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La prochaine tripartie, le retour de l'inflation et problématique de l'augmentation du SMIG
Publié dans Le Maghreb le 02 - 12 - 2009


Docteur Abderrahmane MEBTOUL Professeur d'Université, Expert International - Economiste C'est que l'inflation qui a des incidences directes sur le pouvoir d'achat est de retour en Algérie, risquant de remettre en cause les équilibres macro-économiques qui ont nécessité d'importants sacrifices de la population algérienne depuis 1994 date du rééchelonnement, , car ayant accusé un retard dans les réformes micro-économiques et institutionnelles, et ce, bien que le niveau des réserves de change de 144 milliards de dollars US , le stock de la dette tant intérieure qu'extérieure, en nette baisse, non pour des raisons de gouvernance interne, mais grâce à l'envolée du cours du pétrole. L'Algérie risque de revenir à la case départ si l'on a cette vision du passé que le développement s'assimile aux dépenses monétaires et aux réalisations physiques sans se préoccuper des impacts et des coûts. Et surtout, si l'on continue dans cette voie hasardeuse de l'assainissement répété des entreprises publiques, plus de 40 milliards de dollars US entre 1991/2008 et encore 5 milliards de dollars prévus dans la loi de finances 2010, et l'inefficacité des dépenses publiques conséquence d'un manque de cohérence et de visibilité dans la politique économique et sociale, avec la corruption socialisée qui engendre une démobilisation générale se répercutant sur la productivité globale et étant une des causes essentielles du retour à l'inflation. Bien poser les problèmes, c'est l'objet de cette modeste contribution . Quel est le taux d'inflation en Algérie ? Pour le gouvernement, le taux d'inflation a été de 1,6 % en 2005, 3% en 2006, à 3,5 % en 2007, 4,5% en 2008 et supérieur à 5,7% pour les 10 premiers mois de 2009. La principale raison de cette hausse est l'augmentation de 8% des prix des biens alimentaires et de celle de 21,01% pour les produits agricoles frais, analyse l'ONS. Autre augmentation: celle des prix des produits manufacturés (+3,74%) et des services (+4,22%). En revanche, les prix des produits alimentaires industriels ont enregistré une légère baisse de 1,01%. Quant aux prix des produits manufacturés, ils ont connu une hausse de 3,74% et ceux des services 4,22%. A l'exception de la baisse des prix des huiles et graisses (-21,43%) et du lait, fromages et dérivés (0,88%), tous les autres produits du groupe alimentation s'étaient inscrits en hausse, dont notamment les œufs (25,02%), la viande de mouton (26,93%), les légumes frais (22,92%) et les poissons frais avec 21,56%. Cette hausse a touché également la viande blanche (poulet) avec 19,43%, la viande de bœuf (17,42 %), la pomme de terre (15,32%), et les fruits frais avec 6,55%, précise l'office. Les produits du "panier" de biens et services ont connu des hausses ; la plus importante après celles des produits alimentaires, a été enregistrée par le groupe "éducation- culture et loisirs" avec 6,8%. La hausse a touché également les groupes "transport et communication" avec 4,2%, suivis par celui de "santé- hygiène corporelle"(3,4%), "logement- charges" (2,5%) et enfin "habillement- chaussure" avec une variation de 0,31%. Or, selon un document important relatif à une étude sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, du centre de recherche américain, Casey Research en date du 6 mars 2008, le taux d'inflation en Algérie serait de 12 % en 2007 et supérieur pour l'année 2008 selon cette étude, contre une moyenne de 7/8% au niveau de la région Mena, remettant d'ailleurs en cause les déclarations des experts en mission à Alger du FMI la mi- novembre 2009 qui affirmaient que le taux d'inflation aller baisser, la tendance en 2010 ne devant pas fondamentalement changer. Dans ce cas le taux d'intérêt ne pouvant être inférieur au taux d'inflation quelle va être la politique monétaire future de la banque d'Algérie, si ce taux se maintient à ce niveau, risquant d'aller vers des recapitalisations répétées au risque de mettre en faillite les banques primaires auxquelles on impose un taux d'intérêt inférieur au taux d'inflation, posant le dilemme de l'investissement qui ne peut se réaliser qu'avec un taux d'intérêt relativement bas. Un Etat riche mais une population de plus en plus pauvre Invoquer des réserves de change supérieures à 144 milliards de dollars, une évolution positive du revenu global entre 2000/2008 d'environ 31% (cela est incontestable du point de vue du chiffre global) mais un chiffre global a peu de significations, données que remetent en cause les déclarations du Ministre de la solidarité qui annonçait lors du ramadhan passé triomphalement une distribution de plus en plus élevé des couffins du ramadhan. , plus de 1,2 million de couffins distribués en 2009 avec une enveloppe financière consacrée à cette opération de plus de 3 milliards de dinars. Encore qu'il faille remarquer comme le notait avec pertinence un des plus célèbres économistes du XXème siècle, conseiller financier du gouvernement britannique, et négociateur des Accords de Breeton Woods de 1945, John Maynard, KEYNES " certains dirigeants confondent abusivement fonds public avec leurs revenus. S'ils veulent faire oeuvre véritablement de bonne charité, qu'ils le fassent sur leur propre compte bancaire ". C'est le reflet incontestable de l'extension de la détérioration du pouvoir de la majorité sans compter que selon le dernier rapport du PNUD 2007/2008, 2,3 millions d'algériens vivent dans des habitats précaires avec un modèle de consommation loin des normes internationales, une personne sous nutritionnée se répercutant tant sur la productivité du travail avec des maladies fréquentes , expliquant, en partie, l'envolée du poste importation de médicaments (plus de 1 milliard de dollars US 2007/2008). N'assiste-t-on pas à ce paradoxe des réserves de change importantes , et la détérioration du pouvoir d'achat de la majorité ave une concentration excessive au profit d'une minorité rentière ; n'avons-nous pas un pays riche mais une population de plus en plus pauvre montrant clairement que la véritable clef du développement réside en la ressource humaine et une bonne gouvernance d'autant plus que selon les données récentes d'août 2008 de l'AIE ou de l'ex PDG de Sonatrach Abdelmajid Attar et de l'expert pétrolier Mourad Preure l'Algérie sera importatrice de pétrole entre 16/18 ans et dans l'hypothèse la plus optimiste selon Ahmed Ouyahia premier Ministre lui même entre 25/30 ans c'est-à-dire demain ? Bien poser le problème de la répartition du revenu national S'agissant d'un problème aussi complexe que celui de l'inflation, il me semble utile de préciser que ces phénomènes doivent tenir compte de la structure et des particularités de l'économie à laquelle ils sont appliqués, les aspects de structures de l'économie internationale, de l'économie interne résultant de l'option de la stratégie de développement économique, aux schémas de consommation générés en son sein pour des raisons historiques, d'influences socioculturelles et aux composantes des différentes forces sociales pour s'approprier une fraction du revenu national. L'urgence passe par des mécanismes de régulation car un contrôle des prix est de peu d'efficacité, sinon il faudrait une armée de contrôleurs avec des coûts faramineux. Car pour les petites bourses, le constat est amer, les prix des produits de large consommation connaissant, depuis fin 2006 des augmentations sans précédent, les organisations censées sensibiliser les commerçants ayant peu d'impact, prêchant dans le désert. Ce processus inflationniste est amplifié par l'emprise de la sphère informelle, produit de la bureaucratie centrale et locale qui entretient des relations diffuses de corruption avec cette sphère, (expliquant que les rapports internationaux des trois dernières années 2005/2009 classent l'Algérie à un niveau de corruption élevé), qu'il s'agit d'intégrer intelligemment, loin des mesures bureaucratiques peu efficaces, contrôlant 40 % de la masse monétaire en circulation avec une intermédiation financière informelle. Tout se traite en cash, alors que la base de l'économie moderne se fonde sur le crédit, et qu'au-delà de 100 dollars, la carte de crédit est souvent exigée. Cette sphère contrôle quatre segments-clefs : celui des fruits et légumes, de la viande, celui du poisson pour les marchandises locales et pour l'importation, le textile - chaussures (posant le problème du contrôle de la douane). A suivre...

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