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«J'ai peur de la célébrité»
Le comédien Mustapha Laribi au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 10 - 2008

Introduit au large public du petit écran par un second rôle dans la série «El Imtihan Assab» (la dure épreuve), Mustapha Laribi semble déterminé à maintenir sa présence parmi les meilleurs comédiens du petit comme du grand écran. A 39, il a fait ses preuves dans le théâtre, la télévision et le cinéma. Architecte de formation, il exerce actuellement la fonction de directeur commercial au Centre international de presse (CIP). Il est père de 3 enfants, une fille et deux garçons.
Introduit au large public du petit écran par un second rôle dans la série «El Imtihan Assab» (la dure épreuve), Mustapha Laribi semble déterminé à maintenir sa présence parmi les meilleurs comédiens du petit comme du grand écran. A 39, il a fait ses preuves dans le théâtre, la télévision et le cinéma. Architecte de formation, il exerce actuellement la fonction de directeur commercial au Centre international de presse (CIP). Il est père de 3 enfants, une fille et deux garçons.
Le Midi Libre : C'est votre rôle en tant que «Lemdjed» dans le feuilleton «El Imtihan Essaab» qui vous a introduit au public du petit écran algérien. Pouvez-vous nous parler de cette expérience ?
Mustapha Laribi : ce rôle est venu après 15 ans de carrière. Je ne remercierai jamais assez Nazim (le réalisateur, ndlr) qui m'a offert cette opportunité.
Le grand public de la télévision algérienne vous a découvert pour la première fois dans le rôle du méchant. Avez-vu ressenti que les téléspectateurs vous auraient associé au personnage de Lemdjad ?
Non. Je n'ai jamais ressenti que le public a pu construire une image négative de ma personne parce qu'il m'a découvert la première fois dans le rôle d'un méchant. Je crois que les téléspectateurs ressentent quand le comédien donne le meilleur de lui dans un rôle. Quelle que soit la nature du rôle interprété, lorsque le comédien s'implique et prend son rôle au sérieux, les téléspectateurs le sentent et respectent ça. S'agissant du rôle de Lemdjed, je pense que c'est le contraire de ce que vous dites qui est arrivé. Les gens l'on beaucoup aimé.
Quelle est la chose la plus difficile dans le métier de comédien ?
Ce qui est difficile c'est de sortir de soi pour rentrer dans la peau d'un personnage si différent de vous. Le comédien est dépourvu de tout sentiment pendant un long moment. Se vider complètement pour céder la place à un personnage qui réagit à des situations imaginaires n'est pas évident. C'est un travail qui exige beaucoup de concentration. Contrairement à ce que pensent beaucoup, la comédie n'est pas une partie de plaisir. C'est un travail acharné, une sorte de double vie. On est plus soi-même quand on tourne.
Les rôles que vous jouez ne déteignent pas sur votre propre personnalité ?
Parfois oui. Personnellement, je ne me rends pas compte. Les gens me disent parfois que je réagis comme Lemdjed ou comme Youcef.
Est-il est plus facile pour un comédien de jouer un rôle qui lui ressemble ?
Je suppose que oui. Les réactions et l'expression du comédien deviennent dans ce cas naturelles. Le comédien n'a pas besoin de faire des recherches ou de grands efforts pour interpréter un personnage qui lui ressemble.
Entre les deux personnages «Lemdjad» et Youssef», lequel des deux est le plus proche de la nature de Mustapha Laribi ?
Youcef me ressemble dans la bonté. J'espère que cela ne va paraître prétentieux de ma part ! Quant à Lemdjed, je crois que je lui ressemble dans la nervosité.
N'avez-vous pas une préférence pour l'un des deux rôles ?
Non. Je me suis impliqué et donné à fond dans les deux rôles et tous les rôles que j'ai interprétés au cours de ma carrière d'ailleurs. Je travaille avec beaucoup d'amour dans tout ce que je fais, c'est pour ça que je n'ai pas de préférence.
Vous avez eu une expérience dans le cinéma avec votre participation dans le film de Belkacem Hadjadj El Manara. Parlez-nous de cette expérience.
C'était une expérience bénéfique sur tous les plans. Dans un premier plan, cela m'a permis de découvrir réellement le monde du cinéma qui est tout différent de celui de la télévision et du théâtre. Dans un second plan, être encadré par Belkacem Hadjadj m'a été d'un grand apport. C'est un véritable professionnel. Il donne beaucoup d'importance aux détails : les accessoires, les costumes, les couleurs, … Belkacem Hadjadj m'a inculqué des repères qui me serviront à vie dans ma carrière.
Je tiens à préciser que «El Manara» n'est pas ma seule expérience dans le cinéma. Avant en 99, j'ai fais le film «Mon amie ma sœur» avec le réalisateur Mohamed Lebsir. L'histoire de ce long métrage raconte l'endurance de la femme algérienne au cours de la guerre de révolution. Il a été produit dans le cadre de l'année de l'Algérie en France.
Dans le feuilleton «Kouloub fi Siraa» (cœurs en conflit), certains aspects ont été abordés, notamment la jalousie et le matérialisme au sein du couple. Que pense Mustapha Laribi de ces deux problèmes ?
Ces deux problèmes sont parmi les plus dangereux pour la pérennité d'un couple. C'est pour cela qu'on a décidé de les exposer dans le feuilleton. Qui dit couple dit confiance. J'espère que le message est bien passé, à travers ce travail.
Mustapha Laribi n'a-t-il pas ce genre de problèmes dans sa vie réelle ?
Pas du tout. Ma vie de couple est très harmonieuse. Avec mon épouse, il y a une grande entente et beaucoup de confiance. Je l'aime beaucoup et elle aussi. Donc, le problème de jalousie ne se pose pas. Celui du matérialisme non plus, bien entendu.
Vous avez des enfants ?
Oui. L'aînée est une fille. Elle a 7 ans. Si elle m'entendait dire qu'elle a 7 ans elle aurait insisté d'ajouter «et demi». Donc voilà, pour lui faire plaisir, je préfère dire qu'elle a 7 ans et demi. Elle est à l'école. Le cadet s'appelle Salim. Il est en classe préparatoire. Le dernier est venu au monde le mois dernier.
Comment vit Mustapha Laribi sa célébrité au sein de sa famille ?
Moi et ma femme, nous nous connaissons depuis 1998. Depuis, rien n'a changé. Notre vie est restée la même. Nos rapports aussi.
La célébrité n'a-t-elle pas changé le comportement de Mustapha Laribi ?
Je n'ai pas changé sur le plan social tout comme sur le plan familial. Je suis resté toujours le même. J'avoue, toutefois, que la célébrité me fait un peu peur. Je crains de sortir d'un seul coup à la lumière et que cette célébrité «me monte à la tête». J'ai tellement peur de ça, que je fais excessivement attention à mon comportement et mes réactions. Je fais de mon mieux pour contrôler mes états d'âme. Même quand je ne me sens pas bien, j'essaye de me montrer le plus aimable avec les gens de peur qu'ils pensent faussement que je les snobe.
Vous avez eu le Fennec d'or par rapport à votre rôle de «Lemdjed». Attendez-vous d'être honoré pour celui de Youssef ?
Je ne pense jamais à la récompense lorsque j'accepte ou travaille un rôle. Mon seul souci est de bien accomplir ce que je fais. Au fait, c'est le message que véhiculent les rôles qui m'importe le plus. J'ai cette chance d'exercer ce métier de comédien qui permet de passer beaucoup de messages. De plus, l'image a un très grand impact. Je dirais même qu'elle a un impact dangereux, surtout que l'Algérien est connnu pour sa culture verbale.
Doit-on comprendre que vous ne vous êtes pas du tout attendu à décrocher le Fennec d'or pour le rôle que vous avez assuré dans de Lemdjad ?
Au cours du tournage, je n'y avais jamais pensé. Une fois que le tournage terminé, des gens de mon entourage estimaient que le rôle mérite le Fennec. C'est seulement lorsque les gens l'évoquaient que je pensais au Fennec. A ce propos, je salue l'initiative du Fennec d'or qui encourage beaucoup les jeunes. Si ce n'est pas encore parfait, c'est parce que c'est encore jeune.
Quels sont les projets de Mustapha Laribi ?
On a fini, il n'y a pas longtemps, un film avec Lamine Merbah. Un feuilleton intitulé «Darna Lekdima» (notre vieille maison). C'est une histoire sociopolitique qui se passe au cours de la décennie noire. On m'a attribué le rôle d'un repenti contraint à affronter la société. J'ai aussi travaillé sur une production algéro-syrienne. Il s'agit d'un feuilleton intitulé «Indama tatamaradou el akhlak» (lorsque la morale se rebelle) qui réunit une équipe technique syrienne avec des comédiens algériens. On a aussi un projet d'un long métrage sur la biographie de Aissat Idir avec un réalisateur jordanien. On m'a distribué dans le rôle d'un méchant colon. C'est un rôle qui requiert beaucoup de travail. Je dois travailler mon accent, apprendre à monter à cheval … J'espère que je serais à la hauteur du rôle. L. B.
Le Midi Libre : C'est votre rôle en tant que «Lemdjed» dans le feuilleton «El Imtihan Essaab» qui vous a introduit au public du petit écran algérien. Pouvez-vous nous parler de cette expérience ?
Mustapha Laribi : ce rôle est venu après 15 ans de carrière. Je ne remercierai jamais assez Nazim (le réalisateur, ndlr) qui m'a offert cette opportunité.
Le grand public de la télévision algérienne vous a découvert pour la première fois dans le rôle du méchant. Avez-vu ressenti que les téléspectateurs vous auraient associé au personnage de Lemdjad ?
Non. Je n'ai jamais ressenti que le public a pu construire une image négative de ma personne parce qu'il m'a découvert la première fois dans le rôle d'un méchant. Je crois que les téléspectateurs ressentent quand le comédien donne le meilleur de lui dans un rôle. Quelle que soit la nature du rôle interprété, lorsque le comédien s'implique et prend son rôle au sérieux, les téléspectateurs le sentent et respectent ça. S'agissant du rôle de Lemdjed, je pense que c'est le contraire de ce que vous dites qui est arrivé. Les gens l'on beaucoup aimé.
Quelle est la chose la plus difficile dans le métier de comédien ?
Ce qui est difficile c'est de sortir de soi pour rentrer dans la peau d'un personnage si différent de vous. Le comédien est dépourvu de tout sentiment pendant un long moment. Se vider complètement pour céder la place à un personnage qui réagit à des situations imaginaires n'est pas évident. C'est un travail qui exige beaucoup de concentration. Contrairement à ce que pensent beaucoup, la comédie n'est pas une partie de plaisir. C'est un travail acharné, une sorte de double vie. On est plus soi-même quand on tourne.
Les rôles que vous jouez ne déteignent pas sur votre propre personnalité ?
Parfois oui. Personnellement, je ne me rends pas compte. Les gens me disent parfois que je réagis comme Lemdjed ou comme Youcef.
Est-il est plus facile pour un comédien de jouer un rôle qui lui ressemble ?
Je suppose que oui. Les réactions et l'expression du comédien deviennent dans ce cas naturelles. Le comédien n'a pas besoin de faire des recherches ou de grands efforts pour interpréter un personnage qui lui ressemble.
Entre les deux personnages «Lemdjad» et Youssef», lequel des deux est le plus proche de la nature de Mustapha Laribi ?
Youcef me ressemble dans la bonté. J'espère que cela ne va paraître prétentieux de ma part ! Quant à Lemdjed, je crois que je lui ressemble dans la nervosité.
N'avez-vous pas une préférence pour l'un des deux rôles ?
Non. Je me suis impliqué et donné à fond dans les deux rôles et tous les rôles que j'ai interprétés au cours de ma carrière d'ailleurs. Je travaille avec beaucoup d'amour dans tout ce que je fais, c'est pour ça que je n'ai pas de préférence.
Vous avez eu une expérience dans le cinéma avec votre participation dans le film de Belkacem Hadjadj El Manara. Parlez-nous de cette expérience.
C'était une expérience bénéfique sur tous les plans. Dans un premier plan, cela m'a permis de découvrir réellement le monde du cinéma qui est tout différent de celui de la télévision et du théâtre. Dans un second plan, être encadré par Belkacem Hadjadj m'a été d'un grand apport. C'est un véritable professionnel. Il donne beaucoup d'importance aux détails : les accessoires, les costumes, les couleurs, … Belkacem Hadjadj m'a inculqué des repères qui me serviront à vie dans ma carrière.
Je tiens à préciser que «El Manara» n'est pas ma seule expérience dans le cinéma. Avant en 99, j'ai fais le film «Mon amie ma sœur» avec le réalisateur Mohamed Lebsir. L'histoire de ce long métrage raconte l'endurance de la femme algérienne au cours de la guerre de révolution. Il a été produit dans le cadre de l'année de l'Algérie en France.
Dans le feuilleton «Kouloub fi Siraa» (cœurs en conflit), certains aspects ont été abordés, notamment la jalousie et le matérialisme au sein du couple. Que pense Mustapha Laribi de ces deux problèmes ?
Ces deux problèmes sont parmi les plus dangereux pour la pérennité d'un couple. C'est pour cela qu'on a décidé de les exposer dans le feuilleton. Qui dit couple dit confiance. J'espère que le message est bien passé, à travers ce travail.
Mustapha Laribi n'a-t-il pas ce genre de problèmes dans sa vie réelle ?
Pas du tout. Ma vie de couple est très harmonieuse. Avec mon épouse, il y a une grande entente et beaucoup de confiance. Je l'aime beaucoup et elle aussi. Donc, le problème de jalousie ne se pose pas. Celui du matérialisme non plus, bien entendu.
Vous avez des enfants ?
Oui. L'aînée est une fille. Elle a 7 ans. Si elle m'entendait dire qu'elle a 7 ans elle aurait insisté d'ajouter «et demi». Donc voilà, pour lui faire plaisir, je préfère dire qu'elle a 7 ans et demi. Elle est à l'école. Le cadet s'appelle Salim. Il est en classe préparatoire. Le dernier est venu au monde le mois dernier.
Comment vit Mustapha Laribi sa célébrité au sein de sa famille ?
Moi et ma femme, nous nous connaissons depuis 1998. Depuis, rien n'a changé. Notre vie est restée la même. Nos rapports aussi.
La célébrité n'a-t-elle pas changé le comportement de Mustapha Laribi ?
Je n'ai pas changé sur le plan social tout comme sur le plan familial. Je suis resté toujours le même. J'avoue, toutefois, que la célébrité me fait un peu peur. Je crains de sortir d'un seul coup à la lumière et que cette célébrité «me monte à la tête». J'ai tellement peur de ça, que je fais excessivement attention à mon comportement et mes réactions. Je fais de mon mieux pour contrôler mes états d'âme. Même quand je ne me sens pas bien, j'essaye de me montrer le plus aimable avec les gens de peur qu'ils pensent faussement que je les snobe.
Vous avez eu le Fennec d'or par rapport à votre rôle de «Lemdjed». Attendez-vous d'être honoré pour celui de Youssef ?
Je ne pense jamais à la récompense lorsque j'accepte ou travaille un rôle. Mon seul souci est de bien accomplir ce que je fais. Au fait, c'est le message que véhiculent les rôles qui m'importe le plus. J'ai cette chance d'exercer ce métier de comédien qui permet de passer beaucoup de messages. De plus, l'image a un très grand impact. Je dirais même qu'elle a un impact dangereux, surtout que l'Algérien est connnu pour sa culture verbale.
Doit-on comprendre que vous ne vous êtes pas du tout attendu à décrocher le Fennec d'or pour le rôle que vous avez assuré dans de Lemdjad ?
Au cours du tournage, je n'y avais jamais pensé. Une fois que le tournage terminé, des gens de mon entourage estimaient que le rôle mérite le Fennec. C'est seulement lorsque les gens l'évoquaient que je pensais au Fennec. A ce propos, je salue l'initiative du Fennec d'or qui encourage beaucoup les jeunes. Si ce n'est pas encore parfait, c'est parce que c'est encore jeune.
Quels sont les projets de Mustapha Laribi ?
On a fini, il n'y a pas longtemps, un film avec Lamine Merbah. Un feuilleton intitulé «Darna Lekdima» (notre vieille maison). C'est une histoire sociopolitique qui se passe au cours de la décennie noire. On m'a attribué le rôle d'un repenti contraint à affronter la société. J'ai aussi travaillé sur une production algéro-syrienne. Il s'agit d'un feuilleton intitulé «Indama tatamaradou el akhlak» (lorsque la morale se rebelle) qui réunit une équipe technique syrienne avec des comédiens algériens. On a aussi un projet d'un long métrage sur la biographie de Aissat Idir avec un réalisateur jordanien. On m'a distribué dans le rôle d'un méchant colon. C'est un rôle qui requiert beaucoup de travail. Je dois travailler mon accent, apprendre à monter à cheval … J'espère que je serais à la hauteur du rôle. L. B.


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