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A qui la faute ?
Le sport algérien dans le marasme
Publié dans La Tribune le 16 - 08 - 2009

Sports collectifs, sports individuels : pas terribles les disciplines, ne trouvez-vous pas ? Les piètres prestations des cadets et des juniors aux Mondiaux de handball à Tunis et au Caire, ajoutées à la grosse désillusion des juniors algériens, champions d'Afrique en titre, qui ont réalisé une terne prestation lors des Championnats du monde des cadets qui se déroulent à Budapest (Hongrie), la déroute des footballeurs espoirs aux éliminatoires des JO, la non-participation aux JM de Pescara et de la CHAN, l'élimination des juniors à la CAN, les équipes de basket-ball, de volley-ball absentes de la scène sportives mondiales en jeunes viennent de plonger le sport algérien dans la consternation. Pourquoi le sport algérien est-il abonné aux résultats minables ? Que faire pour l'extirper de ce marasme ? La qualification des cadets algériens (-17 ans) au Mondial du Nigeria d'octobre 2009, la médaille d'or du junior Imad Touil au 1 500 m des
12es championnats à Bydgoszcz (Pologne), laissaient pourtant présager l'éveil du football et du sport algériens. Erreur monumentale, ce résultat en trompe-l'œil n'était que l'arbre qui cachait la forêt. Loin d'être des victoires ou des résultats usurpés, ces succès n'ont duré que le temps d'une rose. Les errements du sport algérien ont refait surface avec les méthodes de gestion empiriques des fédérations et des autres ligues et responsables du sport algérien qui n'ont d'yeux que pour les postes de responsabilité afin de profiter de leurs bienfaits.
Le football algérien a du mal à s'adapter à la donne actuelle qui impose la scientification des méthodes de travail.
Aujourd'hui plus que jamais, la modernisation de notre sport devient impérative si nous voulons atteindre les cimes comme les autres qui l'ont compris avant nous.
Le mal du sport algérien
A l'instar du football, le sport algérien souffre, d'abord, du manque d'infrastructures adéquates. A peine quelques stades réunissent les conditions requises par la FIFA pour accueillir des compétitions internationales. Certes, d'autres arènes sont en construction. Mais pour une population de 35 millions d'habitants, cela
paraît bien maigre malgré tous les efforts consentis par l'Etat pour la réalisation de plusieurs projets. Les clubs, nés pour la plupart avant l'indépendances en 1962 sont, 46 ans après, sans siège social, sans stade des entraînements propres à l'image du doyen des clubs qui ne possède même pas son propre stade ou encore la JSK, sextuple champion d'Afrique, qui joue encore sur du synthétique. Les jeunes catégories s'entraînent le plus souvent sur une moitié des terrains qui ne favorisent pas la bonne pratique du football et encore moins l'éclosion des jeunes talents. La plupart des clubs n'ont aucune politique de formation ou de marketing ni de communication, ni aucune stratégie de sponsoring. Bref, aucune structure n'est en place pour la vie effective du club. Bien au contraire, c'est le président du club et son équipe dirigeante qui retroussent leurs manches quand il faut faire face aux dépenses. Le staff technique des séniors, quant à lui, perçoit des émoluments au gré du président et selon la tirelire. Aucun club n'a de politique de recrutement et de détection des jeunes talents et encore moins d'un encadreur assermenté pour cette tâche, sillonnant toute la république cherchant à dénicher la perle de demain.
Les centres de formation sont quasiment inexistants dans les clubs. Seuls quelques centres nationaux gérés par les pouvoirs publics ou l'Académie du PAC par Jean-Marc Guillou sont visibles dans l'Algérois. Dans ces conditions pourquoi s'étonner des piètres résultats de nos sportifs ou sportives en compétitions officielles et de la débâcle de nos clubs en coupes interafricaines. Aujourd'hui, le sport en général et le football en particulier n'ont cessé d'être une épicerie de quartier gérée avec des méthodes archaïques.
La professionnalisation du sport algérien exige la rupture avec les méthodes approximatives de gestion des équipes nationales. Les formations cadettes, juniors, espoirs ou olympiques, seniors doivent avoir un programme précis dicté par les objectifs à atteindre.
Un calendrier des matches de préparation adapté aux matches officiels doit être confectionné. Des budgets pour chaque campagne dégagés en amont, le personnel dirigeant rémunéré normalement, les athlètes motivés par un traitement digne ...sont les quelques recettes qui peuvent réveiller le sport algérien de sa léthargie. En attendant, tout le monde se demande toujours si l'Algérie peut encore retrouver son lustre d'antan. Un passé révolu à jamais qui fit des équipes algériennes des formations très respectées et craintes, à l'image du handball (sextuple champion d'Afrique), du volley-ball, du football, de l'athlétisme, une locomotive du sport africain. Un football algérien qui connut ses premières heures de gloire lors du Mondial 1982 quand le onze national terrassait à Gijón l'ogre allemand. Puis, vint la fabuleuse équipe qui disputant la Coupe d'Afrique des nations en Algérie (1990), qui a été la consécration de e football algérien avec ses talentueux joueurs et ses encadreurs émérites comme cheikh Kermali, feu Mourad Abdelouahab et Zouba. Avec des résultats très maigres, les approximations répétées, l'impréparation coutumière, les improvisations récurrentes dans la gestion du sport algérien, le bout du tunnel semble être perçu comme un mirage. Seul un grand coup de balai changera le destin de notre sport qui, pourtant, ne manque pas de valeurs.
M. G.


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