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Projeté pour la première fois en Algérie
Automne, Octobre à Alger, de malik Lakhdar-Hamina
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 10 - 2012

Le film Automne, Octobre à Alger, de Malik Lakhdar-Hamina, sorti en 1992 n'a jamais été projeté devant le public algérien. Pour la première fois, et alors qu'aucune salle de cinéma, aucun organisme n'a eu le courage de lui ouvrir ses portes, l'espace Plasti du quotidien Algérie News a projeté ce long-métrage hier. Une première en Algérie ! La projection a été suivie d'un débat en présence du réalisateur.
Le film Automne, Octobre à Alger, de Malik Lakhdar-Hamina, sorti en 1992 n'a jamais été projeté devant le public algérien. Pour la première fois, et alors qu'aucune salle de cinéma, aucun organisme n'a eu le courage de lui ouvrir ses portes, l'espace Plasti du quotidien Algérie News a projeté ce long-métrage hier. Une première en Algérie ! La projection a été suivie d'un débat en présence du réalisateur.
L‘espace Plasti est l‘un des rares lieux qui restent ouverts aux artistes. Avec le manque d‘espaces dans les différents domaines culturels (insuffisances de salles de cinéma, de théâtre, de galerie d‘art, fermeture des librairies), Plasti reste le seul endroit pour les artistes algériens pour s‘y produire et cela malgré sa petite superficie. Pour la projection du film Automne, Octobre à Alger de Malik Lakhdar-Hamina, cela a été pour les organisateurs et les présents une occasion de commémorer les événements du 5 octobre 1988. Le film de Lakhdar-Hamina raconte d‘ailleurs quelques traits de ce qui s‘est passé ce jour-là. Une vision de ce réalisateur parmi tant d‘autres, puisque à ce jour le 8 octobre 1988 suscite encore plusieurs versions.
Ainsi, la trame de l‘histoire de Automne, Octobre à Alger d‘une famille algérienne vivant dans la morosité sociale et la banalité du quotidien. Lala Kheira, la mère, assure par son calme et sa force intérieure la pérennité de la tribu. Djihad le frère aîné musicien, peut grâce aux représentations de son groupe, nourrir sa famille. Hakim, le frère barbu navigue entre la mosquée et la maison, et distribue les interdits à tout le monde et surtout à sa sœur Nawel. Enfin, Karim, le jeune trisomyque. Amel, la femme de Djihad, animatrice à la radio, se bat pour une meilleure condition de la femme alors que Saida, la femme de Hakim, reste obéissante et soumise. Autour de la famille gravitent Momo, jeune "trabendiste" de dix-huit ans qui aime Nawel, Zombretto, le sage clochard pour qui "le rêve de l‘indépendance tourne à la nostalgie et au désespoir", Ramsès le frère du commissaire qui fait la loi dans le milieu. Au dehors, c‘est la montée de l‘intégrisme et de l‘intolérance, les déceptions et les interdits, la corruption, le népotisme, l‘abus de pouvoir et l‘injustice. Le 5 octobre 1988, les jeunes Algériens occupent la rue...
Automne, Octobre à Alger est le premier film qui relate la révolte d‘un peuple dans un pays arabe. Ce film met en image la révolution d‘un peuple contre un système politique autoritaire «avant que le Tunisien Bouazizi, ne révolutionne la ouma arabya en janvier 2011». Le film évoque directement les événements du 5 octobre 1988, qui avait fait plus de 300 morts et qui avaient abouti à la première ouverture politique dans un pays arabe. «Mais à cette époque, Al Jazeera n‘existait pas pour relayer la contestation algérienne et aucun pays arabe n‘était pratiquement au courant de ce qui se passait en Algérie, pour prendre le flambeau de la contestation. Seuls les médias européens ont couvert ses événements, en transformant la douce révolution d‘une jeunesse en une violente menace des islamistes. Le reste on le connaît. Une décennie noire, 100.000 morts et 20 ans de marasme économique, social et culturel», peut-on lire sur le site du cinéma algérien A nous les écrans ».
A travers la critique faite par ce site spécialisé, nous saurons que ce film a été produit par la chaîne étatique l‘ENTV et qu‘il n‘a jamais été diffusé sur le petit écran ou sur grand écran en Algérie. Alors qu‘il a été présenté en 1992 au JCC de Carthage. Avec cette participation le réalisateur Malik Lakhdar Hamina remportera à l‘époque le prix de la première œuvre. Comme un signe du ciel, une prémonition puisque «Presque 20 ans après sa projection à Tunis, ce film reste d‘actualité. Personne à cette époque au JCC de Carthage, n‘avait prédit qu‘un jeune Tunisien marcherait sur les traces du jeune Djihad héros du film de Malik Lakhdar-Hamina, et qui a fait tomber à la fois deux régimes policiers celui de Ben Ali et Moubarek et transformer les choses en Libye, chassant Kadhafi après plus de 40 de règne», souligne la critique dans ledit site, ajoutant que ce film est «un testament cinématographique et politique et une référence pour l‘histoire et la mémoire collective.»
Malik Lakhdar-Hamina est né à Tunis en 1962. Il apparaît pour la première fois au cinéma dans le rôle du fils d‘Yves Montand dans Z de Costa-Gavras (1969). Suivront d‘autres apparitions dans les œuves de son père, qui a obtenu la Palme d‘Or à Cannes en 1975. Il étudie la comédie à la St Michael‘s University à Burlington. Il tient le rôle principal du film de Mahmoud Zemmouri Les Folles années du twist (1982). Il rédige plusieurs scénarios avant de réaliser en 1988 un moyen métrage Un jour invraisemblable et un long métrage en 1992 intitulé : Automne-Octobre à Alger.
L‘espace Plasti est l‘un des rares lieux qui restent ouverts aux artistes. Avec le manque d‘espaces dans les différents domaines culturels (insuffisances de salles de cinéma, de théâtre, de galerie d‘art, fermeture des librairies), Plasti reste le seul endroit pour les artistes algériens pour s‘y produire et cela malgré sa petite superficie. Pour la projection du film Automne, Octobre à Alger de Malik Lakhdar-Hamina, cela a été pour les organisateurs et les présents une occasion de commémorer les événements du 5 octobre 1988. Le film de Lakhdar-Hamina raconte d‘ailleurs quelques traits de ce qui s‘est passé ce jour-là. Une vision de ce réalisateur parmi tant d‘autres, puisque à ce jour le 8 octobre 1988 suscite encore plusieurs versions.
Ainsi, la trame de l‘histoire de Automne, Octobre à Alger d‘une famille algérienne vivant dans la morosité sociale et la banalité du quotidien. Lala Kheira, la mère, assure par son calme et sa force intérieure la pérennité de la tribu. Djihad le frère aîné musicien, peut grâce aux représentations de son groupe, nourrir sa famille. Hakim, le frère barbu navigue entre la mosquée et la maison, et distribue les interdits à tout le monde et surtout à sa sœur Nawel. Enfin, Karim, le jeune trisomyque. Amel, la femme de Djihad, animatrice à la radio, se bat pour une meilleure condition de la femme alors que Saida, la femme de Hakim, reste obéissante et soumise. Autour de la famille gravitent Momo, jeune "trabendiste" de dix-huit ans qui aime Nawel, Zombretto, le sage clochard pour qui "le rêve de l‘indépendance tourne à la nostalgie et au désespoir", Ramsès le frère du commissaire qui fait la loi dans le milieu. Au dehors, c‘est la montée de l‘intégrisme et de l‘intolérance, les déceptions et les interdits, la corruption, le népotisme, l‘abus de pouvoir et l‘injustice. Le 5 octobre 1988, les jeunes Algériens occupent la rue...
Automne, Octobre à Alger est le premier film qui relate la révolte d‘un peuple dans un pays arabe. Ce film met en image la révolution d‘un peuple contre un système politique autoritaire «avant que le Tunisien Bouazizi, ne révolutionne la ouma arabya en janvier 2011». Le film évoque directement les événements du 5 octobre 1988, qui avait fait plus de 300 morts et qui avaient abouti à la première ouverture politique dans un pays arabe. «Mais à cette époque, Al Jazeera n‘existait pas pour relayer la contestation algérienne et aucun pays arabe n‘était pratiquement au courant de ce qui se passait en Algérie, pour prendre le flambeau de la contestation. Seuls les médias européens ont couvert ses événements, en transformant la douce révolution d‘une jeunesse en une violente menace des islamistes. Le reste on le connaît. Une décennie noire, 100.000 morts et 20 ans de marasme économique, social et culturel», peut-on lire sur le site du cinéma algérien A nous les écrans ».
A travers la critique faite par ce site spécialisé, nous saurons que ce film a été produit par la chaîne étatique l‘ENTV et qu‘il n‘a jamais été diffusé sur le petit écran ou sur grand écran en Algérie. Alors qu‘il a été présenté en 1992 au JCC de Carthage. Avec cette participation le réalisateur Malik Lakhdar Hamina remportera à l‘époque le prix de la première œuvre. Comme un signe du ciel, une prémonition puisque «Presque 20 ans après sa projection à Tunis, ce film reste d‘actualité. Personne à cette époque au JCC de Carthage, n‘avait prédit qu‘un jeune Tunisien marcherait sur les traces du jeune Djihad héros du film de Malik Lakhdar-Hamina, et qui a fait tomber à la fois deux régimes policiers celui de Ben Ali et Moubarek et transformer les choses en Libye, chassant Kadhafi après plus de 40 de règne», souligne la critique dans ledit site, ajoutant que ce film est «un testament cinématographique et politique et une référence pour l‘histoire et la mémoire collective.»
Malik Lakhdar-Hamina est né à Tunis en 1962. Il apparaît pour la première fois au cinéma dans le rôle du fils d‘Yves Montand dans Z de Costa-Gavras (1969). Suivront d‘autres apparitions dans les œuves de son père, qui a obtenu la Palme d‘Or à Cannes en 1975. Il étudie la comédie à la St Michael‘s University à Burlington. Il tient le rôle principal du film de Mahmoud Zemmouri Les Folles années du twist (1982). Il rédige plusieurs scénarios avant de réaliser en 1988 un moyen métrage Un jour invraisemblable et un long métrage en 1992 intitulé : Automne-Octobre à Alger.


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