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Le voyage musical : la connexion entre deux rives
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 06 - 2012

Après un tour en Kabylie et un second en terre bretonne, une synthèse s'impose.
Deux cultures, deux régions, des dialectes différents et pourtant, l'on ressent les mêmes influences musicales. La Kabylie n'est-elle pas la Bretagne du sud ? Ou bien est-ce la Bretagne qui est la Kabylie du nord ?
Personne ne s'avance sur le sujet, des ethnologues travaillent sur ces questions justement. Quant à nous, on vous propose un voyage berbéro-celtique.
Ils ont travaillé dans un esprit de rencontre et de métissage des univers musicaux de leurs cultures d'origine : celte et berbère.
L'aventure musicale autour des trois flûtistes - Nasredine Dalil, Youenn Le Berre et Michel Sikiotakis- a été créée en juin 1996 à l'occasion du festival "Printemps celte" de La Grande Halle de La Villette à Paris.
Répertoire traditionnel et compositions originales, emprunts et échanges, mélanges et confrontations tissent ce spectacle atypique qui fait de la différence une source de création renouvelée, à la croisée de la tradition et de la modernité.
Ce qui ne devait être qu'une expérience est devenu un spectacle tournant en France et à l'étranger. Un premier CD kabily-touseg est paru en 1998, et a été très bien reçu par le public et par la presse. Le deuxième album Penn ar Pled est sorti en septembre 2005.
Les avez-vous reconnus ?
Il fusionne la musique kabyle et les musiques bretonnes. Ce groupe créé en 1993 par le chanteur Farid Aït-Si Ameur (chant, textes) et Jean-Jacques Baillard (batterie, composition) a su s'imposer sur la scène française et européenne après la sortie de l'album Awal (parole) en 1998.
Ils ont arrêté de jouer ensemble de 2000 à 2007 et ils reviennent cette année avec un album live en collaboration avec le Bagad Cap Caval.
Il s'agit du groupe Ta-fa
C'est à la faveur d'une rencontre du mythique groupe Djurdjura et du légendaire musicien/chanteur breton, Alan Stivell qu'un projet de réadaptation de quelques-unes des traditionnelles chansons bretonnes en langue berbère a vu le jour.
Est-ce parce que les deux peuples ont les mêmes idéologies ? Nous pensons que c'est bien la cause qui a fait que des duos tel que celui-ci voient le jour ...
Les fondateurs du groupe dont on va parler sont Hocine Boukella, alias Cheikh Sidi Bémol, guitariste, chanteur, Manu Le Houézec, virtuose des instruments à vent qui s'est illustré avec Urban Sax, Les Garéons Bouchers, entre autres, Marc Israêl, bassiste du groupe funk "Bonjour à la Dame", Moulay Ait Si Ahmed, fameux guitariste rock, et Samy Chiboub, véritable moteur du projet, batteur que tous les fans de musique algérienne connaissent bien.
Le projet a vu le jour en janvier 2000 et s'est concrétisé par un album et une tournée.
Aman, Aurés, Ad Azzi Saa, Tchina, ça vous dit quelque chose, n'est-ce pas ?
Nous allons clôturer cette escapade par deux pointures: Idir et Alan Stivell.
Ce duo n'est pas nouveau mais dans l'atmosphère actuelle, il n'est pas inutile de montrer que la mixité de deux cultures ne signifie pas leur mort mais bien leur enrichissement.
Pour écouter notre sélection : http://www.vinyculture.com/le-voyage-musical-la-connexion-entre-deux-rives/
Après un tour en Kabylie et un second en terre bretonne, une synthèse s'impose.
Deux cultures, deux régions, des dialectes différents et pourtant, l'on ressent les mêmes influences musicales. La Kabylie n'est-elle pas la Bretagne du sud ? Ou bien est-ce la Bretagne qui est la Kabylie du nord ?
Personne ne s'avance sur le sujet, des ethnologues travaillent sur ces questions justement. Quant à nous, on vous propose un voyage berbéro-celtique.
Ils ont travaillé dans un esprit de rencontre et de métissage des univers musicaux de leurs cultures d'origine : celte et berbère.
L'aventure musicale autour des trois flûtistes - Nasredine Dalil, Youenn Le Berre et Michel Sikiotakis- a été créée en juin 1996 à l'occasion du festival "Printemps celte" de La Grande Halle de La Villette à Paris.
Répertoire traditionnel et compositions originales, emprunts et échanges, mélanges et confrontations tissent ce spectacle atypique qui fait de la différence une source de création renouvelée, à la croisée de la tradition et de la modernité.
Ce qui ne devait être qu'une expérience est devenu un spectacle tournant en France et à l'étranger. Un premier CD kabily-touseg est paru en 1998, et a été très bien reçu par le public et par la presse. Le deuxième album Penn ar Pled est sorti en septembre 2005.
Les avez-vous reconnus ?
Il fusionne la musique kabyle et les musiques bretonnes. Ce groupe créé en 1993 par le chanteur Farid Aït-Si Ameur (chant, textes) et Jean-Jacques Baillard (batterie, composition) a su s'imposer sur la scène française et européenne après la sortie de l'album Awal (parole) en 1998.
Ils ont arrêté de jouer ensemble de 2000 à 2007 et ils reviennent cette année avec un album live en collaboration avec le Bagad Cap Caval.
Il s'agit du groupe Ta-fa
C'est à la faveur d'une rencontre du mythique groupe Djurdjura et du légendaire musicien/chanteur breton, Alan Stivell qu'un projet de réadaptation de quelques-unes des traditionnelles chansons bretonnes en langue berbère a vu le jour.
Est-ce parce que les deux peuples ont les mêmes idéologies ? Nous pensons que c'est bien la cause qui a fait que des duos tel que celui-ci voient le jour ...
Les fondateurs du groupe dont on va parler sont Hocine Boukella, alias Cheikh Sidi Bémol, guitariste, chanteur, Manu Le Houézec, virtuose des instruments à vent qui s'est illustré avec Urban Sax, Les Garéons Bouchers, entre autres, Marc Israêl, bassiste du groupe funk "Bonjour à la Dame", Moulay Ait Si Ahmed, fameux guitariste rock, et Samy Chiboub, véritable moteur du projet, batteur que tous les fans de musique algérienne connaissent bien.
Le projet a vu le jour en janvier 2000 et s'est concrétisé par un album et une tournée.
Aman, Aurés, Ad Azzi Saa, Tchina, ça vous dit quelque chose, n'est-ce pas ?
Nous allons clôturer cette escapade par deux pointures: Idir et Alan Stivell.
Ce duo n'est pas nouveau mais dans l'atmosphère actuelle, il n'est pas inutile de montrer que la mixité de deux cultures ne signifie pas leur mort mais bien leur enrichissement.
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