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l'Aniref répond aux mises en garde du FCE : Le foncier de la discorde
Publié dans Le Financier le 01 - 05 - 2010

Hassiba Mokraoui, directrice générale de l'Aniref (Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière) répond à Réda Hamiani, président du FCE (Forum des chefs d'entreprises) : la création de zones industrielles incombe à l'Etat et non pas au privé.
Toutefois, la même directrice n'exclut pas la création de zones mixtes où des sociétés seront créées à travers des partenariats entre l'Aniref et un ou plusieurs partenaires privés pour la réalisation et la gestion des futures zones industrielles. En attendant, l'Aniref doit casser sa tirelire et trouver 90 milliards de dinars, le montant des premières estimations pour la réalisation de nouvelles zones industrielles. A fortiori, Hassiba Mokraoui préconise que l'Etat opte pour des contrats de gré à gré avec l'Aniref concernant les assiettes foncières destinées à la réalisation de ces zones, suivant ces deux modalités : soit que l'Etat reste propriétaire des terrains et accorde un mandat à cet organisme pour l'aménagement des zones. Les zones mixtes sont une option accessoire: au cas où l'Aniref ne trouve pas les financements adéquats à la réalisation de ces zones, le privé sera le bienvenu. Pour rappel, Réda Hamiani avait souhaité que l'Etat accorde aux privés des agréments les autorisant à réaliser des zones industrielles privées, pour en finir avec la distribution aléatoire » des assiettes foncières industrielles (voir notre édition du 28 avril, ndlr). Les assiettes foncières industrielles profite-t-elle aux grands magnats, en excluant les promoteurs de PME/PMI ? Comme le déclare Réda Hamiani. Selon un responsable des Domaines d'Oran, les assiettes foncières sont toujours sous la mainmise de spéculateurs, malgré l'installation de l'Aniref. «Ces spéculateurs, habitués des coulisses des ventes aux enchères, s'accaparent en effet de terrains vagues, bien situés, qui restent durant des années inexploités», relève-t-on des déclarations de notre interlocuteur. Hier, Hassiba Mokraoui, a déclaré à l'APS que l'Aniref compte élargir ses activités en se lançant dans la réalisation de zones industrielles pour promouvoir le foncier industriel. Pour y advenir, les responsables de l'Aniref ont élaboré une étude qui se veut «exhaustive» autour de ce projet. Cette étude qui sera présentée dans les prochains jours au ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements, propose une vingtaine de régions dont l'une d'elles abritera une zone industrielle pilote dont les travaux de réalisation pourraient être entamés avant la fin de l'année en cours. Il sera ainsi question de réaliser notamment des bâtiments et hangars modulables qui abriteront les usines à installer, d'engager des travaux de viabilisation (réseaux d'électricité, gaz, eau...) et le gardiennage. Le choix de ces régions s'est faite sur la base de critères qui mettent en avant «les régions du pays les mieux desservies par les réseaux routiers et ferroviaires, ainsi que celles situées à proximité des aéroports et des ports et disposant d'autres tissus industriels», explique la 1ère responsable de l'Aniref. Sur un autre registre, en guise de réponses aux critiques de Réda Hamiani qui avait condamné le procédé des ventes aux enchères publiques restreintes, Hassiba Mokraoui a expliqué que «le marché a très bien réagi» vis-à-vis de ce nouveau cadre juridique basé sur la concession, à travers les enchères publiques restreintes comme unique moyen pour disposer d'un actif destiné à la réalisation d'un projet industriel. Elle étaye ces propos par le bilan de l'Aniref. Dans la foulée, la même responsable a estimé que la forte participation des investisseurs lors des quinze enchères publiques organisées jusqu'à présent prouve également l'importance accordée à ces opérations. Elle dira que « l'engouement manifesté par les investisseurs nous a amenés à passer à le tenue de trois enchères publiques par mois auparavant à cinq actuellement». Gérant plus de 720 actifs d'une superficie globale
de 600 hectares pour le compte des domaines publics, un nombre de 63 actifs implantés dans 17 wilayas sont proposés au cours du deuxième trimestre 2010. Ainsi, depuis la tenue des premières enchères publiques restreintes en octobre dernier, l'Aniref a concédé 43 actifs sur les 56 proposés (82%) au marché des adjudications. Totalisant une superficie de 72 hectares, les actifs concédés par l'agence ont été destinés à la réalisation d'usines de fabrication de produits métallurgiques et agroalimentaires ainsi que des matériaux de construction, dont certains dans le cadre de partenariats avec des sociétés étrangères.
Le désenclavement de l'intérieur du pays stabilisera les prix
Hassiba Mokraoui fait également savoir que la moyenne nationale du prix du foncier industriel est de 400 DA/m2, tout en précisant que le prix des actifs varie d'une région à une autre. A titre d'exemple, le prix est plus de 1.700 DA/m2 dans la wilaya d'Alger contre seulement 50 DA/m2 à Laghouat. Pour la directrice de l'Aniref «ce sont les prix des rares actifs encore disponibles dans les grandes villes, notamment Alger, qui perturbent l'élaboration d'analyses objectives des tendances du marché national du foncier industriel». A cet effet, elle notera qu'«il est impératif d'encourager les porteurs de projets à s'installer dans les régions intérieures du pays en leur proposant notamment des avantages tels que des abattements sur les prix du foncier industriel et l'exonération d'impôts ». Dans tous les cas de figure, le désenclavement que connaissent les régions intérieures notamment avec le développement des infrastructures routières et ferroviaires et la création, à l'avenir, de nouveaux aéroports et ports constituent autant d'atouts pour attirer les opérateurs d'y investir. Pour accompagner la réalisation «effective» des projets pour lesquels des actifs fonciers ont été concédés, la réglementation en vigueur délègue leur suivi à l'Aniref et les Domaines publics qui peuvent, en cas de manquement dans les engagements de réalisation, engager une action en justice pour déchéance, apprend-on.


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