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Salon international de l'aéronautique : Boeing grand bénéficiaire
Publié dans Le Maghreb le 21 - 06 - 2017

Le 52ème salon international de l'aéronautique, qui se déroule à l'aéroport du Bourget, a débuté ce lundi pour durer jusqu'à vendredi. En plus des stands des équipementiers, 130 aéronefs sont exposés sur le tarmac par les principaux industriels, que ce soit pour l'aviation civile ou militaire.
Présent à cet événement, Boeing a revu à la hausse mardi ses prévisions, avec un doublement de la flotte dans le monde d'ici 20 ans, au deuxième jour de la 52e édition du salon du Bourget marqué par de nouvelles commandes d'avions, notamment la version allongée de son 737 destiné à contrer le succès d'Airbus sur le moyen-courrier.
Le géant de Seattle table désormais sur une demande de 41.030 nouveaux appareils dans le monde, pour une valeur de marché de 6.050 milliards de dollars. Cette prévision est cohérente avec celle de son concurrent Airbus, qui table sur 35.000 appareils pour une valeur de marché de 5.300 milliards de dollars.
Les périmètres des études des deux avionneurs sont toutefois différents, l'américain incluant les avions de plus de 30 sièges, tandis qu'Airbus ne tient compte que de ceux de plus de 100 places.
"Nous voyons un doublement de la flotte" d'avions dans le monde d'ici 2036, a déclaré devant la presse Randy Tinseth, le vice-président marketing de la branche aviation civile de Boeing. "Le trafic passagers a été très important depuis le début de l'année, et nous prévoyons une hausse de 4,7% par an au cours des deux prochaines décennies."
Il a également indiqué que Boeing comptait livrer entre 760 et 765 avions cette année, contre 748 en 2016, et devancer ainsi son concurrent européen Airbus. Ce dernier a livré 688 appareils l'an dernier, et prévoit de dépasser les 700 unités cette année.
C'est en Asie que la demande sera la plus forte, selon Boeing. Elle nécessitera ainsi 16.050 nouveaux appareils, soit environ le double des besoins de l'Amérique du Nord (8.640 appareils) et l'Europe (7.530). Le Moyen-Orient, devenu un acteur clé du long-courrier avec des compagnies comme Emirates ou Qatar Airways, aura besoin de 3.350 nouveaux avions.

Forte demande pour le remplacement d'avions
Le trafic passager devrait progresser grâce aux compagnies low-cost, qui exploitent principalement des moyen-courriers comme le B737 MAX de Boeing ou l'A320neo d'Airbus, mais aussi une concurrence à venir de Chine et de Russie, est le principal bénéficiaire de cette croissance.
Les Max et Neo sont des versions remotorisées des best-sellers des deux avionneurs qui ont bénéficié d'améliorations par rapport aux versions précédentes, et permettent de réduire d'environ 15% leur consommation en carburant.
"Le marché est particulièrement gourmand en avions mono-couloir (courts et moyen-courriers, ndlr), car ils permettent de faire face à l'augmentation du nombre de voyageurs qui privilégient les déplacements en avion", a indiqué Randy Tinseth.
"Nous voyons une forte demande pour le remplacement" d'avions, a-t-il également déclaré. Boeing table ainsi sur un besoin de 29.530 nouveaux moyen-courriers.
Sur le long-courrier, celui des avions de 250 sièges et plus et qui va des 787 et A330 aux A380 et 747 en passant par l'A350 et le 777, le géant de Seattle indique que le besoin sera de 9.130 appareils au total, dont 5.050 "petits" long-courriers et 3.160 de taille moyenne ou de grande capacité, ainsi que 920 avions cargo.

Une commande de 20 MAX 10 au profit de Capital Group
La deuxième journée du salon a débuté par une nouvelle salve de commandes de la part de Boeing, qui a profité de l'évènement pour valoriser la nouvelle version de son moyen-courrier, le 737 MAX 10, pour contrer l'insolente réussite de l'A321neo d'Airbus.
L'américain a annoncé une commande de 20 MAX 10 au profit du loueur Aviation Capital Group, pour 2,5 milliards de dollars, puis de 15 MAX 8 et 10 pour la chinoise Okay Airways, pour 1,8 milliard de dollars. Cette dernière s'accompagne d'un protocole pour 5 787-9 "Dreamliner", le long-courrier du constructeur, pour un montant de 1,35 milliard de dollars au prix catalogue.
Selon Boeing, 240 exemplaires du plus grand membre de la famille 737 ont déjà été vendus auprès de dix clients.

Airbus tente de reprendre la main
Face à Boeing qui multiplie les commandes ce mardi, Airbus a tenté de reprendre la main avec une intention d'achat de la part de Viva Air. La compagnie low cost péruvienne s'engage à acheter cinquante A320 dont 35 A320 NEO et 15 A320 classiques
Airbus a signé un autre contrat ce mardi. Et signe que le client est important, c'est Fabrice Brégier, le président d'Airbus aviation commerciale, qui a dévoilé une intention d'achat portant sur 45 appareils de la famille A320 NEO de la part du loueur irlandais CDB Aviation.
Les intentions d'achat portent sur 30 A320 NEO et 15 A321 NEO. Par ailleurs CDB Aviation convertit 15 options d'achat qu'il possédait pour des A320 pour un modèle plus grand: l'A321 NEO.

Viva Air signe un protocole d'accord pour 50 A320
La compagnie à bas coûts Viva Air (groupe Irelandia Aviation, fondateurs de Ryanair) a signé un protocole d'accord pour l'achat de 50 A320, le moyen-courrier vedette d'Airbus, pour un montant au prix catalogue de plus de 5 milliards de dollars, a annoncé mardi le constructeur européen.
Cet accord ouvre la voie à un renouvellement des flottes de Viva Colombia et Viva Air Perou et à l'extension de leur réseau basé sur des avions de la famille A320, selon Airbus.
Le protocole d'accord porte sur 15 A320 classiques et 35 A320neo, la gamme remotorisée de son moyen-courrier, selon la même source.
Viva Air a récemment lancé Viva Air Perou avec deux A320 au Pérou, tandis que sa compagnie soeur Viva Colombia opère neuf A320 en Colombie.

Le secteur aura besoin de recruter 255.000 pilotes dans le monde d'ici 2027
Le secteur de l'aviation commerciale aura besoin de recruter 255.000 pilotes dans le monde d'ici 2027 afin de soutenir sa croissance rapide mais les initiatives en la matière restent assez laborieuses, montre une étude prospective sur 10 ans publiée par le spécialiste de formation CAE.
Plus de la moitié des pilotes requis n'ont pas encore commencé à se former, indique l'étude, ce qui pourrait constituer un problème en raison de la hausse du trafic qui devrait doubler la taille du secteur du transport aérien civil sur les deux prochaines décennies.
"La croissance rapide des capacités et le taux élevé de pilotes partant à la retraite créent un besoin accru pour transformer 180.000 co-pilotes en commandants de bord, bien plus que dans n'importe quelle décennie précédente", indique le rapport de la société qui forme des pilotes pour les compagnies aériennes à travers le monde.
"La pénurie de pilotes est un problème aujourd'hui. La demande est là, alors les gens doivent commencer à bâtir une stratégie avec nous ou d'autres académies professionnelles pour pouvoir répondre à ce besoin", a déclaré à la presse Nick Leontidis, président du groupe CAE pour les besoins de formation de l'aviation civile, à l'occasion du salon du Bourget, près de Paris. CAE est en concurrence notamment avec L3 dans la formation des pilotes.
Selon les syndicats de pilotes aux Etats-Unis, les salaires plus faibles qu'ailleurs et les avantages réduits en début de carrière sont de nature à décourager de potentiels candidats.
Les exigences en matière de formation aux Etats-Unis constituent également un obstacle pour nombre d'éventuels pilotes.
Les Etats-Unis sont le seul pays à demander aux co-pilotes d'avoir effectué au moins 1.500 heures de vol, à moins de disposer d'une expérience de vol dans l'aviation militaire ou d'être diplômés dans certains programmes spécialisés.
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), l'agence des Nations unies qui définit les normes mondiales généralement adoptées par les organismes de réglementation de ses 191 pays membres, n'impose qu'un minimum d'environ 250 heures de vol pour obtenir une licence de pilote dans l'aviation commerciale et y travailler comme co-pilote. Pour devenir commandant de bord, un minimum de 1.500 heures sont requises. L'Administration fédérale de l'aviation américaine ne suit plus les règles de l'OACI depuis l'accident en 2009 du vol 3407 de Colgan Air, un avion régional, qui avait fait 50 morts.
L'exigence minimale de 1.500 heures de vol est vue par les syndicats de pilotes comme un moyen d'améliorer la sécurité aérienne. Cependant, les compagnies aériennes régionales et certains experts de l'aviation estiment que ce durcissement de la réglementation n'apporte pas plus de sécurité mais exacerbe seulement la pénurie de pilotes en rendant le procédure de formation plus longue et plus coûteuse.


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