Le Parlement de Bahreïn a accepté mardi derner la démission de 11 députés de l'opposition chiite, présentée en février pour dénoncer la violence contre les manifestants réclamant des réformes. Selon l'agence officielle Bna, "le Parlement a accepté à l'unnanimité la démission de 11 des 18 députés du bloc d'Al-Wifaq", le principal groupe de l'opposition chiite selon le journal L'express qui rapporte l'information. Le Parlement, qui compte 40 élus au total, a décidé de reporter son vote sur la démission des sept autres députés du groupe. Le bloc d'Al-Wifaq avait suspendu sa participation au Parlement le 15 février pour protester contre les violences policières contre des manifestants. Les 18 députés d'Al-Wifaq ont ensuite présenté leur démission en bloc le 27 février alors que le bilan victimes de la violence policière eut atteint 7 tués. Les autorités bahreïnies ont décrété l'état d'urgence et violemment réprimé les manifestants à majorité chiites qui campaient dans le centre de Manama pour réclamer des réformes dans ce petit royaume gouverné par une dynastie sunnite. Bahreïn a reçu le soutien des autres pays du Golfe qui ont dépêché vers Manama des soldats saoudiens et émiratis. Les 11 députés démissionnaires perdent ainsi leur immunité parlementaire, ce qui pourrait les exposer à d'éventuelles poursuites judiciaires. Les autorités maintiennent le secret sur la procédure en cours contre des militants de l'opposition incarcérés. Six opposants arrêtés le 17 mars étaient "en contact avec des Etats étrangers" et avaient appelé "à la chute du régime", selon un communiqué officiel. Le procureur général militaire, le colonel Youssef Foulaifel, a ordonné un black-out total sur l'interrogatoire en cours de ces dirigeants de l'opposition. Le gouvernement a dénoncé le soutien apporté par le Hezbollah et les autorités iraniennes au mouvement de protestation. Le Parlement de Bahreïn a accepté mardi derner la démission de 11 députés de l'opposition chiite, présentée en février pour dénoncer la violence contre les manifestants réclamant des réformes. Selon l'agence officielle Bna, "le Parlement a accepté à l'unnanimité la démission de 11 des 18 députés du bloc d'Al-Wifaq", le principal groupe de l'opposition chiite selon le journal L'express qui rapporte l'information. Le Parlement, qui compte 40 élus au total, a décidé de reporter son vote sur la démission des sept autres députés du groupe. Le bloc d'Al-Wifaq avait suspendu sa participation au Parlement le 15 février pour protester contre les violences policières contre des manifestants. Les 18 députés d'Al-Wifaq ont ensuite présenté leur démission en bloc le 27 février alors que le bilan victimes de la violence policière eut atteint 7 tués. Les autorités bahreïnies ont décrété l'état d'urgence et violemment réprimé les manifestants à majorité chiites qui campaient dans le centre de Manama pour réclamer des réformes dans ce petit royaume gouverné par une dynastie sunnite. Bahreïn a reçu le soutien des autres pays du Golfe qui ont dépêché vers Manama des soldats saoudiens et émiratis. Les 11 députés démissionnaires perdent ainsi leur immunité parlementaire, ce qui pourrait les exposer à d'éventuelles poursuites judiciaires. Les autorités maintiennent le secret sur la procédure en cours contre des militants de l'opposition incarcérés. Six opposants arrêtés le 17 mars étaient "en contact avec des Etats étrangers" et avaient appelé "à la chute du régime", selon un communiqué officiel. Le procureur général militaire, le colonel Youssef Foulaifel, a ordonné un black-out total sur l'interrogatoire en cours de ces dirigeants de l'opposition. Le gouvernement a dénoncé le soutien apporté par le Hezbollah et les autorités iraniennes au mouvement de protestation.