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Alain Stivell et la musique celtique
CARNETS DE VOYAGE
Publié dans L'Expression le 12 - 10 - 2003

Aux trois quarts de son parcours, le Tabarka world music festival retrouve avec Alain Stivell les sons ancestraux de la musique celte qu'il remet au goût du jour.
Véritable symbole du brassage culturel dans le monde, Alain Stivell, qui de surcroît avait déjà enregistré un morceau avec Idir devait lui se produire la soirée suivante. Présents tous les deux au festival de Tabarka, dommage qu'ils n'aient pas pu se rencontrer, pas même pour un boeuf. Ils se sont tout bonnement ratés ! La prochaine fois peut-être. Un break de deux ans et voilà que ça redémarre en trombe avec une tournée internationale célébrant l'anniversaire de la renaissance de la harpe celtique. Alain Stivell fête 50 ans de carrière.
Il y en a beaucoup (bercha) qui doivent l'envier. Passionné par la musique celtique d'origine bretonne, écossaise, irlandaise, et gaëllique, Alain Stivell a, dès l'adolescence voulu créer son propre style, un univers atypique basé sur la fusion des genres, entre monde traditionnel et moderne, l'innovation et l'esprit d'ouverture. Il offrit, ce soir-là, un large répertoire oscillant entre le traditionnel celtique et le néo-celtique rehaussé de son électronique tribal dont l'apanage est la transe, le désir hypnotique. Comme l'illustre bien le titre de son dernier album -Au-delà des mots -.Ceci, rendu possible grâce à une harpe futuriste que l'artiste a lui-même conçue, dessinée et retouchée notamment en lui rajoutant des clés de guitare qui restituent un son d'une pureté incomparable. Classé dans la catégorie - musique alternative -, Alain Stivell s'estime marginalisé, voire boycotté par les médias occidentaux qui ont le monopole de la diffusion (radio, télévision). Il n'en reste pas moins un artiste populaire très apprécié de par le monde, vendant énormément de disques. Ce qui prouve que sa musique a un public. Le mot world music ne le gêne aucunement. «il me va bien - répond-il, zen.
Passant en première partie, Ghalia Benali a fait sensation. Exquise dans sa tenue indienne, la chanteuse tunisienne qui vit depuis l'âge de 20 ans en Belgique a fait montre d'une prouesse vocale remarquable en interprétant des «mouachahates harmonisées - . Avec les musiciens du groupe Timnaa, un Américain à la violoncelle, un Tunisien au luth, un Belge à la contrebasse, un Indien du Radjastan au dolat ( instrument indien) et un Marocain aux percussions arabes, Ghalia nous invitait à une fête arabo-andalouse aux tonalités médiévales. - C'est voulu» dit-elle et de renchérir. - Je voulais absolument faire un voyage dans le temps. Qu'il y ait des couleurs du 17 ou du 18e siècle -. Le résultat c'est un savant cocktail qu'elle-même ne peut définir. Tout ce qu'elle sait c'est qu'elle adore chanter en arabe classique qui la touche énormément et évoque en elle beaucoup d'images, de contes et d'histoires. - Je ne comprends pas tout mais je sens tout très fort et c'est très important, l'impact que cette langue a sur moi -. Et d'expliquer un peu plus loin : - Je ne sais toujours pas ce que c'est comme musique. C'est peut-être un nouveau genre. On se rencontre, on a des idées, on échange nos points de vue, on arrive à s'entendre et à s'exprimer. - Que demander de plus? Ghalia Benali qui a déjà conquis les scènes européennes avec notamment -Wild Harrissa -, son premier album, a voulu la soirée tabarkoise plus intimiste, dans l'esprit de Roméo et Leila. C'est donc normal qu'elle ait ouvert son tour de chant par le célèbre -Lamouni li gharou mini -. Aguicheuse, parfois puérile, solennelle, tendre ou fougueuse, Ghalia est reine sur scène. Tout le monde n'a d'yeux que pour elle. Gracieuse et féline, elle sait bouger son corps qui répond au moindre frémissement de la musique, particulièrement indienne. Un pays qu'elle a visité par deux fois, réalisant ainsi le rêve de sa mère. - Je pense aller beaucoup plus tard vers quelque chose de plus indien mais je ne suis pas encore prête. J'ai envie de rester dans l'arabe. J'ai aussi une expérience indienne avec un autre groupe qui s'appelle - Nada -. Avouant être timide, Ghalia préfère nettement mieux la musique à la comédie qui lui permet selon elle de rester vraie. Surtout ne change pas Ghalia!


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