Le secteur des Transports dans tous ses états. Après les cheminots de la SNTF, le personnel navigant et commercial d'Air Algérie, voilà le tour des transporteurs par route de brandir la menace de paralyser le trafic des voyageurs dans dix wilayas du centre du pays. Les usagers de la ligne Tizi-Ouzou-Alger en savent beaucoup sur les désagréments générés par une grève qui dure depuis près d'un mois. Les grèves successives dans le secteur des transports renseignent sur une gestion aléatoire, au point où l'intérêt des usagers censés être la priorité des préoccupations de cette économie de services est carrément relégué au dernier plan. Aussi l'Union des transporteurs algériens fait-elle preuve d'une solidarité infaillible en se rangeant, sans réserve aucune, du côté des transporteurs grévistes de Tizi-Ouzou. Le déplacement d'une gare routière, aussi loin soit-elle, devrait, en premier lieu, incommoder les usagers qui souffrent déjà de la qualité de transport. Or, la protestation émane des transporteurs. Le mouvement de solidarité serait beaucoup moins important, sinon inexistant, si c'étaient les citoyens qui se seraient révoltés. L'on s'interroge de là même sur le silence assourdissant des autorités concernées après près d'un mois de paralysie du transport routier entre Alger et Tizi. Si la grève d'Air Algérie a provoqué un tollé, et les travailleurs protestataires ont vite fait de rejoindre leurs postes, on ne sait comment, celle des transporteurs routiers risque de perdurer face au mutisme officiel. C'est que dans le premier cas, les concernés sont de la première classe, et dans le second cas, ce ne sont que de petits fonctionnaires, des étudiants et des enfants du peuple qui empruntent la route. Ces derniers peuvent néanmoins arriver à braver le sens interdit ! Le secteur des Transports dans tous ses états. Après les cheminots de la SNTF, le personnel navigant et commercial d'Air Algérie, voilà le tour des transporteurs par route de brandir la menace de paralyser le trafic des voyageurs dans dix wilayas du centre du pays. Les usagers de la ligne Tizi-Ouzou-Alger en savent beaucoup sur les désagréments générés par une grève qui dure depuis près d'un mois. Les grèves successives dans le secteur des transports renseignent sur une gestion aléatoire, au point où l'intérêt des usagers censés être la priorité des préoccupations de cette économie de services est carrément relégué au dernier plan. Aussi l'Union des transporteurs algériens fait-elle preuve d'une solidarité infaillible en se rangeant, sans réserve aucune, du côté des transporteurs grévistes de Tizi-Ouzou. Le déplacement d'une gare routière, aussi loin soit-elle, devrait, en premier lieu, incommoder les usagers qui souffrent déjà de la qualité de transport. Or, la protestation émane des transporteurs. Le mouvement de solidarité serait beaucoup moins important, sinon inexistant, si c'étaient les citoyens qui se seraient révoltés. L'on s'interroge de là même sur le silence assourdissant des autorités concernées après près d'un mois de paralysie du transport routier entre Alger et Tizi. Si la grève d'Air Algérie a provoqué un tollé, et les travailleurs protestataires ont vite fait de rejoindre leurs postes, on ne sait comment, celle des transporteurs routiers risque de perdurer face au mutisme officiel. C'est que dans le premier cas, les concernés sont de la première classe, et dans le second cas, ce ne sont que de petits fonctionnaires, des étudiants et des enfants du peuple qui empruntent la route. Ces derniers peuvent néanmoins arriver à braver le sens interdit !