D'énormes défis réglementaires et juridiques restent à surmonter pour que le secteur privé accroisse ses investissements et sa contribution directe dans le développement durable du pays. A ce jeu, le secteur privé est un peu à la traîne et certains s'en sortent mieux que d'autres… Ce sont les PME-PMI qui sont généralement confrontées aux défis réglementaires plus difficiles, et ce, en l'absence d'une volonté stricte d'amélioration du climat des affaires qui, jusqu'ici, fait moins davantage pour aider les opérateurs économiques, les investisseurs potentiels afin qu'ils puissent développer leurs activités et prospérer. Les enjeux et modalités de réalisation de projets dans le cadre du Partenariat public-privé (PPP) vantés depuis des années pour la croissance économique s'avèrent être une stratégie économique obsolète et loin de recueillir les préoccupations des opérateurs économiques des deux secteurs, afin d'y trouver des solutions fluides à cette union conjointe qui a pour objectif d'asseoir les bases solides d'un développement socioéconomique performant. Donc, il ne peut s'agir que d'un partenariat qui sous-entend la nature d'une économie de croissance et qui impose au secteur public et privé, un lien dynamique, effectif et attractif, bâti sur la trilogie de la culture de la confiance mutuelle, de la recherche de la synergie et enfin, de la volonté commune de créer la richesse et des emplois dans un environnement sociopolitique paisible. Il convient donc, selon les préoccupations des opérateurs économiques de mettre en action un nouveau modèle visant à mettre en place un cadre juridique et règlementaire, des instruments de PPP plus ajustés, plus affinés et en même temps de relever les textes fondamentaux du commerce, le renforcement des capacités du secteur privé qui doit aussi avoir des " obligations déterminantes " en rapport avec les conséquences sociales, économiques et financières qui secouent l'économie nationale depuis la mi-mai 2O14 suite à la chute drastique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial. Une situation qui a durement touché les entreprises algériennes tous secteurs confondus. Au regard de tous ces impératifs nécessaires à la croissance économique, le PPP peut être considéré comme un support aux efforts de développement de l'Etat et s'annonce comme une alternative aux insuffisances budgétaires de l'Etat. De fait, l'Etat est interpellé a confirmer sa volonté de développer ce partenariat dans une démarche qui allie la mise en place d'un cadre favorable à la promotion des deux secteurs en question qui ont un grand rôle à jouer en matière de diversification de l'économie nationale, l'après-pétrole, la réduction de la facture des importations ; l'exportation après la satisfaction du marché local. Aussi, n'est-il pas à l'Etat pour compléter ses ressources financières et face aux besoins croissants du développement, de prestations de services publics, de prestations sociales, de chercher à développer des outils de financement additionnels et favoriser la contribution du secteur public et privé dans la plus grande transparence et dans les conditions socioéconomiques efficaces afin de mettre en concurrence les intervenants potentiels et d'obtenir dans le meilleur engagement possible de part des partenaires publics et privés, d'assurer la faisabilité financière et économique et la consolidation budgétaire des investissements et projets retenus, le tout dans un objectif d'optimisation des dépense publiques. Permettant ainsi au pays de s'engager dans de grands chantiers structurants et d'infrastructures nécessaires à son développement économique et social.