Examen des moyens de parachever le projet de développement et de gestion de l'espace aérien    Des dossiers relatifs à plusieurs secteurs examinés    Lourdes peines de prison contre des manifestants du mouvement de la jeunesse    Les budgets pour 2026-2028 visent à améliorer la maîtrise des dépenses publiques    L'Espagne se prépare à une grève générale    Crise politique et menace de motion de censure, le nouveau gouvernement Lecornu en sursis    Zinédine Zidane a toujours envie d'entraîner les Bleus    Préparation : le CRB domine la JSM Chéraga (6-0)    Plus de 100 coureurs de sept pays présents à la 18e édition    Seize élèves blessés dans un accident de la circulation    Djellaoui satisfait de l'avancement des projets du programme complémentaire de développement    Lancement officiel de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière    Un affrontement épique à enjeu existentiel    La France plongée dans la médiocrité, l'incivilité, l'instabilité et la précarité    L'Espagne compte désormais 2 000 mosquées, soit deux fois plus qu'en 2011    M. Haidawi souligne l'importance que l'Etat accorde à la catégorie des jeunes    «Adapter l'arsenal juridique à la nouvelle trajectoire de l'économie nationale»    «Le secteur de la justice s'emploie à préserver les acquis»    Début catastrophique pour la billetterie de la CAN 2025    Algérie : le message fort de Djamel Belmadi aux supporters des Verts    L'Algérie convoque des talents évoluant en Europe pour la Coupe Arabe 2025    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ce qu'il faut savoir
Premier cas de coronavirus en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 02 - 2020

Un premier cas de coronavirus avant-hier. Faut-il paniquer ? "Non", répond Djamel Fourar, directeur de la prévention au ministère de la Santé
Un premier cas de coronavirus avant-hier. Faut-il paniquer ? "Non", répond Djamel Fourar, directeur de la prévention au ministère de la Santé
Il ne faut pas "paniquer, on est dans une situation normale. Nous n'avons pas de foyer autochtone. Il y a un cas isolé et pas de contamination aux alentours. Même s'il y aura un autre cas, ça restera bien confiné et pris en charge, donc pas de risque de propagation", a affirmé Fourar hier matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.Le responsable a fourni quelques détails concernant le premier cas diagnostiqué :
"Après l'extension de l'épidémie à 35 pays, notamment dans le Bassin méditerranéen, il était prévisible que le coronavirus arrive en Algérie. Le 25 février, nous avons enregistré un premier cas. C'est un ressortissant italien venu de Milan, l'épicentre de l'épidémie en Italie. Il travaille en Algérie, il est parti d'Italie le 17 et rejoint Ouargla le 18. Il a présenté quelques symptômes, type de fièvre, frissons. Le médecin qui l'a ausculté a pens à faire des prélèvements de gorge et il a été confirmé hier, donc c'est le premier cas notifié en Algérie".
Retracer l'historique du voyage
Des mesures ont aussitôt été prises. "La problématique, c'est de retracer tout l'historique de son voyage depuis l'Italie jusqu'à Ouargla. Nous avons déjà commencé l'opération de repérage des sujetsqui ont eu un contact avec ce cas et qui ont un haut risque de contagiosité, il va falloir retracer tout l'itinéraire et voir les passagers qui étaient avec lui à bord de l'avion. Les contacts d'Alger à Ouargla sont identifiés, pris en charge à partir d'aujourd'hui, également mis en quarantaine. Il reste lessujets contact dans l'avion qui est en train de se faire. Ce matin, nous aurons toutes les informations pour rapidement circonscrire ce cas", a expliqué Djamel Fourar. "La plupart sont identifiés, ils pourraientfaire également l'objet d'un isolement et d'un prélèvement pour confirmer ou infirmer le diagnostic. Tout cas suspect, même sans confirmation, est isolé. Si le diagnostic est confirmé, il reste en quarantaine jusqu'à guérison et un test est fait à l'issue des 14 jours suivant son isolement", assure-t-il.
Selon Fourar, il n'est pas encore nécessaire de porter un masque, rassurant tout de même sur la disponibilité de ce moyen de protection. "Nous avons des stocks de masques. Nous avons aidé nos amis de la République de Chine avec un lot de masques et de moyens de protection, nous en avons et nous sommes en train de reconstituer le stock parce qu'il faut penser à l'avenir car ce sont des moyens que nous devons avoir tout le temps", dit-il. M. Fourar rappelle qu'une cellule de crise a été mise en place dès le début de l'épidémie en Chine continentale, le 21 janvier, et "elle sera renforcée compte tenu de l'évolution de la situation".
Des vols sous surveillance
"Nous avons renforcé les postes de contrôle sanitaire aux frontières, et ils seront renforcés spécifiquement pour les vols venant d'Italie qui est devenue une destination à risque. Nous avons mis sous surveillance ceux venant de Pékin, Dubaï,Istanbul et maintenant l'Italie", révèle-t-il, ajoutant que la suspension des volsdemeure une possibilité. "Nous sommes assujettis au règlementsanitaire international qui est un instrument juridique destiné à éviter la propagation internationale des maladies. Donc jusqu'à maintenant, l'OMS juge qu'il est inopportun d'adopter des mesures restrictives concernant les voyages et le commerce. Mais nous serons amenés à considérer la situation au jour le jour et probablement réfléchir à d'autres alternatives. La suspension des vols vers certaines destinations est une possibilité", indique-t-il, tout en exhortant les citoyens à reporter leurs voyages dans les pays touchés. Toujours rassurant,
M. Fourar a rappelé que les personnels de la santé savent maintenant quelles sont les démarches à suivre et que toute les mesures ont été prévues au niveau des établissements, avec des lits réservés spécifiquement aux cas suspects de coronavirus, et au niveau des aéroports. Autre raison de ne pas céder à la panique :on est en pleine épidémie de grippe saisonnière qui a les mêmes symptômes que le coronavirus. En cas de ces symptômes, il pourrait donc s'agir de grippe. "Dans le diagnostic, le séjour dans des zones touchées doit faire ladifférence entre la grippe saisonnière et le coronavirus", explique le responsable du ministère de la Santé.
Il ne faut pas "paniquer, on est dans une situation normale. Nous n'avons pas de foyer autochtone. Il y a un cas isolé et pas de contamination aux alentours. Même s'il y aura un autre cas, ça restera bien confiné et pris en charge, donc pas de risque de propagation", a affirmé Fourar hier matin sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.Le responsable a fourni quelques détails concernant le premier cas diagnostiqué :
"Après l'extension de l'épidémie à 35 pays, notamment dans le Bassin méditerranéen, il était prévisible que le coronavirus arrive en Algérie. Le 25 février, nous avons enregistré un premier cas. C'est un ressortissant italien venu de Milan, l'épicentre de l'épidémie en Italie. Il travaille en Algérie, il est parti d'Italie le 17 et rejoint Ouargla le 18. Il a présenté quelques symptômes, type de fièvre, frissons. Le médecin qui l'a ausculté a pens à faire des prélèvements de gorge et il a été confirmé hier, donc c'est le premier cas notifié en Algérie".
Retracer l'historique du voyage
Des mesures ont aussitôt été prises. "La problématique, c'est de retracer tout l'historique de son voyage depuis l'Italie jusqu'à Ouargla. Nous avons déjà commencé l'opération de repérage des sujetsqui ont eu un contact avec ce cas et qui ont un haut risque de contagiosité, il va falloir retracer tout l'itinéraire et voir les passagers qui étaient avec lui à bord de l'avion. Les contacts d'Alger à Ouargla sont identifiés, pris en charge à partir d'aujourd'hui, également mis en quarantaine. Il reste lessujets contact dans l'avion qui est en train de se faire. Ce matin, nous aurons toutes les informations pour rapidement circonscrire ce cas", a expliqué Djamel Fourar. "La plupart sont identifiés, ils pourraientfaire également l'objet d'un isolement et d'un prélèvement pour confirmer ou infirmer le diagnostic. Tout cas suspect, même sans confirmation, est isolé. Si le diagnostic est confirmé, il reste en quarantaine jusqu'à guérison et un test est fait à l'issue des 14 jours suivant son isolement", assure-t-il.
Selon Fourar, il n'est pas encore nécessaire de porter un masque, rassurant tout de même sur la disponibilité de ce moyen de protection. "Nous avons des stocks de masques. Nous avons aidé nos amis de la République de Chine avec un lot de masques et de moyens de protection, nous en avons et nous sommes en train de reconstituer le stock parce qu'il faut penser à l'avenir car ce sont des moyens que nous devons avoir tout le temps", dit-il. M. Fourar rappelle qu'une cellule de crise a été mise en place dès le début de l'épidémie en Chine continentale, le 21 janvier, et "elle sera renforcée compte tenu de l'évolution de la situation".
Des vols sous surveillance
"Nous avons renforcé les postes de contrôle sanitaire aux frontières, et ils seront renforcés spécifiquement pour les vols venant d'Italie qui est devenue une destination à risque. Nous avons mis sous surveillance ceux venant de Pékin, Dubaï,Istanbul et maintenant l'Italie", révèle-t-il, ajoutant que la suspension des volsdemeure une possibilité. "Nous sommes assujettis au règlementsanitaire international qui est un instrument juridique destiné à éviter la propagation internationale des maladies. Donc jusqu'à maintenant, l'OMS juge qu'il est inopportun d'adopter des mesures restrictives concernant les voyages et le commerce. Mais nous serons amenés à considérer la situation au jour le jour et probablement réfléchir à d'autres alternatives. La suspension des vols vers certaines destinations est une possibilité", indique-t-il, tout en exhortant les citoyens à reporter leurs voyages dans les pays touchés. Toujours rassurant,
M. Fourar a rappelé que les personnels de la santé savent maintenant quelles sont les démarches à suivre et que toute les mesures ont été prévues au niveau des établissements, avec des lits réservés spécifiquement aux cas suspects de coronavirus, et au niveau des aéroports. Autre raison de ne pas céder à la panique :on est en pleine épidémie de grippe saisonnière qui a les mêmes symptômes que le coronavirus. En cas de ces symptômes, il pourrait donc s'agir de grippe. "Dans le diagnostic, le séjour dans des zones touchées doit faire ladifférence entre la grippe saisonnière et le coronavirus", explique le responsable du ministère de la Santé.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.