Des personnes âgées et des pères de famille désespérés s'agglutinent sur les seuils des agences postales dans l'attente d'hypothétiques arrivages de fourgons postaux dotés de liquidités. Les retraités, désabusés, manifestent leur mécontentement. Quant aux préposés aux guichets, ils leur ressassent éternellement «Makach», ce qui accentue leur courroux. Les guichets automatiques «(GAB), affichent quant à eux un écran noir ; car devenus inopérants. La crise des liquidités s'est mêlée à la pénurie d'essence, qui se caractérise par les files d'attente interminables dans les stations. Une situation aggravée par la pandémie et ses cas de contamination qui augmentent. Un état de fait qui fragilise, on ne peut plus, cette vulnérable frange de la population aux bas revenus. Houari Larbi