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Bourses asiatiques : Shanghai chute, entraînant Hong Kong et Tokyo
Publié dans Le Maghreb le 09 - 07 - 2015

Les Bourses chinoises ont poursuivi leur chute hier pour tomber à des plus bas en quatre mois. Les investisseurs ont continué de vendre massivement petites et grandes valeurs en dépit des mesures prises par les autorités pour stabiliser les marchés.
Près de la moitié des sociétés chinoises cotées ont suspendu leur cotation pour se mettre à l'abri de la correction, ajoutant à la panique. L'indice Shanghai Composite a clôturé en baisse de 5,91% à 3 507 points et l'indice CSI300 des grandes valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen a chuté de 6,75% à 3 663,04 points.
Le mouvement de panique s'est propagé à Hong Kong, où l'indice Hang Seng a clôturé en baisse de 5,84%. Il commence aussi à inquiéter la Bourse de Tokyo, qui a connu sa plus mauvaise séance depuis mars 2014 avec un recul de 3,14% de l'indice Nikkei. La Bourse de Hong Kong, l'une des principales places financières d'Asie avec Singapour, est fortement tributaire des flux internationaux et à ce titre ressent les soubresauts en zone euro, liés à la crise grecque. Mais elle accueille surtout de nombreuses entreprises chinoises également cotées à Shanghai et se révèle particulièrement exposée à la dégringolade des marchés chinois.

Manque de liquidités
Après un an d'emballement financé en grande partie par des emprunts, le marché boursier chinois a abandonné plus de 30% en trois semaines, voyant s'envoler plus de 3 200 milliards de dollars en valeur, selon une estimation de l'agence Bloomberg. Soit une douzaine de fois le PIB de la Grèce l'an dernier. Ils paient les excès passés et l'envolée des valeurs de 150% en un an, dopées par un endettement massif sans rapport avec l'économie réelle. "La débâcle des marchés d'actions chinois s'étend désormais à d'autres, soulevant un mouvement de panique et un resserrement des liquidités". Les investisseurs limitent leur exposition ou retirent leur mise en attendant une accalmie, notait Zheng Ge, analyste chez Wanda Futures.

Ventes massives irrationnelles
La décision de nombreuses sociétés de ne pas coter a accentué le phénomène. "Le fait qu'une telle quantité d'entreprises soient suspendues restreint la liquidité disponible (car les titres concernés ne peuvent plus être vendus). Cela accroît le risque pour le reste de la cote", note Li Daxiao, analyste du courtier Yingda. Plus de 500 firmes cotées en Chine ont annoncé la suspension de leur cotation mercredi, portant leur nombre à environ 1 300, soit près de la moitié des 2 800 valeurs "A" de la Chine. "Je n'ai jamais vu ce genre de dégonflement, il n'y a plus du tout de liquidités", déclare Du Changchun, analyste chez Northeast Securities.
"A l'origine, beaucoup (d'investisseurs) ne voulaient pas vendre de grosses valeurs. Mais comme un grand nombre de petites valeurs sont suspendues, le seul moyen de réduire son exposition au risque est de vendre les grosses valeurs." Même les autorités reconnaissent la gravité de la situation, et les limites de l'interventionnisme officiel. "La panique des investisseurs et ces ventes massives irrationnelles provoquent une forte pression sur la liquidité des Bourses", s'est lamenté Deng Ge, porte-parole de la CSRC, le régulateur des marchés.

La crise financière guette
Ce plongeon de la Bourse est un casse-tête supplémentaire pour les autorités chinoises déjà confrontées aux conséquences du net ralentissement de la croissance de l'économie. L'interventionnisme de Pékin pour tenter d'enrayer le mouvement a aussi soulevé des interrogations sur la capacité du régime à conduire à bien la libéralisation financière. Celle-ci est considérée comme un élément central de son programme de réformes économiques.
"Les répercussions de la correction du marché ne se sont pas encore manifestées", ont prévenu les analystes de Bank of America Merrill Lynch dans une note. "Nous anticipons un ralentissement de la croissance, une détérioration des résultats des entreprises et un risque accru de crise financière". Les autorités ont gelé les projets d'introduction en Bourse et orchestré la mobilisation des sociétés de courtage et des gestionnaires de fonds. Ceux-ci se sont engagés collectivement à acheter pour au moins 120 milliards de yuans d'actions. La société publique de financement des investissements sur marge a quant à elle bénéficié d'une ligne de liquidité directe de la banque centrale, mais toutes ces mesures n'ont produit des effets que lundi, la Bourse retombant dès le lendemain. Mercredi, seules 83 valeurs ont fini en hausse pour 1439 baisses.

Tokyo dévisse
La Bourse de Tokyo a chuté de plus de 3% mercredi, gagnée par l'inquiétude face au plongeon des marchés chinois, tandis qu'en Europe plane le scénario noir du Grexit après l'ultimatum fixé par les pays de la zone euro à Athènes. A l'issue des échanges, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a perdu 3,14% (-638,95 points) à 19 737,64 points, tombant sous la barre des 20 000 points pour la première fois depuis le 18 juin. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a lâché pour sa part 3,34% (-54,75 points) à 1 582,48 points. L'activité a été intense avec 3,19 milliards de titres échangés sur le premier marché. Parallèlement, le yen, considéré comme une valeur refuge, a pris de la vigueur au fil de la séance, un mouvement défavorable aux titres exportateurs nippons. Au moment de la fermeture (06h00 GMT), le dollar oscillait autour de 121,90 yens, en net retrait par rapport à son cours de la veille. L'euro, affaibli par les incertitudes persistantes sur l'avenir financier de la Grèce, s'inscrivait également en baisse, à 134,20 yens. A l'issue d'un sommet européen infructueux mardi à Bruxelles, les Européens se sont donné jusqu'à dimanche pour parvenir à un compromis avec la Grèce. Faute d'accord, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait lâcher les banques grecques, conduisant inévitablement à un effondrement du système bancaire et une banqueroute du pays, le propulsant hors de l'euro. Mais plus que la crise grecque, c'est le nouvel effondrement des places boursières chinoises mercredi qui déstabilisait la place tokyoïte, les investisseurs s'inquiétant de l'impact de cette débâcle sur l'économie japonaise, selon des courtiers. La Bourse de Shanghai s'est ainsi brièvement effondrée de plus de 8% dans un climat de panique générale, malgré les diverses mesures d'urgence prises par les autorités. Les marchés chinois ont abandonné plus de 30% en trois semaines, voyant s'envoler plus de 3 200 milliards de dollars en valeur - selon une estimation publiée par l'agence Bloomberg -, soit une douzaine de fois le PIB de la Grèce l'an dernier.


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