Dans votre édition du 22-23 juin 2018, un article signé Amel Bentolba, publié en page 4 sous le titre «Port d'Oran, poursuites judiciaires contre le P-dg pour faux et usage de faux et d'atteinte à la liberté individuelle» affirme que «la justice a approuvé la poursuite judiciaire et le réquisitoire établi par le procureur de la République en date du 25 avril 2018 à l'encontre du P-dg du Port d'Oran». A cet effet, nous tenons à préciser à votre attention et celle des lecteurs de votre journal que l'entreprise n'a à aucun moment été destinataire de la part du tribunal d'Oran d'un document confirmant l'existence de poursuites judiciaires à l'encontre du président-directeur général de l'Entreprise portuaire d'Oran pour les faits évoqués ci-dessus. Le Président-directeur général Réponse de l'auteur Dans la rédaction de mon article, je me suis basée sur la plainte officielle déposée par M. Tounsi Noureddine, (ex-cadre du port et lanceur d'alerte), où huit personnes étaient mentionnées et accusées de faux et usage de faux et atteinte à la liberté individuelle. Le premier nom cité dans la plainte est celui du P-dg du port d'Oran, nous détenons une copie de la plainte en question. Le 25 juin 2018, soit deux jours après la parution de notre article, le procureur de la République de la cité Djamel a transmis une demande d'ouverture d'instruction n°191-2018 concernant cette plainte adressée à la 6e chambre. Dans la demande d'instruction, le nom en question ne figure plus, seuls les sept autres sont cités. La suite donnée à la plainte après la publication de notre article n'est pas de notre ressort mais relève des prérogatives de la justice. Amel Bentolba