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Réaliser un nouvel ordre juridique juste, transparent et équitable
Publié dans Le Maghreb le 22 - 04 - 2019

Avec les affaires de corruption, de détournement de fonds publics et autres affaires de passation de gros marchés publics qui sont entre les mains de la justice, s'offre à l'Algérie de corriger son système judiciaire déplorable depuis des années et qui a laissé faire les ficèles de l'enrichissement illicite aux dépend du peuple. La première affaire traitée hier par le tribunal de Sidi-M'hamed (Alger) avec la comparution de l'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia et l'ancien gouverneur de la Banque centrale et actuel ministre des Finances, Mohamed Loukal dans le cadre d'une enquête pour dilapidation de deniers publics et avantages indus et l'éventuelle convocation de deux ex-ministres qui ont dirigé successivement le ministère de la Solidarité nationale ; Saïd Barkat et Djamel Ould Abbes, préalable à la levée de leur immunité parlementaire étant tous les deux, sénateurs du tiers présidentiel, la justice se met au droit et à la loi surtout après les déclarations du vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah qui a insisté à ce que la justice rouvrira l'ensemble des dossiers de corruption et qu'elle travaillera sans " contrainte aucune ", c'est une des revendications du " Hirak " qui est satisfaite. Cette opération s'étendra dans les prochains jours à d'autres affaires de corruption et de détournement de deniers publics, indique-t-on, tant la justice est décidée cette fois, à démonter, à divulguer et à dévoiler les membres de la bande qui a volé l'argent du peuple, les moyens, les voies "intimes" et insidieuses de la spoliation financière dont a été victime le Trésor public et l'économie nationale. Telles sont, en termes normatifs, les prérogatives que s'approprie la justice, juste, équitable et transparente dans les grands traits et ses principes et qui s'avèrent selon les premiers commentaires de la rue incontestables. Or à quoi assiste le peuple aujourd'hui ? A une pratique généralisée de corruption introduite par des responsables malhonnêtes qui, surtout lorsqu'ils sont au pouvoir de décision offrent tout service avec contrepartie ou se paient en commissions. Une technique qui a été valable durant deux décennies et qui dépossédé le Trésor public et l'économie nationale. Face à ces détournements de deniers publics, les Algériens qui manifestent depuis le 22 février dernier s'attendent, dès lors, à ce que la justice joue enfin le rôle pour juger et punir les coupables et que le remède de la loi soit adapté au mal qui ronge le pays par la grâce d'un système qui a été incapable de moraliser la vie du pays, ne se souciant que de son maintien au pouvoir sans se soucier des conséquences. Où est la responsabilité de l'ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh qui tout au long de son règne à la tête de ce département sensible s'est refusé de faire suivre les enquêtes de corruption et de détournements de fonds publics et autres affaires qui ont porté atteinte à l'économie nationale car il y a des gens, des parvenus dans le giron du cercle présidentiel qui se font beaucoup d'argent, des milliers de milliards comme affirmé par le vice-ministre de la Défense nationale, c'est-à-dire des excès graves qui ont cheminé sans l'intervention des pouvoirs publics et la victime est toujours le Trésor public, l'argent du peuple. ; Le silence sur la corruption qui a érodé tout, qui a dévoré les opportunités de développement du pays sur le plan économique et social est à mettre sur le compte des gouvernements successifs dont ceux d'Ahmed Ouyahia.
Aujourd'hui, le mouvement citoyen a dit son mot, il n'accepte plus un modèle judiciaire qui a pollué le pays durant deux décennies durant. Mais il ne faut pas oublier de dire que les privilégiés ne renoncent pas de bon gré à leurs privilèges, car le silence des pouvoirs publics durant une très longue période, a été l'arme la plus puissante du mal de l'Algérie. Aussi le peuple épaulé par le Haut Commandement de l'ANP a décidé de parler aujourd'hui franchement, sincèrement, mais sans complaisance pour fustiger les pratiques de la justice. Dans cette voie, le chef d'état-major de l'ANP a obligé la justice à se réapproprier ses prérogatives, à se mettre d'urgence à appliquer la Loi sans aucune contrainte, ni pression afin comprend-on de réaliser un nouvel ordre juridique juste, transparent et équitable pour tous les justiciables.

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