«L'impact de la crise financière mondiale sur les entreprisses algériennes présente des risques de faillite, car l'entreprise nationale se trouve en situation de difficulté. Nous ne faisons pas de bilans sur notre situation économique, sachant que l'économie du pays vient de sortir d'une crise se traduisant par une liquidation d'une bonne partie des entreprises et l'ouverture du capital, l'appel d'investissement étranger qui n'est pas venu et le retour de l'Etat pour la prise d'un certain nombre d'actions», c'est ce qu'a affirmé Lamine Hamdi, président de l'ordre national des experts comptables, commissaires aux comptes et comptables agrées, hier lors d'une conférence de presse organisée par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC), en collaboration avec «INISCOM» et ‘'Transactions Algérie''. Il estime que cette crise internationale n'est pas fortuite et préméditée, car il y a un manque de liquidités et une surélévation des actifs. Pour lui, il faut impérativement établir un bilan sur les découverts bancaires qui ont génèré la faillite des entreprises publiques. «il devient impérieux de faire une analyse empirique et minutieuse et plus pointue sur les différents secteurs économiques et sur le comportement des différents acteurs et agents de l'Etat, ainsi que les ménages et les institutions et administrations publiques.» Hamdi craint les effets pervers de la baisse des cours du pétrole en disant que l'Etat cherche des ressources financières fiscales au niveau des entreprises pour couvrir les dépenses et les programmes des projets engagés. Cependant, les effets de la fiscalité sur nos entreprises engendrent l'inflation et d'autres impacts. Le PDG de l'INSIM, Abdelhak Lamiri a indiqué, pour sa part, que «l'Algérie est confrontée à un véritable problème de management, alors que le pays dispose de potentialités importantes hors hydrocarbures, notamment dans le secteur touristique qui peut, à travers le plan concocté, attirer 6 millions de touristes étrangers dans cinq années.» L'Etat peut injecter de l'argent dans les circuits économiques et les banques afin de créer la croissance économique, mais cela est inefficace, sachant que si on injecte 15 % du PIB, on aura moins de 10 à 15 % de croissance économique. «Les banques octroient trop d'argent aux importateurs et aux entreprises, il faut apporter un correctif dans la reforme financière. Aussi, il est impossible qu'un pays se développe avec un système éducatif et universitaire en retard et sans mise à niveau des entreprises. Abordant l'épineuse question sociale, Lamiri estime que la paix sociale à moyen terme, les ressources humaines et les institutions sont fragiles, et qu'il n'existe aucune évolution du pouvoir d'achat. Les conséquences de la crise internationale sur notre économie se situent dans la balance de paiement et les prix du pétrole, les investissements directs étrangers, le budget qui subit des coups, les plans de relance économique. A. A. «L'impact de la crise financière mondiale sur les entreprisses algériennes présente des risques de faillite, car l'entreprise nationale se trouve en situation de difficulté. Nous ne faisons pas de bilans sur notre situation économique, sachant que l'économie du pays vient de sortir d'une crise se traduisant par une liquidation d'une bonne partie des entreprises et l'ouverture du capital, l'appel d'investissement étranger qui n'est pas venu et le retour de l'Etat pour la prise d'un certain nombre d'actions», c'est ce qu'a affirmé Lamine Hamdi, président de l'ordre national des experts comptables, commissaires aux comptes et comptables agrées, hier lors d'une conférence de presse organisée par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC), en collaboration avec «INISCOM» et ‘'Transactions Algérie''. Il estime que cette crise internationale n'est pas fortuite et préméditée, car il y a un manque de liquidités et une surélévation des actifs. Pour lui, il faut impérativement établir un bilan sur les découverts bancaires qui ont génèré la faillite des entreprises publiques. «il devient impérieux de faire une analyse empirique et minutieuse et plus pointue sur les différents secteurs économiques et sur le comportement des différents acteurs et agents de l'Etat, ainsi que les ménages et les institutions et administrations publiques.» Hamdi craint les effets pervers de la baisse des cours du pétrole en disant que l'Etat cherche des ressources financières fiscales au niveau des entreprises pour couvrir les dépenses et les programmes des projets engagés. Cependant, les effets de la fiscalité sur nos entreprises engendrent l'inflation et d'autres impacts. Le PDG de l'INSIM, Abdelhak Lamiri a indiqué, pour sa part, que «l'Algérie est confrontée à un véritable problème de management, alors que le pays dispose de potentialités importantes hors hydrocarbures, notamment dans le secteur touristique qui peut, à travers le plan concocté, attirer 6 millions de touristes étrangers dans cinq années.» L'Etat peut injecter de l'argent dans les circuits économiques et les banques afin de créer la croissance économique, mais cela est inefficace, sachant que si on injecte 15 % du PIB, on aura moins de 10 à 15 % de croissance économique. «Les banques octroient trop d'argent aux importateurs et aux entreprises, il faut apporter un correctif dans la reforme financière. Aussi, il est impossible qu'un pays se développe avec un système éducatif et universitaire en retard et sans mise à niveau des entreprises. Abordant l'épineuse question sociale, Lamiri estime que la paix sociale à moyen terme, les ressources humaines et les institutions sont fragiles, et qu'il n'existe aucune évolution du pouvoir d'achat. Les conséquences de la crise internationale sur notre économie se situent dans la balance de paiement et les prix du pétrole, les investissements directs étrangers, le budget qui subit des coups, les plans de relance économique. A. A.