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Question du jour
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 08 - 2011

J'étais de confession chrétienne et je n'ai embrassé la religion musulmane qu'il y a quelques mois à l'occasion d'un voyage. Ma question va vous paraître inopportune mais je tiens à la poser quand même. J'ai lu quelque part que Jésus n'a pas été crucifié... que disent les Livres Saints à ce sujet ? Ivan L. (France)
J'étais de confession chrétienne et je n'ai embrassé la religion musulmane qu'il y a quelques mois à l'occasion d'un voyage. Ma question va vous paraître inopportune mais je tiens à la poser quand même. J'ai lu quelque part que Jésus n'a pas été crucifié... que disent les Livres Saints à ce sujet ? Ivan L. (France)
Il lui demanda s'il était le roi des Juifs, "C'est toi qui le dis répondit l'accusé. Le procurateur romain voulut en savoir plus, sans résultats. Il renouvela sa tentative, en vain. Il faut rappeler que l'interrogatoire se déroulait en public. Non seulement tout l'aréopage politique, religieux, administratif et militaire était présent, mais également l'ensemble de la population grisée et surexcitée par les événements.
On reste confondu par l'attitude de l'accusé qui se cantonnait dans un mutisme inexplicable, alors que les circonstances lui offraient l'occasion de développer les fondements de la religion qu'il prêchait inlassablement. Les idéalistes, les réformateurs et autres porteurs d'opinion savent d'emblée que les tribunaux constituent des forums qui sont systématiquement exploités pour les besoins des causes nouvelles. Et dans ce procès, Ponce Pilate, ne serait-ce que lui, cherchait à en savoir davantage sur la doctrine de Jésus. Mais celui-ci, si loquace et prolixe en d'autres occasions, ne fut que l'ombre de lui-même. Il ne répondit ni à l'attente de ses accusateurs, ni à celle du public. C'est un comportement étrange que justifient éventuellement la frayeur et l'angoisse qui l'étreignit avant qu'il ne soit arrêté, mais qui ne concorde pas avec l'attitude et la dignité qu'on serait en droit d'attendre du «Fils» de Dieu. Les seuls mots qu'il prononça durant le procès qui aboutit a sa crucifixion furent : « Tu as dit » ( !), dans le sens de : « C'est toi qui l'affirme », Voila un comportement étrange.
A moins que là encore, l'argument de la méprise ne joue en faveur de la thèse coranique, et que l'accusé n'ait été qu'un sosie, complètement débordé par la situation insoutenable dans laquelle il se trouvait plongé, et qui s'est laissé aller à la dérive.
Malgré les preuves déterminantes que nous avons développées, la théorie qui plaide le plus en faveur du « doublage » de Jésus, reste « sa mort et sa résurrection ».
Il avait été malmené, battu, crucifié, cloué sur la croix et est mort dans cette position. Les scientifiques ont certifié qu'il était mort par asphyxie, car dans un cas pareil, la contracture musculaire empêche l'évacuation de l'air. De plus, alors qu'il était déjà mort, un soldat lui transperça le flanc d'un coup de lance et « aussitôt il en sortit du sang et de l'eau » (Jean 19.34) que les spécialistes ont reconnu être le liquide péricardique contenu dans la séreuse entourant le cœur. Les soldats avaient l'habitude de briser les jambes des suppliciés, mais ils ne le firent pas pour Jésus qui était déjà mort lorsqu'ils arrivèrent jusqu'à lui. Il avait été crucifié à 9 h du matin et expira à 3 h de l'après-midi. Le soir venu, il fut détaché, enroulé dans un linceul et mis dans une tombe creusée a même le rocher. Son exécution eut lieu un vendredi. Le dimanche matin, les femmes (au nombre de trois) qui voulurent embaumer le corps constatèrent sa disparition. Un jeune homme vêtu de blanc (un ange) leur apprit sur le fait que Jésus « était ressuscité des morts ». Puis Jésus apparut en personne et leur dit qu'on le verrait en Galilée.
Là, il se manifesta aux disciples et à d'autres personnes. Les gens purent le voir, le toucher, manger avec lui... L'état de grâce dura quarante jours, à la suite de quoi, il bénit ses disciples et monta au ciel.
On ne peut, bien entendu, juger le comportement de la même façon qu'on le ferait pour un simple mortel. Le Coran donne en exemple, la conduite d'un personnage mystérieux, dont le nom n'est pas cité, mais que les commentateurs identifient sous le nom d'Al Khadir ou Al Khidr, Serviteur de Dieu, doté de Grâce divine et pourvu de Connaissances émanant du Seigneur. (Coran 19.60 à 82). Ce personnage a été sollicité par Moïse afin de lui enseigner la véritable compréhension des choses. Moïse fut surpris par son comportement qu'il jugeait étrange et déroutant. A la fin du voyage qu'ils firent ensemble, Al Khidr donna l'interprétation des actions qu'il avait commises et Moïse reconnut qu'il avait porté un jugement sur les faits constatés et non sur les causes qui lui étaient cachées. Il convint ainsi que sa vision des choses n'était pas parfaite, si les causes restaient secrètes.
De la même façon, la reconstitution de la démarche de Jésus restera incorrecte tant que l'origine des mobiles demeurera mystérieuse. Cependant, en nous référant au Coran, nous pouvons établir le désaccord profond qui existe entre les conceptions musulmanes et chrétienne relatives à la crucifixion et à la mort de Jésus, ainsi qu'a sa résurrection.
M.G .(Suivra)
Il lui demanda s'il était le roi des Juifs, "C'est toi qui le dis répondit l'accusé. Le procurateur romain voulut en savoir plus, sans résultats. Il renouvela sa tentative, en vain. Il faut rappeler que l'interrogatoire se déroulait en public. Non seulement tout l'aréopage politique, religieux, administratif et militaire était présent, mais également l'ensemble de la population grisée et surexcitée par les événements.
On reste confondu par l'attitude de l'accusé qui se cantonnait dans un mutisme inexplicable, alors que les circonstances lui offraient l'occasion de développer les fondements de la religion qu'il prêchait inlassablement. Les idéalistes, les réformateurs et autres porteurs d'opinion savent d'emblée que les tribunaux constituent des forums qui sont systématiquement exploités pour les besoins des causes nouvelles. Et dans ce procès, Ponce Pilate, ne serait-ce que lui, cherchait à en savoir davantage sur la doctrine de Jésus. Mais celui-ci, si loquace et prolixe en d'autres occasions, ne fut que l'ombre de lui-même. Il ne répondit ni à l'attente de ses accusateurs, ni à celle du public. C'est un comportement étrange que justifient éventuellement la frayeur et l'angoisse qui l'étreignit avant qu'il ne soit arrêté, mais qui ne concorde pas avec l'attitude et la dignité qu'on serait en droit d'attendre du «Fils» de Dieu. Les seuls mots qu'il prononça durant le procès qui aboutit a sa crucifixion furent : « Tu as dit » ( !), dans le sens de : « C'est toi qui l'affirme », Voila un comportement étrange.
A moins que là encore, l'argument de la méprise ne joue en faveur de la thèse coranique, et que l'accusé n'ait été qu'un sosie, complètement débordé par la situation insoutenable dans laquelle il se trouvait plongé, et qui s'est laissé aller à la dérive.
Malgré les preuves déterminantes que nous avons développées, la théorie qui plaide le plus en faveur du « doublage » de Jésus, reste « sa mort et sa résurrection ».
Il avait été malmené, battu, crucifié, cloué sur la croix et est mort dans cette position. Les scientifiques ont certifié qu'il était mort par asphyxie, car dans un cas pareil, la contracture musculaire empêche l'évacuation de l'air. De plus, alors qu'il était déjà mort, un soldat lui transperça le flanc d'un coup de lance et « aussitôt il en sortit du sang et de l'eau » (Jean 19.34) que les spécialistes ont reconnu être le liquide péricardique contenu dans la séreuse entourant le cœur. Les soldats avaient l'habitude de briser les jambes des suppliciés, mais ils ne le firent pas pour Jésus qui était déjà mort lorsqu'ils arrivèrent jusqu'à lui. Il avait été crucifié à 9 h du matin et expira à 3 h de l'après-midi. Le soir venu, il fut détaché, enroulé dans un linceul et mis dans une tombe creusée a même le rocher. Son exécution eut lieu un vendredi. Le dimanche matin, les femmes (au nombre de trois) qui voulurent embaumer le corps constatèrent sa disparition. Un jeune homme vêtu de blanc (un ange) leur apprit sur le fait que Jésus « était ressuscité des morts ». Puis Jésus apparut en personne et leur dit qu'on le verrait en Galilée.
Là, il se manifesta aux disciples et à d'autres personnes. Les gens purent le voir, le toucher, manger avec lui... L'état de grâce dura quarante jours, à la suite de quoi, il bénit ses disciples et monta au ciel.
On ne peut, bien entendu, juger le comportement de la même façon qu'on le ferait pour un simple mortel. Le Coran donne en exemple, la conduite d'un personnage mystérieux, dont le nom n'est pas cité, mais que les commentateurs identifient sous le nom d'Al Khadir ou Al Khidr, Serviteur de Dieu, doté de Grâce divine et pourvu de Connaissances émanant du Seigneur. (Coran 19.60 à 82). Ce personnage a été sollicité par Moïse afin de lui enseigner la véritable compréhension des choses. Moïse fut surpris par son comportement qu'il jugeait étrange et déroutant. A la fin du voyage qu'ils firent ensemble, Al Khidr donna l'interprétation des actions qu'il avait commises et Moïse reconnut qu'il avait porté un jugement sur les faits constatés et non sur les causes qui lui étaient cachées. Il convint ainsi que sa vision des choses n'était pas parfaite, si les causes restaient secrètes.
De la même façon, la reconstitution de la démarche de Jésus restera incorrecte tant que l'origine des mobiles demeurera mystérieuse. Cependant, en nous référant au Coran, nous pouvons établir le désaccord profond qui existe entre les conceptions musulmanes et chrétienne relatives à la crucifixion et à la mort de Jésus, ainsi qu'a sa résurrection.
M.G .(Suivra)


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