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EN HOMMAGE � FEU EL-HACHEMI CH�RIF
Le MDS traite de la question de l�impunit� et de la justice transitionnelle
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 08 - 2010

�Quelle rupture et quel consensus pour une deuxi�me R�publique?�. C�est le th�me d�une rencontre-d�bat organis�e par le Mouvement d�mocratique et social (MDS) pour comm�morer le cinqui�me anniversaire de la disparition d�El Hachemi Ch�rif. Ainsi, sur les trois conf�rences programm�es, seule celle assur�e par Bela�d Abrika et Ch�rifa Keddar a eu lieu.
Abder Bettache- Alger (Le Soir) - Pour les organisateurs, il s�agit de r�pondre � la question suivante : �Peut-on aller vers le changement sans justice ? Ou plus largement encore : quelles sont les modalit�s du changement ? Peut-on suivre l�exemple de l�Afrique du Sud o� une commission justice et v�rit� a suivi l�instauration d�un nouveau syst�me d�mocratique qui a remplac� l�apartheid ? Ce syst�me a pris en charge deux exigences : la d�mocratie et la citoyennet� (one man, one vote et l�id�e de la nation Arc-en-ciel). Cependant, dans nos d�bats, nous incorporons aussi la probl�matique des crimes �conomiques, dimension qui semble avoir �t� sous-estim�e en Afrique du Sud, avec pour cons�quence des in�galit�s fortes et persistantes�, lit-on dans le pr�ambule de l�invitation adress�e aux participants. Pour la pr�sidente de l�association Djaza�rouna, Mme Ch�rif Keddar, �la question de l�impunit� constitue le v�ritable handicap pour une v�ritable d�mocratie �. Selon elle, �les familles victimes du terrorisme islamiste sont aujourd�hui victimes de cette impunit�. Et d�ajouter : �Des terroristes notoirement connus ayant avou� leurs crimes n�ont pas �t� poursuivis par la justice. Mieux, certains d�entre eux ont b�n�fici� des largesses de l�Etat, � travers l�acquisition de biens, l�achat de magasins, alors que d�autres ont d�pos� leur candidature pour participer aux derni�res �lections l�gislatives. � Pour la conf�renci�re, �il ne peut y avoir de d�mocratie sans justice�. Traitant de la trag�die du Printemps noir, l�animateur du mouvement citoyen, Bela�d Abrika, dira que �l�ouverture d�mocratique, pr�c�d�e par des crimes politiques feutr�s, arrach�e gr�ce aux sacrifices de la jeunesse d�Octobre 88, n�a pas emp�ch� des crimes contre le peuple alg�rien. Depuis, la violence, gr�ce � l�impunit� du r�gime en place, est devenue le mode de gouvernance privil�gi� face au peuple qui aspire � vivre librement et dignement �. �Les responsables de violences continuent de b�n�ficier en Alg�rie d�une totale impunit� et tout est fait pour qu�un drap d�oubli soit jet� sur leurs m�faits. Au d�triment du droit � la v�rit�, � la justice et � la r�paration �, a-t-il regrett�. Le conf�rencier cite en exemple, les �v�nements du Printemps noir de 2001, en indiquant, �qu�au regard des conclusions de la commission d�enqu�te du professeur Issad de juin 2001, seule la justice p�nale internationale pourrait �lucider les �v�nements tragiques du Printemps noir, lui rendant justice et mettant fin � l�impunit� r�currente dans notre pays�. Pour Bela�d Abrika, �une soci�t� aspirant � la d�mocratie et � la justice ne peut se construire sur des crimes impunis et l�amn�sie officielle�.
A. B.
Hachemi ! Ta m�moire est une flamme qui br�le encore !
Voil� d�j� cinq ans que tu as tir� ta r�v�rence ! C��tait cette journ�e funeste du 2 ao�t 2005 o� tu venais de livrer le dernier combat apr�s une lutte sto�que contre la maladie. Depuis que tu n�es plus, la situation du pays s�est encore d�grad�e et les perspectives de redressement sont encore loin de se dessiner. Des minorit�s, de plus en plus marqu�es, vivent dans les enclaves de l�opulence, paradant dans un luxe insolent tandis que l��crasante majorit� de notre peuple se d�m�ne dans une autre plan�te, celle de la mis�re, de l�ignorance et de l�exclusion. L�Alg�rie aurait pu conna�tre un essor r�el gr�ce � l�immensit� de ses richesses mais l�absence de volont� politique acoquin�e � une corruption g�n�ralis�e r�duit � n�ant tous les espoirs. Notre peuple aurait pu vivre un autre sort si le pays avait pli� ses ambitions aux exigences d�un v�ritable Etat moderne. Il n�en est rien malheureusement ! Les Alg�riens sont victimes d�un syst�me dont la gabegie, l�incurie et le n�potisme font loi. Les jeunes, faute de perspective, sont toujours candidats � l�exil et la mer est devenue une grande faucheuse. Apr�s avoir brad� les int�r�ts du pays, le syst�me a d�pouill� la jeunesse de ses r�ves et l�Alg�rie ressemble � un long tunnel noir sans issue. Pourtant, il a suffi d�une victoire sportive arrach�e de haute lutte pour que la jeunesse sorte spontan�ment dans les rues c�l�brer les couleurs nationales dans l�euphorie g�n�rale qu�une poign�e d�imams fanatis�s ont d�shonor�es. C�est dire, d�une part, l�aspect antinational d�une telle posture et l�attitude hautement patriotique, d�autre part, d�une jeunesse qui a su se saisir d�un moment unique pour d�livrer un message d�espoir et exprimer sa volont� de mettre toute son �nergie au service du pays. La situation des femmes, elle aussi, n�a pas chang� d�un iota. Elles sont encore r�gies par des lois d�un autre �ge et restent emmur�es dans les lois-prison du code de �l�infamie�. Les terroristes recycl�s en �repentis� sous couvert de �r�conciliation nationale� et de �concorde civile� courent toujours dans le pays dans l�impunit� totale et continuent de nous narguer du haut de privil�ges grassement conc�d�s par un pouvoir capitulard. Dans l�Alg�rie d�aujourd�hui, on punit la victime et on encense le bourreau. Mais le pouvoir a beau caresser la b�te immonde dans le sens du poil, l�islamisme politique est toujours en embuscade, fin pr�t � s�emparer de tous les pouvoirs. Comble d�ironie ! le pouvoir a revaloris� les retraites de ceux qui m�nent jusqu�� l�heure d�aujourd�hui le peuple � l�abattoir et assassinent son intelligence tandis que les contractuels de l�ANP sont contraints de manifester leur m�contentement pour obtenir la reconnaissance de leurs droits et que les d�fenseurs de la r�publique tels que le moudjahid et Patriote Gharbi est carr�ment condamn� � mort. Au lieu de lib�rer la parole et d�essaimer la tradition du d�bat et de l�ouverture, le pouvoir a an�mi� le champ culturel et r�veill� les vieux d�mons des zaouiate en poussant en sous-main au tribalisme ravageur et � la division entre Arabes et Kabyles et entre Arabes et Arabes (Gharda�a-Beriane). Le champ politique est lamin� et en d�sh�rence. L�opposition est coopt�e, la d�sertion des valeurs est devenue une norme, la corruption �lev�e au rang d�institution et le syst�me est vindicatif � l�endroit de toute voix critique. Le courant d�mocratique quant � lui, au lieu de travailler � la f�d�ration de ses forces, est inaudible, pire encore, il est l�alibi d�un syst�me dictatorial maffieux puisqu�il est le partenaire assidu d�un syst�me �lectoral pip� depuis des lustres. Le pouvoir se croit garant de la stabilit� du pays face � tous les p�rils. Le climat s�curitaire et la r�pression le rendent oublieux du volcan social sur lequel il est assis. Au lieu de mettre en place un plan rationnel de sauvetage pour �viter le chaos et mettre un terme � la pr�dation, il dirige le pays � coups de pantalonnades comme le fait Bouteflika et continue � consid�rer l�Alg�rie comme une vache � traire. Mais vois-tu camarade, malgr� toutes ces difficult�s, le c�ur n�est pas au d�sespoir ! Tu nous as enseign� que la vie est un marathon o� les obstacles ne manquent pas. Notre peuple a connu plus d�un s�isme. Il s�en sortira la t�te haute et saura trouver le chemin du combat pour abattre ce syst�me � jamais. Nous ne sommes pas de ceux qui ont par� la victime de l�habit du bourreau pour pactiser avec la b�te immonde ! Nous ne sommes pas de ceux qui capituleront devant ce syst�me rentier et maffieux. Il n�y a que toi en tant que premier responsable d�un parti d�mocratique qui avais compris en temps opportun la duplicit� de son langage; as su mettre � bas ses masques et s�affranchir des �troitesses du dogme en tonnant � qui voulait bien t�entendre que la question centrale de l�Alg�rie �tait celle du projet de soci�t� dont le noyau central est l�id�al la�que. Ton coup de gueule est toujours d�une br�lante actualit� ! Camarade El-Hachemi, demeure en paix ! Tu as su dynamiter les repr�sentations du d�faitisme et de la trahison et ouvrir la voie au renouveau ! Merci d�avoir particip� � nous ouvrir les yeux et de nous avoir l�gu� un h�ritage r�volutionnaire auquel nous rendons tous hommage aujourd�hui ! Une gerbe de fleurs sera d�pos�e sur ta tombe au cimeti�re de Miramar (Bologhine-Alger) le lundi 2 ao�t 2010 � 11 heures.


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