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Duarte met en garde Halilhodzic : «Les Gambiens nous ont empêchés de nous entraîner sur le terrain principal»
Publié dans Le Buteur le 08 - 02 - 2012

«Nous étions obligés de préparer la rencontre sur les plages de Banjul»
A trois semaines du match Gambie-Algérie, nous avons tenu à interroger Paulo Duarte, le sélectionneur portugais des Etalons du Burkina Faso qui ont éliminé la Gambie de la CAN 2012. Duarte évoque, dans cet entretien, les conditions ayant émaillé la rencontre Gambie-Burkina Faso et les graves dépassements des Gambiens.
M. Duarte, vous avez éliminé la Gambie de la CAN-2012 et, comme par hasard, cet adversaire sera sur la route de l'Algérie pour la CAN-2013. Pouvez-vous nous parlez de cette équipe ?
C'est une équipe moyenne qui n'a pas de stars, seulement, elle s'appuie beaucoup sur l'esprit de groupe et le jeu collectif. C'est une équipe qui est trop agressive et qui exerce de la pression sur le porteur du ballon.
Quel est le point fort de cette équipe ?
C'est le volet physique. Sur ce plan, elle est très forte. D'ailleurs, c'est cela qui lui permet d'exercer une pression sur le porteur du ballon, tout au long de la rencontre.
Y a-t-il des joueurs qui ont attiré votre attention ?
Oui, bien sûr. La Gambie possède deux très bons joueurs évoluant en attaque. Il y a tout d'abord l'ailier droit Niang qui est très fort, très vif et fait preuve d'opportunisme. Il y a aussi l'avant-centre qui est fort de gabarit et qui bouge beaucoup. Parfois, il crée le danger. Mais je persiste à dire que c'est une équipe assez collective. Les deux joueurs que j'ai cités doivent être surveillés de près.
On parle de conditions difficiles à Banjul…
Ah, oui. Il y a trop de pression là-bas sur les joueurs, les équipes et même sur les arbitres. C'est vraiment très difficile de jouer la Gambie à Banjul.
Pouvez-vous nous raconter l'aventure des Etalons à Banjul ?
Oui, à notre arrivée en Gambie, notre surprise était grande lorsque nous avons découvert l'hôtel que la Fédération gambienne nous a choisi. C'était un hôtel vétuste, pas digne d'une sélection. Nous avons alors choisi nous-mêmes notre hôtel, et c'est la Fédération burkinabée qui a pris en charge les frais, dans la mesure où les Gambiens avaient refusé de le faire. C'était de la pure provocation.
Mis à part l'hôtel…
La provocation ne s'est pas arrêtée. Cet incident de l'hôtel s'est produit lors de notre arrivée à Banjul, puis il y avait ce refus catégorique des responsables gambiens de nous permettre de nous entraîner.
C'est-à-dire que vous ne vous êtes pas entraînés avant le match ?
Oui, absolument. Nous n'avons pas pu nous entraîner avant cette rencontre. Une fois arrivés là-bas, notre demande fut refusée. En principe, l'équipe visiteuse a le droit de s'entraîner la veille du match sur la pelouse principale et au même horaire, mais on nous l'a refusé. Pourtant, les règlements de la CAF et de la FIFA sont clairs là-dessus.
Qu'est-ce que vous avez fait, alors ?
Eh bien, figurez-vous qu'on s'est préparés pour ce match au bord de la mer, sur une des plages de Banjul. C'étaient des conditions assez difficiles.
La provocation s'est arrêtée ainsi là…
Non, pas du tout. On a continué à nous provoquer. Une fois dans les vestiaires, à quelques minutes du coup d'envoi, on nous a empêchés d'entrer sur la pelouse pour effectuer l'échauffement. On n'a pas pu s'échauffer, notre préparateur physique, qui était censé diriger l'échauffement, est revenu aux vestiaires, après avoir trouvé la porte fermée. C'était vraiment affreux. Heureusement pour nous que cette rencontre était sans le moindre enjeu. Nous étions déjà qualifiés à la CAN- 2012.
Et sur le terrain, pendant le match, y avait-il de la pression et de l'intimidation ?
Sur le terrain, non. Même les gradins n'étaient pas pleins, car la Gambie était déjà éliminée de la CAN. Le match s'est joué à la régulière, mais ce qui s'est passé avant le match nous a beaucoup surpris et énervés aussi.
Tout cela pour un match sans enjeu. A quoi devrait-on s'attendre alors pour le match Gambie-Algérie qui sera décisif pour la CAN-2013 ?
Croyez- moi, ce sera très difficile pour vous. La Gambie est une équipe moyenne sur le terrain, mais les conditions là-bas sont très difficiles et il y a surtout la guerre psychologique qui déstabilise les équipes. Ce que je peux conseiller aux Algériens, c'est de bien prendre leurs précautions pour ce déplacement en Gambie. C'était très difficile pour nous là-bas.
Vous avez parlé de précautions. Lesquelles ?
Il faut choisir l'hôtel vous-mêmes. La Fédération algérienne doit s'occuper elle-même des préparatifs et ne pas faire confiance aux Gambiens. A l'arrivée, il faudra réclamer vos droits, comme le terrain d'entraînement, surtout la veille de la rencontre. Il faudra s'entraîner la veille du match, comme le stipulent les règlements de la CAF et de la FIFA.
Et qu'en est-il de l'état de la pelouse ?
La pelouse n'était pas mauvaise, mais elle n'était pas bonne non plus. Dans l'ensemble, c'est un gazon praticable.
Pensez-vous que la sélection algérienne va vivre l'enfer à Banjul ?
Oui, je pense que l'équipe d'Algérie rencontrera des difficultés à Banjul, comme ça a été le cas pour le Burkina Faso. Croyez-moi, les conditions sont difficiles. La Gambie n'est pas le genre d'équipe qui se laisse faire chez elle. Elle fait tout pour gagner à domicile. De la pression, de l'intimidation...
Et le public local ?
Tout ce que je peux vous dire, c'est que la galerie gambienne est fanatique. Elle soutient son équipe à fond. Elle exerce même une pression terrible sur l'adversaire pendant le match. Néanmoins, je considère cela comme une pression positive qui peut aider son équipe. D'ailleurs, moi je demande toujours aux supporters burkinabés de faire de même.
Pour conclure, quels sont les tuyaux que vous pouvez donner à Halilhodzic sur le plan tactique ?
Il faut que les joueurs soient calmes tout d'abord et qu'ils ne répondent pas aux provocations. Ils doivent aussi jouer leur jeu, avoir confiance en leurs capacités et ne pas trop se soucier de l'adversaire. Par ailleurs, il faudra prendre en considération les points forts de cette équipe.


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