C'est la grande question que tout le monde se pose : la saison estivale 2020, aura-t-elle lieu, eu égard à l'évolution de la pandémie ? Pour l'instant, il y a une interdiction formelle d'accès aux rivages, mais les habitants de Marsat-Ben-M'hidi sont dans l'attente de l'ouverture estivale. Sans la saison touristique, cette station balnéaire sera désertée et vivra pour la première fois un drame économique, qui mettra à mal aussi bien les habitants que les professionnels du tourisme. Recevant chaque année plus de 6 millions de touristes, on aura du mal à imaginer le devenir économique de cette localité frontalière. Cependant, la dernière visite du chef de l'exécutif dans la daïra de Marsat-Ben-M'hidi laisse entrevoir un espoir pour le lancement de la saison. Lors de cette visite d'inspection, le wali s'est attardé sur les hauteurs d'Ouled-Abdelkader pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux du camp de vacances pour les jeunes, qui affiche 54%. Le premier responsable de la wilaya a invité l'équipe chargée de la réalisation de ce projet à activer pour accélérer le travail . À noter que la station d'épuration des eaux usées d'une capacité de 6 000 m3 a été inaugurée, ce qui allégera les opérations d'assainissement. Les travaux d'un hôpital de 60 lits, qui sont à l'arrêt actuellement, ont été relancés. Dans la commune de M'sirda, les travaux d'aménagement des plages de Bider 1 et Bider 2 sont en cours pour la prochaine saison estivale, nous dit-on. D'autres infrastructures scolaires et sanitaires ont été inspectées, notamment la pose de la première pierre d'un nouveau CEM, au centre de Marsat-Ben-M'hidi. Rappelons, tout de même, que la réalisation de cette infrastructure scolaire, dans la daïra de Marsat-Ben-M'hidi a provoqué la colère des habitants d'El-Koudia, au nord du chef-lieu de Tlemcen, dont la population est estimée à plus de 30 000 habitants. Ces banlieusards s'estiment lésés par ce choix. On aurait aimé savoir un peu plus sur ce choix, qui, apparemment, leur était destiné. Les commérages vont bon train et la colère des habitants d'El-Koudia n'est pas près de s'apaiser. Nous reviendrons sur ce sujet dans nos prochaines éditions. M. Zenasni