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Zone Euro : La croissance de la zone patine
Publié dans Le Maghreb le 08 - 01 - 2020

La croissance du secteur privé dans l'union monétaire est restée proche de la stagnation en décembre. Le léger rebond en décembre n'a pas suffi à compenser la chute prolongée du secteur manufacturier selon les derniers indices Markit.

L'économie européenne reste au point mort. Selon le dernier indicateur composite Markit publié ce lundi 6 janvier, la croissance de la zone euro est restée décevante en fin d'année 2019. L'indice final composite est passé de 50,6 en novembre à 50,9 en décembre. Le 16 décembre dernier, Markit avait annoncé une stagnation de l'indice à 50,6 sachant que lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l'activité progresse tandis qu'elle diminue s'il est inférieur à ce seuil. Le cabinet a donc revu à la hausse sa première estimation. En dépit de cette légère accélération, ce niveau demeure parmi les plus bas depuis six ans. Pour le chef économiste à IHS Markit, Chris Williamson, l'atonie de l'activité se confirme au dernier trimestre 2019.
"Signalant de nouveau une croissance peu soutenue de l'activité en décembre, les dernières données PMI composites mettent en évidence le plus faible trimestre depuis 2013 en termes de performances économiques de la zone de la monnaie unique et suggèrent une hausse trimestrielle du PIB de la région d'à peine 0,1 % au dernier trimestre 2019".
Sur la scène internationale, la situation est loin d'être apaisée. Si les Etats-Unis et la Chine doivent signer un accord préalable dans les prochains jours et que le Brexit doit se concrétiser à la fin du mois de janvier, le regain de colère en Iran et en Irak provoquée par la mort du général Soleimani la semaine dernière, ont ravivé les tensions au Moyen-Orient.

L'industrie connaît son plus fort repli depuis 7 ans
La situation du moteur industriel européen est particulièrement préoccupante. Les derniers résultats du cabinet indiquent que la production manufacturière a enregistré son "plus fort repli depuis près de 7 ans". La semaine dernière, l'organisme expliquait que le secteur manufacturier avait terminé l'année sur une note très médiocre. "Les dernières données préfigurent ainsi une baisse de la production industrielle de l'ordre de 1,5% au quatrième trimestre" rappelle le communiqué.
Les difficultés de l'industrie allemande pèsent particulièrement sur la conjoncture européenne. L'appareil productif de la première économie européenne peine à sortir de sa torpeur malgré un taux de chômage très faible. L'un des facteurs souvent mis en avant par les économistes est la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis qui a plongé beaucoup d'industries dans l'inconnu. En outre, la montée en puissance des exigences environnementales, la crise du diesel, la laborieuse transition vers les moteurs électriques et le coup de frein de l'économie chinoise ont accru les obstacles pour l'industrie automobile allemande. Des économistes parlent même de "la fin d'un modèle économique allemand". Dans une note publiée mi-décembre, l'économiste de Oddo, Bruno Cavalier évoquait cette transition.
"En grossissant le trait, on est tenté de dire qu'en deux ans l'économie allemande est passée du statut de superstar (au moins dans la ligue européenne) à "homme malade de l'Europe" - surnom qu'on lui accolait déjà dans les années 1990. Une puissance exportatrice, avec un secteur automobile surdimensionné, n'est pas ce qui convient dans les temps actuels. De surcroît, les responsables de politique économique sont hostiles à toute déviation par rapport à l'orthodoxie, qu'elle soit monétaire (mais là, la Bundesbank a perdu la main au profit de la BCE) ou budgétaire, et n'envisagent tout projet d'intégration européenne qu'avec le plus grand scepticisme".
En Italie, les indicateurs sont loin d'être au vert. Selon les dernières perspectives d'Istat, l'institut de statistiques italien, le PIB progresserait de seulement de 0,2% en 2019 et 0,6% en 2020. Sur le front du marché du travail, le taux de chômage devrait stagner autour de 10% en 2020.

Les services résistent
La croissance dans l'union monétaire reste portée par le secteur des services. L'indice PMI mesurant l'activité dans le tertiaire est passé de 51,9 à 52,8 entre les deux derniers mois de l'année. Il a atteint un pic de quatre mois. Cette résistance des services peut s'expliquer par une moindre dépendance aux marchés extérieurs que le secteur industriel. En fin d'année, des économistes s'interrogeaient sur les risques de propagation des difficultés de l'industrie au secteur des services.
"Compte tenu des récentes mesures de relance supplémentaires adoptées par la BCE, ces derniers résultats sont à première vue décevants, les répercussions des difficultés actuelles du secteur manufacturier sur l'ensemble de l'économie restant par ailleurs très préoccupantes" ajoute Chris Williamson.
En France, la croissance des services a accéléré malgré les craintes suscitées par le mouvement de grève dans les transports pour protester contre la réforme du gouvernement. "Le secteur français des services a fini 2019 sur une légère accélération de l'activité des entreprises", commente Eliot Kerr, économiste d'IHS Markit. "Ce résultat boucle une expansion robuste de la production au dernier trimestre, soutenue par une forte croissance des commandes."

La croissance mondiale devrait s'accélérer, selon Aviva Investors
L'année qui commence devrait être marquée par une accélération modeste mais significative de l'économie mondiale, selon Aviva Investors.
La croissance globale devrait s'établir aux alentours de 3,25% en 2020 contre 3% en 2019, prévoit la filiale de gestion d'actifs de l'assureur britannique.
Les craintes d'une décélération de la croissance voire d'une récession cette année ont reculé avec la signature d'un accord commercial partiel entre les Etats-Unis et la Chine mais aussi des signes d'un léger rebond du secteur industriel, lit-on dans une note de la société publiée lundi.
Les pressions inflationnistes devraient demeurer limitées et les banques centrales accommodantes, maintenant ainsi un environnement favorable aux actifs risqués, selon Michael Grady, responsable de la stratégie d'investissement et chef économiste d'Aviva Investors.
"La légère amélioration des perspectives de croissance et de l'équilibre des risques nous a incités à adopter une opinion plus positive sur les actifs risqués", explique-t-il.
"À ce stade du cycle, nous privilégions une exposition surpondérée aux actions mondiales et un positionnement globalement neutre sur les obligations mondiales."

Le marché automobile français progresse de 0,7% en novembre (CCFA)
Avec 172.735 immatriculations en novembre, le marché automobile français a progressé de 0,7%, selon les chiffres publiés lundi par le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA).
Sur les onze premiers mois de 2019, avec 2.003.089 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 0,2% en données brutes et en hausse de 0,6% à nombre de jours ouvrés comparable par rapport à la même période de 2018 (230 jours sur les 11 premiers mois de 2019 et 232 jours sur la même période de 2018.
Concernant les constructeurs automobiles français, les ventes du mois de novembre augmentent très légèrement (+0,3%). PSA voit ses ventes baisser de 7% au mois de novembre, avec un repli pour ses marques Opel (-37,6%), Peugeot (-4%), Citroën (-3,2%) tandis que la marque DS en hausse (+2,1%).
Son concurrent Renault voit en revanche ses résultats augmenter en novembre (+11,5%) avec une hausse marquée de ses ventes pour sa marque éponyme (+26,9%) et sa marque Alpine (+56,1%). Les ventes de la marque Dacia sont en baisse de 20,9%.
Du côté des constructeurs automobiles étrangers, les ventes progressent de 1,1% au mois de novembre avec une forte augmentation des ventes chez Nissan (+39,9%), ainsi que chez TATA (+22,8%) ainsi que chez Hyundai (+10,6%) et Volkswagen Group France (+8%).
Les ventes progressent également pour les groupes Ford (+3,4%) et B.M.W (+3,6%) tandis que le groupe Geely qui possède Volvo enregistre une baisse de 3,8% en novembre, ainsi que Daimler (-12,7%), Toyota + Lexus (-12,6%), FCA (-6,9%).


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