Aucun sponsor pour aider le club Les dirigeants du club témouchentois n'ont pas été à la hauteur du standing d'une équipe de la Ligue deux comme le CRT, puisque à quelques jours seulement du début de la compétition, le club n'avait pas encore de président. Tour à tour, Larbi Abdelbaki puis Drif Noureddine se sont retirés de la présidence du club, le laissant sans patron, ce qui a influé négativement sur la gestion du club en matière de recrutement de joueurs, de désignation d'un staff technique, de reprise des entraînements et du lieu du stage. Ce laisser-aller n'a pas permis au club de démarrer la saison comme les autres clubs du pays. Heureusement que Haddou Houari est venu apporter son soutien, mais seul, il ne pouvait rien faire du fait que les membres actionnaires l'ont laissé seul et devant l'inexistence de subventions. Haddou tiendra six mois, avant de jeter l'éponge, au mois de décembre. Le comité de sauvetage qui a pris le relais n'a rien apporté au club, sauf de convaincre les joueurs de ne pas déclarer un deuxième forfait, mais du point de vue finances, rien n'avait changé dans la gestion du club depuis le début et la fin du parcours puisque aucune direction n'a apporté ce dont le club avait besoin. Aucun sponsor pour aider le club Aussi paradoxal que cela puisse paraître, un club professionnel de Ligue 2 comme le CRT n'a trouvé aucun sponsor durant toute une saison sportive. Pourquoi ce refus des différents sponsors de venir en aide à un club de Ligue deux ? Pourtant, les entrepreneurs et promoteurs pullulent dans la wilaya de Aïn-Témouchent. C'est simple, le club n'avait pas des hommes capables de lui procurer des sponsors à même d'investir au club et aussi parce que l'équipe n'avait aucun poids dans l'échiquier du ghota national de football et aussi parce qu'elle avait effectué un mauvais départ. Donc les sponsors ne veulent pas investir dans un club qui patauge dans les dernières loges du classement. Les supporters aux abonnés absents Depuis le lancement du championnat de Ligue deux en septembre et jusqu'à sa clôture au mois d'avril, tous les matchs de l'équipe du CRT joués aussi bien au stade Embarek-Boucif qu'à Oussief-Omar ont été joués devant des gradins vides. Pourtant, quand l'équipe évoluait en division Amateur, le stade était archi-comble chaque week-end. Les supporters accompagnaient même l'équipe lors de ses déplacements. Alors pourquoi ce refus des fans de l'équipe des Rouge et Blanc de venir assister aux matchs des protégés de Bencheriet ? Une question à laquelle on ne peut malheureusement répondre. Peut-être que c'est à cause des contre- performances des coéquipiers de Belaalem ? En tout cas, l'absence des supporters a été préjudiciable en matière de rentrées financières pour le club et, par conséquent, pour les joueurs. Pourtant lors de la Coupe d'Afrique des nations des U20 qui s'est déroulée à Aïn-Témouchent au mois de mars dernier, des milliers de supporters avaient pris d'assaut le stade Oussief-Omar lors des trois matchs de l'EN.