Un des deux sujets proposés ce dimanche 16 juin lors de l'épreuve d'arabe du baccalauréat consistait en une étuded'un texte extrait de l'oeuvre de Fodil El Ouartilani, membre de l'Association des Ouléma musulmans algériens, décédé en 1959. Un des deux sujets proposés ce dimanche 16 juin lors de l'épreuve d'arabe du baccalauréat consistait en une étuded'un texte extrait de l'oeuvre de Fodil El Ouartilani, membre de l'Association des Ouléma musulmans algériens, décédé en 1959. Dans le texte choisi par les enseignants ayant confectionnéle sujet, l'auteur parle des "humiliations qui ont atteint la langue arabe au sein même de sa demeure,l'Algérie, et ce que les Français lui font subir sur ses propresterres (sous l'ère coloniale)".Le texte du militant qui se voulait un plaidoyer en faveurde la langue arabe et un réquisitoire contre les pratiquescoloniales comporte toutefois quelques passages qui ontfortement déplu à de très nombreux Algériens qui tiennentà tamazight et à l'amazighité, deux composantes de lanation algérienne reconnues officiellement par laConstitution."Les Français ont envahi l'Algérie et ont trouvé ses habitants croyants en l'Islam et parlant l'arabe et la sacralisant",est un de ces passages qui fâchent. De nombreux Algériens reprochent à ce texte d'occulter l'existence detamazight en Algérie puisque dans ce passage, il n'estnullement question d'une autre langue parlée par lesAlgériens à l'arrivée des envahisseurs français, à partl'arabe.Le texte est jugé par beaucoup comme étant "dépassé",puisque depuis l'époque de sa rédaction, les Algériens ontrenoué avec toutes les véritables composantes de leur identité, surtout l'amazighité, occultée par El Ouartilanidans son oeuvre. A quoi bon alors aller fouiller dans lesarchives poussiéreuses pour proposer un texte aussi réducteur pour l'identité algérienne plurielle ? Une question posée par des internautes sur les réseaux sociaux, souventavec beaucoup d'indignation. Le choix d'un tel texte au moment où des attaques massives contre l'amazighité, la langue amazighe et même la Kabylie, région amazighophone, se multiplient. "Une attaque contre l'union sacrée que les Algériens ont pu instaurer depuis le 22 février", "une provocation pure et simple"," une atteinte à une tamazight, langue officielle et nationale", ont commenté les citoyens sur Facebook et Twitter à propos du sujet. "Un sujet de langue arabe préparé et présenté par les Emiratsarabes unis", a ironisé une célèbre page Facebook très active dans le mouvement populaire contre le pouvoir.D'autres ont qualifié le texte de "creux" et de "périmé". Le texte "n'a plus de sens à l'ère du multilinguisme (en Algérie) car il exclut totalement la dimension amazighe", a commenté une page Facebook qui milite pour l'amazighité. Un sujet d'examen est, pour d'autresinternautes, "badissi novambari", expression en arabe qui veut dire "en accord avec les idées de Ben Badis et de ladéclaration du premier Novembre 1954". Dans le texte choisi par les enseignants ayant confectionnéle sujet, l'auteur parle des "humiliations qui ont atteint la langue arabe au sein même de sa demeure,l'Algérie, et ce que les Français lui font subir sur ses propresterres (sous l'ère coloniale)".Le texte du militant qui se voulait un plaidoyer en faveurde la langue arabe et un réquisitoire contre les pratiquescoloniales comporte toutefois quelques passages qui ontfortement déplu à de très nombreux Algériens qui tiennentà tamazight et à l'amazighité, deux composantes de lanation algérienne reconnues officiellement par laConstitution."Les Français ont envahi l'Algérie et ont trouvé ses habitants croyants en l'Islam et parlant l'arabe et la sacralisant",est un de ces passages qui fâchent. De nombreux Algériens reprochent à ce texte d'occulter l'existence detamazight en Algérie puisque dans ce passage, il n'estnullement question d'une autre langue parlée par lesAlgériens à l'arrivée des envahisseurs français, à partl'arabe.Le texte est jugé par beaucoup comme étant "dépassé",puisque depuis l'époque de sa rédaction, les Algériens ontrenoué avec toutes les véritables composantes de leur identité, surtout l'amazighité, occultée par El Ouartilanidans son oeuvre. A quoi bon alors aller fouiller dans lesarchives poussiéreuses pour proposer un texte aussi réducteur pour l'identité algérienne plurielle ? Une question posée par des internautes sur les réseaux sociaux, souventavec beaucoup d'indignation. Le choix d'un tel texte au moment où des attaques massives contre l'amazighité, la langue amazighe et même la Kabylie, région amazighophone, se multiplient. "Une attaque contre l'union sacrée que les Algériens ont pu instaurer depuis le 22 février", "une provocation pure et simple"," une atteinte à une tamazight, langue officielle et nationale", ont commenté les citoyens sur Facebook et Twitter à propos du sujet. "Un sujet de langue arabe préparé et présenté par les Emiratsarabes unis", a ironisé une célèbre page Facebook très active dans le mouvement populaire contre le pouvoir.D'autres ont qualifié le texte de "creux" et de "périmé". Le texte "n'a plus de sens à l'ère du multilinguisme (en Algérie) car il exclut totalement la dimension amazighe", a commenté une page Facebook qui milite pour l'amazighité. Un sujet d'examen est, pour d'autresinternautes, "badissi novambari", expression en arabe qui veut dire "en accord avec les idées de Ben Badis et de ladéclaration du premier Novembre 1954".