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Ces journées de réception où l‘on n'est jamais reçu
L'Algérien ne fait plus confiance en son administration
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 03 - 2011

Ce n'est plus un secret pour personne que notre société souffre d'un manque flagrant en matière de communication, et cela à tous les niveaux. Cela au sein même de la première cellule de la société, en l'occurence la famille...
Ce n'est plus un secret pour personne que notre société souffre d'un manque flagrant en matière de communication, et cela à tous les niveaux. Cela au sein même de la première cellule de la société, en l'occurence la famille...
Il faut bien avouer que cette absence de communication est sûrement l'une des causes principales qui nourrissent la violence et agressivité qui se propagent de plus en plus dans notre société. Il faut dire que l'inexistence ou le verrouillage des canaux de communication, d'expression et cette privation de la parole ne laissent pas trop le choix devant cette jeunesse qui a besoin d'être entendue et prise en considération, que de sortir dans les rues et briser tout ordre afin d'attirer l'attention et tirer la sonnette d'alarme sur une éventuelle explosion due au cumul des pressions sociales, économiques et même culturelles. Aujourd'hui nous voulons attirer l'attention sur un autre mode de verrouillage des canaux de communication auxquelles nous ne prêtons peut-être pas beaucoup d'importance, «la relation crispée entre le citoyen et l'administration». Il faut bien noter que l'administration même au plus bas de l'échelle à l'instar de la commune, n'accorde malheureusement pas beaucoup d'intérêt au dialogue et à la communication, «même un simple appariteur n'accorde pas le droit à la parole au citoyen», nous diront des Algérois.
Les canaux de communicaion verouillés
Pourtant ces derniers temps des directives strictes ont été données à tous les niveaux portant sur l'ouverture du dialogue et pour privilégier la communication, mais la réalité est tout autre. Des jours de réception existent partout mais comme par hasard, -un hasard qui semble très complice surtout au niveau des infrastructures de proximité censées être très proches du citoyen-, «On n'est jamais reçus» ! Cela est le témoignage de s nombreux citoyens à différents niveaux et dans de nombreuses administrations et divers secteurs et à travers tout le territoire national. Partout où vous vous vous rendez, vous trouverez affiché la note indiquant les journées de réception de tel ou tel responsable, dans les APC, les ministères, les hôpitaux, etc. Mais une fois que vous vous pointez vous découvrirez que le responsable, censé vous recevoir, n'est pas là ou n'est pas encore arrivé alors qu'il est affiché qu'il reçoit à partir de 9h, ou encore qu'il est en congé, congé qui est apparemment ouvert. Mais le plus étrange c'est que personne n'est apte à le remplacer donc, le citoyen n'a qu'à reporter sa plainte ou ses affaires, jusqu'au «retour ?» de ce responsable. Mais ce qui est agaçant pour les citoyens c'est que tous les jours de réception se ressemblent et les responsables chaque jour de réception sont absents pour les mêmes raisons déjà citées. Il n'y a pas lieu peut- être de citer tous les exemples parce que des pages et des pages ne suffiront pas, mais nous avons laissé la parole aux Algériens pour n'en citer que quelques uns.
Les responsables aux abonnés absents
Nombre d'Algérois nous ont affirmés l'absence quasi-totale de communication et que ces notes dans lesquelles sont déterminées les jours de réception ne sont que de l'encre «transparent» sur papier. «le plus drôle est que quand on va voir un maire, un responsable dans une direction, dans un ministère, ou dans n'importe quelle autre administration n'importe quel jour en dehors de ces fameuses journées de réception, on nous rappelle à l'ordre en nous fustigeant sèchement : «Soyez respectueux des journées de réception, vous n'avez pas vu le tableau où sont affichées les journées de réception! Et quand on se présente ces jours-là on nous dit ; vous savez un responsable ne peut pas toujours prévoir son programme et il y a des imprévus !», nous diront des dizaines de personnes interrogées dans la capitales et dans plusieurs autres wilayas du pays. «plusieurs communes de la capitale souffrent de ce problème d'absence totale de communication et le citoyen n'a pas le droit de voir un haut responsable de l'APC et n'envisage même pas d'espère même pas voir le maire ou ses adjoints, c'est le cas de la commune de Bab El-Oued par exemple où les citoyens n'ont pas ce privilège d'être écoutés par le maire, ni ses adjoints», nous ont affirmé des citoyens. «le même problème fatiguent de nombreux citoyens dans plusieurs communes de la wilaya de Tipasa à l'instar de celle de Aïn Tagourait. Ce dernier à qui nous avons essayé de rendre visite à maintes reprises et dans ces journées de réception, est carrément inaccessible et il ne reçoit jamais lors de ces jours de réception. En s'adressant à un responsable de la commune, il s'est trompé en nous disant, vous savez c'est un jour de réception donc il n'est pas venu après une longue matinée passée à l'attendre, avant de se rattraper disant : «Il a appelé pour nous ordonner de libérer les personnes qui attendent comme c'est un jour de réception parce qu'il ne pourrait pas venir aujourd'hui».
Des prétextes fallacieux
Ce scénario, selon les citoyens, se répète trop souvent particulièrement les jours de réception parce que les autres jours on n'a même pas le droit de demander à voir le moinde responsable, cela sera considéré comme une véritable hérésie. Il est important de noter que de nombreux responsables de plusieurs communes dans différentes wilayas se disent pourtant «très ouverts au dialogue et que leurs bureaux ne sont jamais fermés aux citoyens». Est-ce donc pure coïncidence qu'ils ne soient jamais dans leurs bureaux ces journées de réception. Et dire qu'il y a encore des personnes pour s'interroger pourquoi la jeunesse a fini par ne plus accorder sa confiance aux administrations. C. K.
Il faut bien avouer que cette absence de communication est sûrement l'une des causes principales qui nourrissent la violence et agressivité qui se propagent de plus en plus dans notre société. Il faut dire que l'inexistence ou le verrouillage des canaux de communication, d'expression et cette privation de la parole ne laissent pas trop le choix devant cette jeunesse qui a besoin d'être entendue et prise en considération, que de sortir dans les rues et briser tout ordre afin d'attirer l'attention et tirer la sonnette d'alarme sur une éventuelle explosion due au cumul des pressions sociales, économiques et même culturelles. Aujourd'hui nous voulons attirer l'attention sur un autre mode de verrouillage des canaux de communication auxquelles nous ne prêtons peut-être pas beaucoup d'importance, «la relation crispée entre le citoyen et l'administration». Il faut bien noter que l'administration même au plus bas de l'échelle à l'instar de la commune, n'accorde malheureusement pas beaucoup d'intérêt au dialogue et à la communication, «même un simple appariteur n'accorde pas le droit à la parole au citoyen», nous diront des Algérois.
Les canaux de communicaion verouillés
Pourtant ces derniers temps des directives strictes ont été données à tous les niveaux portant sur l'ouverture du dialogue et pour privilégier la communication, mais la réalité est tout autre. Des jours de réception existent partout mais comme par hasard, -un hasard qui semble très complice surtout au niveau des infrastructures de proximité censées être très proches du citoyen-, «On n'est jamais reçus» ! Cela est le témoignage de s nombreux citoyens à différents niveaux et dans de nombreuses administrations et divers secteurs et à travers tout le territoire national. Partout où vous vous vous rendez, vous trouverez affiché la note indiquant les journées de réception de tel ou tel responsable, dans les APC, les ministères, les hôpitaux, etc. Mais une fois que vous vous pointez vous découvrirez que le responsable, censé vous recevoir, n'est pas là ou n'est pas encore arrivé alors qu'il est affiché qu'il reçoit à partir de 9h, ou encore qu'il est en congé, congé qui est apparemment ouvert. Mais le plus étrange c'est que personne n'est apte à le remplacer donc, le citoyen n'a qu'à reporter sa plainte ou ses affaires, jusqu'au «retour ?» de ce responsable. Mais ce qui est agaçant pour les citoyens c'est que tous les jours de réception se ressemblent et les responsables chaque jour de réception sont absents pour les mêmes raisons déjà citées. Il n'y a pas lieu peut- être de citer tous les exemples parce que des pages et des pages ne suffiront pas, mais nous avons laissé la parole aux Algériens pour n'en citer que quelques uns.
Les responsables aux abonnés absents
Nombre d'Algérois nous ont affirmés l'absence quasi-totale de communication et que ces notes dans lesquelles sont déterminées les jours de réception ne sont que de l'encre «transparent» sur papier. «le plus drôle est que quand on va voir un maire, un responsable dans une direction, dans un ministère, ou dans n'importe quelle autre administration n'importe quel jour en dehors de ces fameuses journées de réception, on nous rappelle à l'ordre en nous fustigeant sèchement : «Soyez respectueux des journées de réception, vous n'avez pas vu le tableau où sont affichées les journées de réception! Et quand on se présente ces jours-là on nous dit ; vous savez un responsable ne peut pas toujours prévoir son programme et il y a des imprévus !», nous diront des dizaines de personnes interrogées dans la capitales et dans plusieurs autres wilayas du pays. «plusieurs communes de la capitale souffrent de ce problème d'absence totale de communication et le citoyen n'a pas le droit de voir un haut responsable de l'APC et n'envisage même pas d'espère même pas voir le maire ou ses adjoints, c'est le cas de la commune de Bab El-Oued par exemple où les citoyens n'ont pas ce privilège d'être écoutés par le maire, ni ses adjoints», nous ont affirmé des citoyens. «le même problème fatiguent de nombreux citoyens dans plusieurs communes de la wilaya de Tipasa à l'instar de celle de Aïn Tagourait. Ce dernier à qui nous avons essayé de rendre visite à maintes reprises et dans ces journées de réception, est carrément inaccessible et il ne reçoit jamais lors de ces jours de réception. En s'adressant à un responsable de la commune, il s'est trompé en nous disant, vous savez c'est un jour de réception donc il n'est pas venu après une longue matinée passée à l'attendre, avant de se rattraper disant : «Il a appelé pour nous ordonner de libérer les personnes qui attendent comme c'est un jour de réception parce qu'il ne pourrait pas venir aujourd'hui».
Des prétextes fallacieux
Ce scénario, selon les citoyens, se répète trop souvent particulièrement les jours de réception parce que les autres jours on n'a même pas le droit de demander à voir le moinde responsable, cela sera considéré comme une véritable hérésie. Il est important de noter que de nombreux responsables de plusieurs communes dans différentes wilayas se disent pourtant «très ouverts au dialogue et que leurs bureaux ne sont jamais fermés aux citoyens». Est-ce donc pure coïncidence qu'ils ne soient jamais dans leurs bureaux ces journées de réception. Et dire qu'il y a encore des personnes pour s'interroger pourquoi la jeunesse a fini par ne plus accorder sa confiance aux administrations. C. K.


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