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Lafarge lance un plan de désinvestissement
Confronté à des problèmes d'endettement
Publié dans Le Maghreb le 07 - 11 - 2010

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Le géant mondial du ciment, s'est déclaré, vendredi, "résolu à réduire sa dette grâce, notamment, à une poursuite des désinvestissements, mais a exclu pour cela d'augmenter le capital du premier cimentier mondial". Cette opération de renflouage semble avoir déjà commencé, puisque le groupe cimentier vend des participations minoritaires de Lafarge Malaysian Cement en Malaisie. D'autres pays où Lafarge s'y est installé pourraient connaître le même sort. En Algérie, la baisse de l'activité enregistrée durant le troisième trimestre 2010 et estimée à 5,4 % par rapport à 2009, sème le doute sur les engagements pris il y a quelques semaines par les responsables de Lafarge lors de l'AG des actionnaires de la société des ciments de la Mitidja (SCMI Meftah) à qui ils promettent, et à défaut de pouvoir transférer ses dividendes suite à une interdiction par l'Algérie, information qu'il n'a toutefois pas confirmé, mais usant d'un langage sibyllin pour exprimer l'intention de son groupe "d'investir à long terme en Algérie en réinvestissant ses dividendes localement dans un plan de développement ambitieux qui permettra de diversifier l'offre sur le marché algérien". Cela confirme surtout la position du géant mondial du ciment qui s'est déclaré, vendredi, lors d'une téléconférence, être "résolu à réduire sa dette grâce, notamment, à la poursuite des désinvestissements, tout en excluant une ouverture de capital ". Un désinvestissement qui signifiera la cessation de toute dépense, achat ou autre opération d'investissement ainsi que la vente de participations mettant le premier cimentier mondial en porte-à-faux. Ce double discours, l'un destiné à une consommation locale et politique et l'autre, plus pragmatique, se devant de plaider la cause de Lafarge face à ses créanciers, des experts banquiers, auxquels le groupe compte recourir, cache bien un malaise. Il faut dire que l'acquisition, en 2008, d'Orascom Cement, par Lafarge n'a pas été sans répercussion sur la trésorerie du géant mondial du ciment. Ce rachat judicieux mais inopportun, selon les experts, a négativement influé sur la dette de Lafarge estimée à plus de 14,7 milliards d'euros et qu'a aggravé l'imprévisible crise financière et économique mondiale. La dette financière du cimentier français, supérieure aux fonds propres, est devenue l'épicentre des préoccupations des marchés. Soucieux de son image de marque auprès des banques avec lesquelles le groupe doit revoir ses relations, ce dernier annonce ne pas procéder à une augmentation de son capital.
Ce qui le conduira fatalement à renégocier avec les banques en évitant d'ouvrir son capital comme il le souhaite. Selon Bruno Lafont, président-directeur général et administrateur du groupe français Lafarge, qui a accordé, vendredi, une interview à Reuters s'est déclaré résolu à réduire sa dette grâce, notamment, à une poursuite des désinvestissements, mais a exclu pour cela d'augmenter le capital du premier cimentier mondial. Le recours aux banques est donc retenu afin de tenter de réduire sa dette qui s'élève à 14,7 milliards d'euros au 30 septembre, contre 15,2 milliards au 30 juin et 14,6 milliards un an plus tôt. Le niveau de la dette du groupe a quasiment doublé entre fin 2007 et fin 2008 avec l'acquisition de l'égyptien Orascom. Une situation que les experts et analystes avaient estimé nécessitant "une possible augmentation de capital", comme celle de 1,5 milliard d'euros lancée début 2009 pour faire face à la crise. Une hypothèse vite récusée par Bruno Lafont qui affirme que "notre intention n'est pas d'augmenter le capital pour réduire la dette", précisant être "engagés à améliorer notre structure financière et nous sommes toujours en train d'appliquer une discipline financière stricte et vigoureuse". Le P-DG du groupe ajoute n'avoir "absolument pas l'intention de faire une augmentation de capital pour cela" et considère que son endettement est trop élevé et qu'il devra agir pour le réduire. Il rappellera aussi que son groupe "comptait porter à 28% son ratio cash flow/dette, un objectif pour lequel il n'a pas fixé de calendrier. Il reste à faire progresser ce ratio de manière significative et nous attendons des progrès significatifs en 2011". Ce ratio se montait fin septembre, à 15,3%, contre 32% avant l'acquisition d'Orascom. Autre soucis généré par cette "fusion".


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