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La colère gronde chez les magistrats
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 01 - 2021

De nouveaux remous agitent le monde de la justice d'où fusent de nouvelles menaces de paralyser le secteur en recourant à un mouvement de grève comme l'a vécu le pays en 2019.
Pour l'heure, aucune réaction officielle n'a encore suivi le communiqué publié ce vendredi par le Syndicat national des magistrats (SNM). Aucune information non plus faisant état de prises de contact informelles directes ou par de tierces parties comme l'impose parfois ce genre de situations.
L'opinion reste, de ce fait, sur les mots très durs prononcés par le SNM qui est donc à nouveau monté au créneau pour critiquer sévèrement le fonctionnement de la justice. Ce syndicat, qui s'est déjà distingué par plusieurs sorties publiques très offensives à l'égard de sa tutelle, est allé jusqu'à évoquer le risque d'assister à une «explosion incontrôlable». «Le scénario d'octobre 2019 n'est pas loin», peut-on ainsi lire dans le texte rendu public.
Pour le SNM, c'est une manière de rappeler qu'il n'avait pas hésité à paralyser durant neuf jours le fonctionnement de différentes instances judiciaires (le 28 octobre 2019) pour protester contre les conditions de travail des magistrats et leur situation socioprofessionnelle. Dans un contexte marqué par des manifestations nées de la révolte des Algériens après l'annonce de la candidature de Abdelaziz Bouteflika, le SNM avait annoncé que son action s'inscrivait également dans cette logique de changement souhaité par la société.
Après un réel bras de fer entre les deux parties (on se souvient notamment de l'utilisation de la force publique pour chasser les grévistes au tribunal d'Oran), la tutelle s'était engagée à régler au mieux les problèmes des magistrats, leur promettant y compris une majoration des salaires avec effet rétroactif. Cette attitude a eu pour effet de calmer les grévistes qui avaient paralysé pratiquement tous les tribunaux des zones dans lesquelles le SNM est implanté.
La trêve a été de courte durée puisque le syndicat s'est, à nouveau, fait entendre quelques mois plus tard pour dénoncer une nouvelle fois les fonctionnements du secteur, mais sans recourir à des menaces de grève. Cette fois, il en est autrement. Dans son dernier communiqué, le SNM va jusqu'à comparer «la situation actuelle à celle qui prévalait à la veille de l'élection présidentielle de 2019».
Selon lui, rien n'a vraiment changé. Il évoque la «situation difficile des magistrats dans l'exercice de leurs fonctions» et met l'accent sur ce qu'il considère comme étant un grave dysfonctionnement de la justice.
Il dénonce le fait que «le délai d'examen des dossiers judiciaires varie grandement entre une célérité étonnante et une très grande lenteur ce qui porte atteinte au principe de l'équité». Le SNM ne donne aucune indication sur la nature des dossiers traités de la sorte.
Sans clarifier, il impute, cependant, cette situation «à deux hautes juridictions, la Cour suprême et le Conseil d'Etat» et affirme que ces faits exposent la justice «à l'insulte et au sarcasme de larges franges de la société (...) et que poursuivre dans cette voie, c'est attenter à ce qui reste de la réputation de la justice».
Cette fois encore, le SNM interpelle le ministère de la Justice et l'accuse de ne pas avoir honoré ses engagements envers les magistrats «particulièrement dans les engagements socioprofessionnels» et soutient que les procédures sont victimes de «lenteurs de la bureaucratie qui cherche à gagner du temps et procède à des placements personnels». «53 magistrats mutés en 2020 ne connaissent pas le lieu de leur affectation», poursuit le communiqué qui fait, par ailleurs, «état de pressions exercées par le ministère de la Justice sur ses membres qui ont mené les dernières actions de protestation». Retour à la case départ ?
Abla Chérif


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