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"L'augmentation du SNMG et la suppression de l'IRG ne suffisent pas"
Mohamed chérif Benmihoub ;
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 05 - 2020

L'augmentation du SNMG et la suppression de l'IRG, pour les revenus de moins de 30.000 Dinars, continuent de susciter les réactions des analystes en économie. Pour l'économiste Mohamed Chérif Benmihoub, ce sont des éléments qui permettent de garder un pouvoir d'achat, de susciter la consommation et, de contribuer à la relance mais cela ne suffit pas, selon lui.
L'augmentation du SNMG et la suppression de l'IRG, pour les revenus de moins de 30.000 Dinars, continuent de susciter les réactions des analystes en économie. Pour l'économiste Mohamed Chérif Benmihoub, ce sont des éléments qui permettent de garder un pouvoir d'achat, de susciter la consommation et, de contribuer à la relance mais cela ne suffit pas, selon lui.
Concernant le secteur informel, jugeant difficile d'estimer la masse monétaire détenue par ce secteur l'analyste en économie, Mohamed Chérif Benmihoub, considère qu'il faudrait trouver une parade à cette situation, en mettant en avant les mécanismes propres à la canaliser soit, "solution radicale", à procéder au changement des billets de banque. Il note, dans une intervention hier à la radio chaîne 3, qu'il est difficile d'estimer, "pour différentes raisons", le montant des sommes détenues par ce secteur, comme il propose de faire appel à la finance islamique, mais, "cela demande du temps et de la confiance". Sur la situation sanitaire à laquelle fait face l'Algérie, l'intervenant, rappelle qu'après la crise politique, puis économique, engendrée par la chute des cours du baril de brut, il faudrait tirer des leçons sur les moyens à mettre en oeuvre pour affermir "notre capacité de résilience".
Aujourd'hui, relève-t-il, le pays s'est rendu compte "que les questions de sécurité sanitaire et alimentaire, en particulier, sontparmi les aspects les plus importants". Désormais, ajoute-t-il, les pays "pourtant très puissants", parce qu'ils ont tout délocalisé, réfléchissent à une gouvernance nouvelle, notamment celle d'une meilleure organisation de leursservices de santé. Cet analyste estime que la transparence, lacompétence et l'évaluation des actions sont des éléments clés à intégrer dans la gouvernance. Il y ajoute ceux relatifs à la maîtrise des technologies du numérique ainsi que celles de la participation et de la solidarité, dont il considère qu'elles doivent être prises en compte parmi les actions phares des institutions. Mais pour ce faire "et anticiper sur tous ces facteurs", le professeur Benmihoub insiste sur la nécessité pour l'Algérie de disposer d'institutions solides et pas celles ne se contentant que de gérer le "statuquo", ce qui, souligne-t-il, "n'est plus valable aujourd'hui".
Parmi les priorités auxquelles le pays doit s'attacher, l'intervenant met en avant celle de l'économie, "même si la réforme du système de soins est une préoccupation urgente". Il explique qu'on ne peut, en effet, imaginer une réforme de la santé sans celle de l'économie, parce que cette dernière a besoin de financements. S'agissant des réformes économiques à entreprendre et indépendamment de la situation créée par la pandémie du Covid 19, l'invité à évité d'instituer une politique d'austérité, laquelle, prévient-il, "va anéantir notre économie". En raison d'une éventuelle austérité, "à qui, s'interroge-til, va-t-on vendre les productions des entreprises".
Pas suffisant, selon la Confédération des syndicats algériens
La Confédération des syndicats algériens (CSA) estime que la dernière décision du Conseil des ministres concernant l'augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG), n'est pas suffisante et n'entraîne pas une amélioration des salaires des travailleurs. La Confédération, dans une réunion tenue récemment, exige plutôt une révision de la politique salariale de manière à atteindre un équilibre dans le pouvoir d'achat et à préserver la dignité des employés et des travailleurs. La Confédération parle aussi de la nécessité de créer l'Observatoire national du pouvoir d'achat et de l'indice du coût de la vie, de reconsidérer le système fiscal national afin d'instaurer la justice entre tous les participants et de le rendre plus flexible afin de lutter contre l'évasion.
La CSA exprime par ailleurs sa solidarité absolue avec tous les travailleurs poussés par la pandémie COVID-19 vers le chômage obligatoire, en exigeant que le gouvernement accélère les solutions pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ainsi que son appel à des mesures d'incitation au profit des institutions affectées par l'épidémie, afin de maintenir les emplois. "La CSA exprime sa préoccupation quant au manque d'engagement de la société avec le projet d'amendement de la constitution en raison de la situation actuelle qui n'aide pas les réunions des conseils des partis et des syndicats, de la société civile et des forces vives sans lesquelles la large consultation qu'exige cette question vitale ne peut être garantie", indique la confédération dans un communiqué.
Concernant le secteur informel, jugeant difficile d'estimer la masse monétaire détenue par ce secteur l'analyste en économie, Mohamed Chérif Benmihoub, considère qu'il faudrait trouver une parade à cette situation, en mettant en avant les mécanismes propres à la canaliser soit, "solution radicale", à procéder au changement des billets de banque. Il note, dans une intervention hier à la radio chaîne 3, qu'il est difficile d'estimer, "pour différentes raisons", le montant des sommes détenues par ce secteur, comme il propose de faire appel à la finance islamique, mais, "cela demande du temps et de la confiance". Sur la situation sanitaire à laquelle fait face l'Algérie, l'intervenant, rappelle qu'après la crise politique, puis économique, engendrée par la chute des cours du baril de brut, il faudrait tirer des leçons sur les moyens à mettre en oeuvre pour affermir "notre capacité de résilience".
Aujourd'hui, relève-t-il, le pays s'est rendu compte "que les questions de sécurité sanitaire et alimentaire, en particulier, sontparmi les aspects les plus importants". Désormais, ajoute-t-il, les pays "pourtant très puissants", parce qu'ils ont tout délocalisé, réfléchissent à une gouvernance nouvelle, notamment celle d'une meilleure organisation de leursservices de santé. Cet analyste estime que la transparence, lacompétence et l'évaluation des actions sont des éléments clés à intégrer dans la gouvernance. Il y ajoute ceux relatifs à la maîtrise des technologies du numérique ainsi que celles de la participation et de la solidarité, dont il considère qu'elles doivent être prises en compte parmi les actions phares des institutions. Mais pour ce faire "et anticiper sur tous ces facteurs", le professeur Benmihoub insiste sur la nécessité pour l'Algérie de disposer d'institutions solides et pas celles ne se contentant que de gérer le "statuquo", ce qui, souligne-t-il, "n'est plus valable aujourd'hui".
Parmi les priorités auxquelles le pays doit s'attacher, l'intervenant met en avant celle de l'économie, "même si la réforme du système de soins est une préoccupation urgente". Il explique qu'on ne peut, en effet, imaginer une réforme de la santé sans celle de l'économie, parce que cette dernière a besoin de financements. S'agissant des réformes économiques à entreprendre et indépendamment de la situation créée par la pandémie du Covid 19, l'invité à évité d'instituer une politique d'austérité, laquelle, prévient-il, "va anéantir notre économie". En raison d'une éventuelle austérité, "à qui, s'interroge-til, va-t-on vendre les productions des entreprises".
Pas suffisant, selon la Confédération des syndicats algériens
La Confédération des syndicats algériens (CSA) estime que la dernière décision du Conseil des ministres concernant l'augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG), n'est pas suffisante et n'entraîne pas une amélioration des salaires des travailleurs. La Confédération, dans une réunion tenue récemment, exige plutôt une révision de la politique salariale de manière à atteindre un équilibre dans le pouvoir d'achat et à préserver la dignité des employés et des travailleurs. La Confédération parle aussi de la nécessité de créer l'Observatoire national du pouvoir d'achat et de l'indice du coût de la vie, de reconsidérer le système fiscal national afin d'instaurer la justice entre tous les participants et de le rendre plus flexible afin de lutter contre l'évasion.
La CSA exprime par ailleurs sa solidarité absolue avec tous les travailleurs poussés par la pandémie COVID-19 vers le chômage obligatoire, en exigeant que le gouvernement accélère les solutions pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ainsi que son appel à des mesures d'incitation au profit des institutions affectées par l'épidémie, afin de maintenir les emplois. "La CSA exprime sa préoccupation quant au manque d'engagement de la société avec le projet d'amendement de la constitution en raison de la situation actuelle qui n'aide pas les réunions des conseils des partis et des syndicats, de la société civile et des forces vives sans lesquelles la large consultation qu'exige cette question vitale ne peut être garantie", indique la confédération dans un communiqué.


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