L'Union nationale des entrepreneurs publics soutient que l'amélioration de l'environnement de l'entreprise ainsi que du climat des affaires dans notre pays sont essentielles et capitales pour le développement de notre économie en général et des entreprises en particulier. Souhaitant, dans un communiqué rendu public hier, qu'«aucune attention particulière ne soit accordée au suivi des conditions de mise en œuvre des dispositions liées aux investissements afin d'assurer leur réalisation effective en matière de coût et de délais, de conformité, d'encadrement et de formation», l'UNEP s'engage, à travers les chefs d'entreprises, à tout mettre en œuvre afin d'assurer la réussite des différentes actions engagées ou à engager au titre des différents programmes qui soutiennent les plans de développement retenus par l'Etat. Par ailleurs, cette association souhaite l'interdiction des exportations de peaux brutes de bovins, d'ovins et de caprins, qui privent les tanneries algériennes de matières premières, transférant ainsi à l'étranger leur valorisation. Sur ce point, «l'UNEP s'étonne que l'Assemblée nationale populaire (APN) ait voté un amendement levant l'interdiction de l'importation de vêtements usagés, ouvrant ainsi la voie au retour de la friperie sur le marché». L'Union nationale des entrepreneurs publics considère, ajoute le communiqué, que ce volet lourd de sens, au moment même où le gouvernement a arrêté et mis en œuvre des mesures de relance des EPE (entreprises publiques économiques), notamment celle du secteur du textile et du cuir, ainsi que des mesures directes du secteur privé lors de la tripartite du 28 mai dernier. Sur un autre registre, l'UNEP décide «de continuer à participer activement aux différents groupes de travail mis en place suite aux décisions du Conseil des ministres du 3 février 2011 et ceux qui sont en charge des dispositions arrêtées lors de la tripartie du 28 mai dernier». R. E.