La révision du système scolaire n'en finit pas de faire de Constantine un «terrain» privilégié pour les premiers essais expérimentales. Après avoir investi la zone publique, les instances concernées misent actuellement sur le secteur privé. L'école numérique figure parmi les projets primordiaux que compte concrétiser le département de Benbouzid dans le cadre de la réforme scolaire. Avant l'adoption de ce nouveau système, il a été question de tenter une première expérience. Un raisonnement purement pédagogique qui permettra aux autorités concernées de bien cerner les difficultés et de mesurer les exigences et les lacunes. L'école privée Ramsis school a été choisie par le Conseil national de l'éducation comme école pilote pour tester l'efficacité de cette nouvelle méthode. Pour M.Ramoul, directeur de ladite école, ce nouveau procédé numérique permet le lancement de l'enseignement à distance et met également à la disposition des élèves des possibilités et des champs d'apprentissage permanents. L'élève pourra même consulter les cours et les épreuves effectuées par ses camarades à travers toutes les wilayas du pays. Il s'agit, selon la vision réformatrice, d'un concept moderne, complément de l'enseignement traditionnel. Le choix de Ramsis school est loin d'être le fait du hasard. En effet, cette école était la première en Algérie qui avait adopté le système des bulletins qui se font par le biais de l'internet. Cette même école avait introduit des caméras au sein même des classes. C'est dire que le terrain est technologiquement favorable pour marquer « enfin » un point positif à la faveur du système de la réforme scolaire. La mutation éducative que traverse l'Algérie représente déjà maints signes d'essoufflement. C'est du moins ce qu'ont démontrés les essais expérimentaux effectués dans la ville du savoir. Le système de la vacation continue souffre d'un déséquilibre pédagogique flagrant. Le BAC expérimental qui a eu lieu cette semaine à Constantine constitue une source de crainte et de tracas et pour les enseignants et pour les 460 lycéens concernés par cet examen. Les enseignants que nous avons rencontrés au niveau du centre d'examen nous ont fait part de leur dilemme: « C'est infernal d'être tiraillé entre la conscience professionnelle et l'exécution des ordres ». Les élèves, pour leur part, sont inquiets. Selon eux, les sujets étaient assez compliqués et les horaires encombrants. C'est au tour maintenant du secteur privé d'apporter sa contribution à la réforme scolaire. La révision du système scolaire n'en finit pas de faire de Constantine un «terrain» privilégié pour les premiers essais expérimentales. Après avoir investi la zone publique, les instances concernées misent actuellement sur le secteur privé. L'école numérique figure parmi les projets primordiaux que compte concrétiser le département de Benbouzid dans le cadre de la réforme scolaire. Avant l'adoption de ce nouveau système, il a été question de tenter une première expérience. Un raisonnement purement pédagogique qui permettra aux autorités concernées de bien cerner les difficultés et de mesurer les exigences et les lacunes. L'école privée Ramsis school a été choisie par le Conseil national de l'éducation comme école pilote pour tester l'efficacité de cette nouvelle méthode. Pour M.Ramoul, directeur de ladite école, ce nouveau procédé numérique permet le lancement de l'enseignement à distance et met également à la disposition des élèves des possibilités et des champs d'apprentissage permanents. L'élève pourra même consulter les cours et les épreuves effectuées par ses camarades à travers toutes les wilayas du pays. Il s'agit, selon la vision réformatrice, d'un concept moderne, complément de l'enseignement traditionnel. Le choix de Ramsis school est loin d'être le fait du hasard. En effet, cette école était la première en Algérie qui avait adopté le système des bulletins qui se font par le biais de l'internet. Cette même école avait introduit des caméras au sein même des classes. C'est dire que le terrain est technologiquement favorable pour marquer « enfin » un point positif à la faveur du système de la réforme scolaire. La mutation éducative que traverse l'Algérie représente déjà maints signes d'essoufflement. C'est du moins ce qu'ont démontrés les essais expérimentaux effectués dans la ville du savoir. Le système de la vacation continue souffre d'un déséquilibre pédagogique flagrant. Le BAC expérimental qui a eu lieu cette semaine à Constantine constitue une source de crainte et de tracas et pour les enseignants et pour les 460 lycéens concernés par cet examen. Les enseignants que nous avons rencontrés au niveau du centre d'examen nous ont fait part de leur dilemme: « C'est infernal d'être tiraillé entre la conscience professionnelle et l'exécution des ordres ». Les élèves, pour leur part, sont inquiets. Selon eux, les sujets étaient assez compliqués et les horaires encombrants. C'est au tour maintenant du secteur privé d'apporter sa contribution à la réforme scolaire.