Une trentaine d'entreprises publiques ont été privatisées en 2008 contre 700 en 2007. C'est ce qu'a révélé Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, dans un entretien publié dans la dernière livraison du magazine ''New African'' paraissant à Paris. Ce nombre exprime la défaillance du ministère qui a envisagé, rappelons-le, le mois de janvier dernier, la privatisation de cent entreprises au premier semestre 2008. Le ministre a déclaré, alors, en s'adressant au troisième Forum économique arabe, que ce plan est conforme avec la détermination du gouvernement de se débarrasser des entreprises publiques déficitaires. Lancé dans les années 1990, le processus de privatisation des entreprises publiques a été maintes fois critiqué par les experts. Ces derniers ont évoqué des retards dus à la corruption, l'opacité et la bureaucratie qui ont caractérisé la gestion de ce dossier. Interrogé sur ces retards rapportés également par la presse nationale, M. Temmar a été catégorique en réfutant cette idée. « Nous ne retardons pas les privatisations, mais nous ne sommes pas tenus non plus de liquider, coûte que coûte, nos entreprises. Nous voulons prendre notre temps et nous pouvons accélérer le rythme parce que les entreprises sont prêtes», a-t-il déclaré, précisant que les opérations pourraient durer deux ans, en tenant compte de l'évaluation de l'entreprise par le partenaire. Défendant la politique de privatisation prônée par l'Etat, le ministre a souligné que l'objectif de la privatisation en Algérie doit permettre à l'entreprise de miser sur le marché, sauver ses activités, former son personnel et créer des emplois. Par ailleurs, le ministre a relevé que les objectifs de l'opération sont spécifiques à l'Algérie. «La plupart du temps, dans les autres pays, une partie des recettes obtenues par la privatisation vont au Trésor et une autre est investie dans les équipements. Ce n'est pas le cas de l'Algérie. D'abord parce que les recettes pétrolières nous permettent d'avoir beaucoup d'argent. L'autre raison est que les privatisations doivent permettre d'alléger la dette de l'Etat», a expliqué le ministre. Dans ce même contexte, Temmar a souligné que cet endettement ne pose plus de problème majeur car, a-t-il avancé, «l'endettement extérieur de l'Algérie est quasiment nul». Il est estimé, selon lui, à 600 millions d'euros alors que sur le plan intérieur, l'endettement est estimé à environ 30% du PIB. Sur un autre plan, le ministre a fait savoir que le processus de redéploiement d'un certain nombre d'activités économiques qui relèvent du secteur public est toujours en cours. «Ce redéploiement, a noté le ministre, consiste en une sélection d'un certain nombre d'entreprises pour de grandes entités viables, où il y aura des avantages comparatifs absolus et indéniables, comme la pétrochimie, l'acier, l'agroalimentaire, la pharmacie, les engrais, la mécanique, le tourisme, les services et les NTIC». Abdelhamid Temmar a souligné, enfin, la nécessité de mettre en place à l'intérieur du système des mécanismes permettant les transformations. «L'Etat doit favoriser ce processus (redéploiement du secteur public) et l'accompagner», a-t-il exhorté. Une trentaine d'entreprises publiques ont été privatisées en 2008 contre 700 en 2007. C'est ce qu'a révélé Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, dans un entretien publié dans la dernière livraison du magazine ''New African'' paraissant à Paris. Ce nombre exprime la défaillance du ministère qui a envisagé, rappelons-le, le mois de janvier dernier, la privatisation de cent entreprises au premier semestre 2008. Le ministre a déclaré, alors, en s'adressant au troisième Forum économique arabe, que ce plan est conforme avec la détermination du gouvernement de se débarrasser des entreprises publiques déficitaires. Lancé dans les années 1990, le processus de privatisation des entreprises publiques a été maintes fois critiqué par les experts. Ces derniers ont évoqué des retards dus à la corruption, l'opacité et la bureaucratie qui ont caractérisé la gestion de ce dossier. Interrogé sur ces retards rapportés également par la presse nationale, M. Temmar a été catégorique en réfutant cette idée. « Nous ne retardons pas les privatisations, mais nous ne sommes pas tenus non plus de liquider, coûte que coûte, nos entreprises. Nous voulons prendre notre temps et nous pouvons accélérer le rythme parce que les entreprises sont prêtes», a-t-il déclaré, précisant que les opérations pourraient durer deux ans, en tenant compte de l'évaluation de l'entreprise par le partenaire. Défendant la politique de privatisation prônée par l'Etat, le ministre a souligné que l'objectif de la privatisation en Algérie doit permettre à l'entreprise de miser sur le marché, sauver ses activités, former son personnel et créer des emplois. Par ailleurs, le ministre a relevé que les objectifs de l'opération sont spécifiques à l'Algérie. «La plupart du temps, dans les autres pays, une partie des recettes obtenues par la privatisation vont au Trésor et une autre est investie dans les équipements. Ce n'est pas le cas de l'Algérie. D'abord parce que les recettes pétrolières nous permettent d'avoir beaucoup d'argent. L'autre raison est que les privatisations doivent permettre d'alléger la dette de l'Etat», a expliqué le ministre. Dans ce même contexte, Temmar a souligné que cet endettement ne pose plus de problème majeur car, a-t-il avancé, «l'endettement extérieur de l'Algérie est quasiment nul». Il est estimé, selon lui, à 600 millions d'euros alors que sur le plan intérieur, l'endettement est estimé à environ 30% du PIB. Sur un autre plan, le ministre a fait savoir que le processus de redéploiement d'un certain nombre d'activités économiques qui relèvent du secteur public est toujours en cours. «Ce redéploiement, a noté le ministre, consiste en une sélection d'un certain nombre d'entreprises pour de grandes entités viables, où il y aura des avantages comparatifs absolus et indéniables, comme la pétrochimie, l'acier, l'agroalimentaire, la pharmacie, les engrais, la mécanique, le tourisme, les services et les NTIC». Abdelhamid Temmar a souligné, enfin, la nécessité de mettre en place à l'intérieur du système des mécanismes permettant les transformations. «L'Etat doit favoriser ce processus (redéploiement du secteur public) et l'accompagner», a-t-il exhorté.