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Notre opinion politique aurait une origine biologique
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 02 - 2012

Des chercheurs américains ont récemment publié une étude dont le résultat en surprendra plus d'un ! Les opinions politiques seraient déterminées dès notre naissance. Une étude scientifique publiée la semaine dernière par la Royal Society démontre que les opinions politiques seraient instinctives.
Des chercheurs américains ont récemment publié une étude dont le résultat en surprendra plus d'un ! Les opinions politiques seraient déterminées dès notre naissance. Une étude scientifique publiée la semaine dernière par la Royal Society démontre que les opinions politiques seraient instinctives.
Nous serions de gauche ou de droite dès notre naissance, selon ce rapport. Le contexte environnemental ou social n'y serait donc pour pas grand-chose. Ce résultat est assez étonnant et risque de faire parler de lui à l'approche des échéances électorales en 2012, tant en France qu'aux Etats-Unis. Mais il ne s'agit pas là d'un plan de propagande imaginé par un parti politique.
Le mécanisme instinctif
Cette étude part d'un savoir d'un lieu commun à tous les mammifères : les émotions sont guidées par les évolutions du cerveau. Ainsi, les instincts primitifs sont ceux de l'affection (besoin vital de se nourrir par exemple) et ceux de l'aversion (comme l'instinct de défense). L'affection favorise la cohésion sociale alors que l'aversion entraîne l'instinct de survie. De ce fait, ces deux mécanismes peuvent être schématisés en deux catégories. La première serait celle du plaisir (nourriture, cohésion sociale, etc.) et la seconde serait celle de l'évitement de la menace ou de ce qui nous repousse (dégoût pour des odeurs nauséabondes, prédateurs, etc.).
Spectre empathie/aversion
Le fait est que nous sommes tous fondés sur le spectre de l'empathie/aversion. Il semblerait que les personnes appartenant à la haute société seraient plus enclins aux nouvelles expériences et aux contacts avec les étrangers. Ils auraient alors une statistique supérieure à la moyenne concernant le mécanisme de l'empathie alors que les autres ressentiraient beaucoup plus de l'agression, de la suspicion et de l'anxiété lorsqu'ils sont confrontés aux étrangers et aux nouveautés.
Cette nouvelle étude émet l'hypothèse que les variations physiologiques et cognitives seraient en relation avec les opinions politiques. Les chercheurs de l'Université Lincoln, dans le Nebraska, ont constaté que les esprits conservateurs réagissaient davantage aux stimuli négatifs. A l'inverse, les libéraux seraient plus réactifs aux stimuli positifs. De plus, les conservateurs posséderaient un plus petit cortex cingulaire (région cérébrale associée à la prise de décision) et des amygdales (région des émotions liées à la peur et à l'anxiété) plus développées que les libéraux, relaie Le Point.
La différence entre les hommes
et les femmes
Cette recherche se base sur des résultats antérieurs qui mettaient en évidence les corrélations entre les traits d'empathie/les valeurs morales et l'appartenance politique, ainsi que les corrélations entre l'aversion/les réflexes de dégoût et l'appartenance politique. Les différences sexuelles ont également été mises en exergue par le biais de cette recherche. Les femmes réagiraient moins devant des images de dégoût et de menace. Ces dernières auraient plus tendances à appartenir à l'opinion de gauche.
L'expérience
Pour en arriver à ces résultats, l'équipe américaine a testé les réactions sensorielles des cobayes sollicités pour cette expérience. A ceux dont les tendances politiques pencheraient plus à droite, les chercheurs ont observé que l'excitation psychologique et physiologique (transpiration) étaient plus importantes lors de la visualisation d'images d'aversion (une plaie ouverte, des toilettes non nettoyées, une personne avec une arme, un accident de voiture, etc.). De même, les personnes attachées aux valeurs politiques de la gauche étaient plus réactifs aux images empathiques (images d'un lapin, chien, coucher de soleil, etc.), explique The Guardian. L'équipe universitaire a même entrepris une seconde expérience. Les cobayes ont alors été confrontés à des images de personnalités politiques telles que Ronald Reagan, Bill Clinton, Hillary Clinton et George W. Bush. Les électeurs de droite sont plus aptes à réagir aux politiciens éloignés de leur bord politique. A l'inverse, ceux de gauche réagissent davantage face aux images des politiciens représentant leurs valeurs politiques.
La rigidité des idéaux
marque un désordre
mental
et une socio-
psychopathologie
De plus, les chercheurs ont observé que la rigidité des idéaux et de l'intolérance est forte chez les électeurs de droite. En effet, ceux-ci trouvent les images représentant l'homosexualité assez repoussantes mais s'attardent beaucoup plus sur ce qui ne représente pas leurs valeurs. A noter qu'en psychologie, lorsqu'un patient s'attarde sur des images d'aversion, le docteur diagnostique une sorte de désordre mental, de narcissisme et de socio-psychopathologie. Ces personnes présentant ces réactions face aux images souffrent aussi de perceptions permanentes de menaces et de dégoût. A savoir que les hommes sont plus nombreux que les femmes à présenter ce genre de pathologies.
Il est important de noter que l'équipe de chercheurs appuie ses dires sur une expérimentation faite sur des personnes engagées idéologiquement et politiquement. C'est-à-dire que les "cobayes" appartiennent à des partis politiques.
Nous serions de gauche ou de droite dès notre naissance, selon ce rapport. Le contexte environnemental ou social n'y serait donc pour pas grand-chose. Ce résultat est assez étonnant et risque de faire parler de lui à l'approche des échéances électorales en 2012, tant en France qu'aux Etats-Unis. Mais il ne s'agit pas là d'un plan de propagande imaginé par un parti politique.
Le mécanisme instinctif
Cette étude part d'un savoir d'un lieu commun à tous les mammifères : les émotions sont guidées par les évolutions du cerveau. Ainsi, les instincts primitifs sont ceux de l'affection (besoin vital de se nourrir par exemple) et ceux de l'aversion (comme l'instinct de défense). L'affection favorise la cohésion sociale alors que l'aversion entraîne l'instinct de survie. De ce fait, ces deux mécanismes peuvent être schématisés en deux catégories. La première serait celle du plaisir (nourriture, cohésion sociale, etc.) et la seconde serait celle de l'évitement de la menace ou de ce qui nous repousse (dégoût pour des odeurs nauséabondes, prédateurs, etc.).
Spectre empathie/aversion
Le fait est que nous sommes tous fondés sur le spectre de l'empathie/aversion. Il semblerait que les personnes appartenant à la haute société seraient plus enclins aux nouvelles expériences et aux contacts avec les étrangers. Ils auraient alors une statistique supérieure à la moyenne concernant le mécanisme de l'empathie alors que les autres ressentiraient beaucoup plus de l'agression, de la suspicion et de l'anxiété lorsqu'ils sont confrontés aux étrangers et aux nouveautés.
Cette nouvelle étude émet l'hypothèse que les variations physiologiques et cognitives seraient en relation avec les opinions politiques. Les chercheurs de l'Université Lincoln, dans le Nebraska, ont constaté que les esprits conservateurs réagissaient davantage aux stimuli négatifs. A l'inverse, les libéraux seraient plus réactifs aux stimuli positifs. De plus, les conservateurs posséderaient un plus petit cortex cingulaire (région cérébrale associée à la prise de décision) et des amygdales (région des émotions liées à la peur et à l'anxiété) plus développées que les libéraux, relaie Le Point.
La différence entre les hommes
et les femmes
Cette recherche se base sur des résultats antérieurs qui mettaient en évidence les corrélations entre les traits d'empathie/les valeurs morales et l'appartenance politique, ainsi que les corrélations entre l'aversion/les réflexes de dégoût et l'appartenance politique. Les différences sexuelles ont également été mises en exergue par le biais de cette recherche. Les femmes réagiraient moins devant des images de dégoût et de menace. Ces dernières auraient plus tendances à appartenir à l'opinion de gauche.
L'expérience
Pour en arriver à ces résultats, l'équipe américaine a testé les réactions sensorielles des cobayes sollicités pour cette expérience. A ceux dont les tendances politiques pencheraient plus à droite, les chercheurs ont observé que l'excitation psychologique et physiologique (transpiration) étaient plus importantes lors de la visualisation d'images d'aversion (une plaie ouverte, des toilettes non nettoyées, une personne avec une arme, un accident de voiture, etc.). De même, les personnes attachées aux valeurs politiques de la gauche étaient plus réactifs aux images empathiques (images d'un lapin, chien, coucher de soleil, etc.), explique The Guardian. L'équipe universitaire a même entrepris une seconde expérience. Les cobayes ont alors été confrontés à des images de personnalités politiques telles que Ronald Reagan, Bill Clinton, Hillary Clinton et George W. Bush. Les électeurs de droite sont plus aptes à réagir aux politiciens éloignés de leur bord politique. A l'inverse, ceux de gauche réagissent davantage face aux images des politiciens représentant leurs valeurs politiques.
La rigidité des idéaux
marque un désordre
mental
et une socio-
psychopathologie
De plus, les chercheurs ont observé que la rigidité des idéaux et de l'intolérance est forte chez les électeurs de droite. En effet, ceux-ci trouvent les images représentant l'homosexualité assez repoussantes mais s'attardent beaucoup plus sur ce qui ne représente pas leurs valeurs. A noter qu'en psychologie, lorsqu'un patient s'attarde sur des images d'aversion, le docteur diagnostique une sorte de désordre mental, de narcissisme et de socio-psychopathologie. Ces personnes présentant ces réactions face aux images souffrent aussi de perceptions permanentes de menaces et de dégoût. A savoir que les hommes sont plus nombreux que les femmes à présenter ce genre de pathologies.
Il est important de noter que l'équipe de chercheurs appuie ses dires sur une expérimentation faite sur des personnes engagées idéologiquement et politiquement. C'est-à-dire que les "cobayes" appartiennent à des partis politiques.


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