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Un symptôme trop fréquent
Insomnie
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 08 - 2007

Les difficultés à trouver le sommeil sont un problème de plus en plus courant. Du petit ennui passager aux difficultés chroniques. Quelques infos sur ces troubles qui gâchent vos nuits et vous dévoilent les causes du "mal-dormir".
Les difficultés à trouver le sommeil sont un problème de plus en plus courant. Du petit ennui passager aux difficultés chroniques. Quelques infos sur ces troubles qui gâchent vos nuits et vous dévoilent les causes du "mal-dormir".
Les différents
troubles du sommeil
L'insomnie arrive au premier rang des troubles du sommeil, lesquels touchent aujourd'hui près de 20 % de la population. Ces troubles peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves sur la santé et il est important de bénéficier d'une prise en charge adaptée
Près de 60 % des gens se plaignent d'insomnies ponctuelles.
Une insomnie sévère est un mauvais sommeil toutes les nuits avec des conséquences diurnes très importantes en terme de somnolence, elle touche environ 5 % de la population. L'insomnie modérée, un mauvais sommeil deux ou trois nuits par semaine, concerne quant à elle 10 % de la population. L'insomnie a surtout des répercussions sur la vigilance, ce que l'on pourrait appeler le syndrome de l'insuffisance de sommeil, avec troubles de l'attention, de la mémoire, et somnolence. Cette somnolence diurne excessive peut être à l'origine d'accidents de voiture et d'absentéisme au travail. Enfin, des insomnies sévères sont épuisantes, la personne se sent très mal. Le risque principal est alors la dépression et les troubles anxio-dépressifs.
Il existe d'autres troubles du sommeil, comme le syndrome d'apnée du sommeil qui touche 2 à 4 % de la population. Ce syndrome se traduit par des arrêts respiratoires à répétition au cours de la nuit, avec pour conséquence un sommeil fragmenté et une somnolence diurne. Les complications cardiovasculaires, hypertension artérielle, risque d'infarctus cardiaque et d'accident vasculaire cérébral, ne sont pas négligeables. La narcolepsie est plus rare, elle se caractérise par des accès de sommeil irrésistible pendant la journée. Cette maladie peut être très invalidante mais aussi très dangereuse si le sommeil survient au volant.
Quelles en sont
les causes ?
Il faut toujours rechercher une cause psychologique, une dépression, des troubles anxio-dépressifs qu'il faudra traiter. L'insomnie est un symptôme, ce n'est pas une maladie. Des causes organiques peuvent aussi entraîner une insomnie, comme un syndrome d'apnée du sommeil, un endormissement difficile en raison de mouvements périodiques des membres inférieurs (petites secousses musculaires toutes les 30 à 40 secondes), un reflux gastro-oesophagien ou des douleurs nocturnes..
Certaines insomnies sont liées à des décalages de phase avec les horaires imposés par la vie en société. L'horloge biologique de certaines personnes est en effet décalée par rapport aux horaires sociaux. Certains ne peuvent s'endormir avant une ou deux heures du matin. Obligés de se lever pour aller travailler, ils accumulent des dettes de sommeil. C'est le retard de phase. D'autres au contraire vont se coucher très tôt et se lever vers 3 ou 4 heures du matin. Cette avance de phase concerne plutôt les personnes âgées.
Traitements disponibles
Les traitements médicamenteux par des hypnotiques, appelés aussi somnifères, sont une aide importante. Dans le cas d'une insomnie réactionnelle après un événement particulier, on privilégie un traitement de courte durée par des hypnotiques de nouvelle génération. Ces dernières n'amènent pas de dépendance et ne modifient pas l'architecture du sommeil. Pour les insomnies modérées ou sévères, un traitement par hypnotiques accompagné d'une psychothérapie ou d'une thérapie comportementale est préconisé. Les hypnotiques devraient être théoriquement utilisés pour des périodes brèves, inférieures à un mois. Mais beaucoup de patients utilisent ces hypnotiques au long cours. Ils ne sont pas dépendants physiologiquement mais psychologiquement. L'absence de l'hypnotique va conduire à une insomnie réactionnelle. Ainsi, on préfère souvent conserver la thérapeutique hypnotique à faible dose.
S'agissant des retards de phase, une thérapie comportementale peut être proposée. Il s'agit de recaler la personne en avançant progressivement ses heures de couchers et de levers. La thérapie par la lumière, ou photothérapie, est également une alternative. La lumière stimule en effet les mécanismes d'éveil, et un traitement matinal peut permettre de recaler plus rapidement la personne qui présente ce trouble.
Les troubles chez l'ado
Pourquoi l'adolescent dort-il mal ?
Passe-t-il trop de temps devant son ordinateur ou ces jeux vidéo avant de se coucher ?
Consomme-t-il trop de cola ou de café, notamment en fin de journée ?
A-t-il des angoisses liées à un devoir le lendemain ?
S'il a du mal à trouver le sommeil, vous pouvez commencer par lui proposer, le soir avant le coucher, des remèdes de grand-mère comme un bon bain chaud ou une tisane. S'il est d'un tempérament nerveux peut-être devrait-il faire du yoga.
Il est fréquent que l'adolescent connaisse des coups de fatigue passagers dus à une poussée de croissance ou une dépense énergétique plus importante que d'habitude. Ces "coups de pompe" peuvent disparaître après une bonne nuit de sommeil.
En revanche, si la fatigue persiste plusieurs semaines, si elle n'est pas atténuée par le repos, si, en plus, elle est accompagnée de morosité, elle peut alors être un symptôme de la dépression.
Si cette fatigue est accompagnée de vertiges ou de pâleurs excessives, elle peut être alors due à une forte anémie. Dans ce cas, il est important d'en parler avec votre médecin traitant.
Les différents
troubles du sommeil
L'insomnie arrive au premier rang des troubles du sommeil, lesquels touchent aujourd'hui près de 20 % de la population. Ces troubles peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves sur la santé et il est important de bénéficier d'une prise en charge adaptée
Près de 60 % des gens se plaignent d'insomnies ponctuelles.
Une insomnie sévère est un mauvais sommeil toutes les nuits avec des conséquences diurnes très importantes en terme de somnolence, elle touche environ 5 % de la population. L'insomnie modérée, un mauvais sommeil deux ou trois nuits par semaine, concerne quant à elle 10 % de la population. L'insomnie a surtout des répercussions sur la vigilance, ce que l'on pourrait appeler le syndrome de l'insuffisance de sommeil, avec troubles de l'attention, de la mémoire, et somnolence. Cette somnolence diurne excessive peut être à l'origine d'accidents de voiture et d'absentéisme au travail. Enfin, des insomnies sévères sont épuisantes, la personne se sent très mal. Le risque principal est alors la dépression et les troubles anxio-dépressifs.
Il existe d'autres troubles du sommeil, comme le syndrome d'apnée du sommeil qui touche 2 à 4 % de la population. Ce syndrome se traduit par des arrêts respiratoires à répétition au cours de la nuit, avec pour conséquence un sommeil fragmenté et une somnolence diurne. Les complications cardiovasculaires, hypertension artérielle, risque d'infarctus cardiaque et d'accident vasculaire cérébral, ne sont pas négligeables. La narcolepsie est plus rare, elle se caractérise par des accès de sommeil irrésistible pendant la journée. Cette maladie peut être très invalidante mais aussi très dangereuse si le sommeil survient au volant.
Quelles en sont
les causes ?
Il faut toujours rechercher une cause psychologique, une dépression, des troubles anxio-dépressifs qu'il faudra traiter. L'insomnie est un symptôme, ce n'est pas une maladie. Des causes organiques peuvent aussi entraîner une insomnie, comme un syndrome d'apnée du sommeil, un endormissement difficile en raison de mouvements périodiques des membres inférieurs (petites secousses musculaires toutes les 30 à 40 secondes), un reflux gastro-oesophagien ou des douleurs nocturnes..
Certaines insomnies sont liées à des décalages de phase avec les horaires imposés par la vie en société. L'horloge biologique de certaines personnes est en effet décalée par rapport aux horaires sociaux. Certains ne peuvent s'endormir avant une ou deux heures du matin. Obligés de se lever pour aller travailler, ils accumulent des dettes de sommeil. C'est le retard de phase. D'autres au contraire vont se coucher très tôt et se lever vers 3 ou 4 heures du matin. Cette avance de phase concerne plutôt les personnes âgées.
Traitements disponibles
Les traitements médicamenteux par des hypnotiques, appelés aussi somnifères, sont une aide importante. Dans le cas d'une insomnie réactionnelle après un événement particulier, on privilégie un traitement de courte durée par des hypnotiques de nouvelle génération. Ces dernières n'amènent pas de dépendance et ne modifient pas l'architecture du sommeil. Pour les insomnies modérées ou sévères, un traitement par hypnotiques accompagné d'une psychothérapie ou d'une thérapie comportementale est préconisé. Les hypnotiques devraient être théoriquement utilisés pour des périodes brèves, inférieures à un mois. Mais beaucoup de patients utilisent ces hypnotiques au long cours. Ils ne sont pas dépendants physiologiquement mais psychologiquement. L'absence de l'hypnotique va conduire à une insomnie réactionnelle. Ainsi, on préfère souvent conserver la thérapeutique hypnotique à faible dose.
S'agissant des retards de phase, une thérapie comportementale peut être proposée. Il s'agit de recaler la personne en avançant progressivement ses heures de couchers et de levers. La thérapie par la lumière, ou photothérapie, est également une alternative. La lumière stimule en effet les mécanismes d'éveil, et un traitement matinal peut permettre de recaler plus rapidement la personne qui présente ce trouble.
Les troubles chez l'ado
Pourquoi l'adolescent dort-il mal ?
Passe-t-il trop de temps devant son ordinateur ou ces jeux vidéo avant de se coucher ?
Consomme-t-il trop de cola ou de café, notamment en fin de journée ?
A-t-il des angoisses liées à un devoir le lendemain ?
S'il a du mal à trouver le sommeil, vous pouvez commencer par lui proposer, le soir avant le coucher, des remèdes de grand-mère comme un bon bain chaud ou une tisane. S'il est d'un tempérament nerveux peut-être devrait-il faire du yoga.
Il est fréquent que l'adolescent connaisse des coups de fatigue passagers dus à une poussée de croissance ou une dépense énergétique plus importante que d'habitude. Ces "coups de pompe" peuvent disparaître après une bonne nuit de sommeil.
En revanche, si la fatigue persiste plusieurs semaines, si elle n'est pas atténuée par le repos, si, en plus, elle est accompagnée de morosité, elle peut alors être un symptôme de la dépression.
Si cette fatigue est accompagnée de vertiges ou de pâleurs excessives, elle peut être alors due à une forte anémie. Dans ce cas, il est important d'en parler avec votre médecin traitant.


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