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Santé maternelle, une équation mère-enfant sans prise en charge assidue
des textes non appliqués
Publié dans La Tribune le 06 - 04 - 2013

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

Encombrement dans les CHU, manque de spécialistes et retard dans la réalisation de structures mère-enfant sont des paramètres à aplanir pour faire baisser le taux de mortalité des génitrices. Cinquante ans après l'indépendance et à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée aujourd'hui, il est nécessaire de faire une halte pour établir le bilan de la santé dans notre pays, notamment en matière de santé maternelle. L'Algérie serait placée au plus bas du tableau au Maghreb dans cette catégorie de volet médical. Pourtant, les budgets octroyés au secteur connaissent des hausses permanentes. Les statistiques révélées en mars dernier sur l'état de la santé maternelle illustre le malaise dans lequel se démène le secteur en Algérie, et notamment dans des régions presque oubliées. Près de
1 000 cas de mortalité y sont enregistrés annuellement, a alerté l'Association algérienne pour la planification familiale (Aapf).Un taux inquiétant qui, sans attendre, devra inciter les pouvoirs publics à actionner des mécanismes étudiés aptes à traiter cette situation
délicate. Les autorités qui se sont attaquées à ce secteur pour le rendre «aseptique», multiplient les essais dans la prise en charge avec des désengorgements vers les établissements de santé de proximité et des espaces mères-enfants. Or, ce ne sont pas toutes les circonscriptions du pays profond qui en sont dotées. Laissant les cliniques privées entrer en la matière avec leur clef unique (qualité de la prestation souvent critiquée en sus des tarifs vertigineux). Un constat que personne ne peut récuser. Les maternités étouffent avec la prise en charge d'un nombre important d'accouchements par jour. Certains spécialistes appellent même à multiplier les cliniques de maternités «publiques» pour venir en aide aux femmes vivant dans des zones enclavées ou a fortiori astreintes à un déplacement «périlleux» vers la structure la plus proche faute de moyens de transport adéquats. Tandis que les pouvoirs centraux se targuent de chiffres positifs, des femmes se bousculent aux portes des hôpitaux pour espérer un accouchement sans danger. La grogne suit chaque accouchement au seuil des blocs opératoires. Pour le cas de Constantine, ce sont les wilayas limitrophes qui rendent la tâche ardue au staff médical notamment aux sages-femmes.
«En période estivale, on se trouve pratiquement avec deux à trois femmes par lit. C'est aberrant», s'insurge un paramédical. Une surcharge expliquée, selon les responsables du secteur dans cette localité, par des évacuations à partir d'hôpitaux des régions limitrophes. Ce qui amène le taux d'admission à 40% au CHU Benbadis. D'où cet entassement aux effets négatifs et pour les femmes et pour le staff médical qui exerce dans des conditions difficiles voire déplorables. Deux paramètres qui relèguent la santé maternelle au dernier degré et viennent compromettre toute la stratégie «consignée» sur du papier par les décideurs. En plus ce rush vers Constantine n'est pas fortuit. Les patientes préfèrent solliciter un établissement doté de spécialistes pour être prises en charge de manière adéquate. Pour répondre à ce désir somme toute légitime la direction de la santé locale (comme nous l'avons déjà révélé dans l'une de nos précédentes éditions sur le sujet) a mis en place une première solution. Il s'agit du redéploiement de médecins en gynécologie obstétrique vers quelques structures de santé pourvues d'espaces. Notamment au niveau des services inexploités des hôpitaux du Khroub et d'El Bir, lesquels seront dotés de leurs propres plateaux techniques et de médecins affectés du Centre hospitalo-universitaire. Au plan chiffré, il faut savoir que la maternité du CHU a procédé à 11 478 accouchements en 2012, alors qu'à l'EHS de Sidi mabrouk et à l'hôpital d'EL Bir les services affichaient respectivement 9 511 et 1 817 enfantements. Dès lors Constantine s'impatiente de voir son centre mère-enfant à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Une structure multidisciplinaire (selon un programme établi à l'échelle nationale) qui devrait se pencher davantage sur cette branche médicale en disgrâce en raison des paramètres susmentionnés. Les femmes l'espèrent pour une bonne prise en charge maternelle, qui souffre d'un déséquilibre entre régions.


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