelle, Benflis demandera au public qui, littéralement, buvait ses paroles «...quelle serait la solution aux difficultés vécues par l'Algérie ?» «...le changement», répondra à l'unisson ce dernier. Cherchant à brasser large parmi l'électorat dont il sait l'action vectrice que peut constituer son auditoire directement présent au sein de la salle omnisports, le candidat à la présidentielle d'avril prochain dira son intérêt accru pour la jeunesse et surtout l'enfance, dont il dénoncera les violences faites à cette catégorie de la population, une sorte de rappel subliminal de la tragédie vécue l'année passée par deux familles constantinoises de la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Et restant dans le large spectre de l'électorat à fédérer obligatoirement autour de sa candidature le jour «J», Ali Benflis dira de la longue crise qui agite le secteur de l'éducation que «Les enseignants sont les façonneurs des générations, leurs mérites doivent être reconnus et nous leur devons toutes nos considérations». Il mettra néanmoins un bémol à ce thuriféraire à l'endroit d'un important réservoir de voix en soulignant que ce respect «doit s'accompagner d'un enseignement de qualité et c'est pour cette raison qu'il y a une impérieuse nécessité de revoir les programmes». Il en fera de même pour l'enseignement supérieur, un secteur pour lequel il préconisera une augmentation des bourses au profit des étudiants. Notons enfin que parmi le public, nombreux auront été les élus FLN en exercice, des membres influents de la mouhafadha de Constantine, d'anciens élus de diverses formations politiques à être présents, comme auront été présents des élus FFS dont le professeur Aberkane, maire du Khroub, qui accompagnera le candidat jusqu'à la tribune. Le Pr Aberkane n'a jamais caché sa fidélité à Ali Benflis depuis que la première candidature de ce dernier à la présidentielle de 2004. A. L.